Dupleix a écrit:
Qu’espérez-vous maintenant prouver avec ces corrélations ?
La première est qu'il est prétentieux de prédire un futur climat, local ou global.
La seconde est qu'il est prétentieux, faute de le prédire correctement, d'en imputer les évolutions aux activités humaines.
Arkoline a écrit:
Ceux qui étaient "climato-sceptiques" ne le sont plus. La plupart des climatosceptiques ont changé d'avis ces dernières années.
Il faudrait que Geopolis nous explique ce phénomène.
Cela ressemble au phénomène de raréfaction des hommes en jupe : serait-ce une mode ?
Arkoline a écrit:
Je doute que la Banque mondiale partage votre gout du réchauffement.
Ceci n'est pas un argument : si la Banque mondiale ne goûte plus, par exemple, les profiteroles, je n'aimerais pas m'en passer pour autant.
pierma a écrit:
Les spécialistes du réchauffement espéraient, comme amortisseur, que l'élévation des températures allait accélérer le cycle de l'eau, et donc favoriser le développement de la végétation, avec un effet positif sur la réduction du CO2.
Donc cette vie "plus florissante".
En fait, on a accumulé les mauvaises surprises, en particulier avec les émissions de méthane dues au dégel des permafrosts et la réduction des surfaces gelées qui faisaient miroir, donc diminuaient l'absorption des UV. Et le dérèglement climatique se traduit surtout par des bouleversements locaux (par grandes régions géographiques) qui font qu'une accélération du cycle de l'eau, si elle existe, est très difficile, voire impossible à mettre en évidence.
Depuis quelques millions d'années, nous passons des centaines de milliers d'années d'ères glaciaires à quelques dizaines de milliers d'années en interglaciaires, notre état actuel, nous sommes statistiquement "au milieu" de notre interglaciaire et en "optimum" climatique, c'est-à-dire dans les fourchettes de températures les plus élevées que nous pouvons espérer. Alors soit nous sommes revenus en ère glaciaire dans 10-15.000 ans, ce sera une catastrophe climatique, biologique et humaine (comme les précédentes), elle semble inéluctable, soit nous sommes assez forts pour repousser cette horreur de quelques milliers d'années et ce sera tant mieux, je trouve.