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 Sujet du message: Re: Réchauffement climatique, une petite question
MessagePosté: Ven 17 Avr 2020 19:59 
Pour respecter les nouvelles réglementations destinées à contrer le changement climatique, le secteur industriel au niveau mondial devrait débourser 2.500 milliards de dollars sur les dix prochaines années.


Citation:
COP25 : une facture salée pour les entreprises
Par Marie Bellan – Les Echos
Publié le 19 déc. 2019

La COP25 a été un échec. Et les experts sont de plus en plus sceptiques sur les chances d'arriver à appliquer l'Accord de Paris. Il n'empêche, plusieurs mesures sont déjà ou vont être appliquées dans le sillage de la COP25 pour contrer le changement climatique, et elles ne seront pas indolores financièrement pour les entreprises à travers la planète. « Il existe quatre grands types de mesures : celle agissant sur les prix des émissions de CO2, celles qui influencent le mix énergétique, les réglementations relatives à la mobilité et les taxes et amendes spécifiques à chaque secteur », détaille Catharina Hillenbrand, chez Euler Hermes. Selon les estimations du cabinet, la facture globale s'élèverait à 2.500 milliards de dollars sur les dix prochaines années.
Le secteur énergétique est naturellement l'un des plus touchés. Depuis dix ans, les industriels du secteur ont déjà dépensé 1.400 milliards de dollars pour se conformer aux réglementations relatives au changement climatique. Elles devraient coûter 900 milliards supplémentaires sur les dix prochaines années. L'acier sera aussi très impacté, de même que le secteur maritime et aérien, tous deux champions des émissions de CO2. Pour la France en particulier, et si le prix des émissions de CO2 venait à croître, Euler Hermes estime à 55 milliards d'euros sur dix ans l'impact financier.


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 Sujet du message: La pandémie a-t-elle ralenti le réchauffement climatique ?
MessagePosté: Jeu 7 Mai 2020 20:35 
Pour ne pas changer, j'ai choisi Les Echos.
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... ns-1198425
Depuis la mise en quarantaine de la moitié de la population mondiale, les émissions de gaz à effet de serre ont fortement baissé.
CQFD, le format pédagogique des « Echos », répond à quatre questions :

1. La pandémie a-t-elle ralenti le réchauffement climatique ?
2. Ces effets ne sont-ils qu'à court terme ?
3. Les politiques climatiques vont-elles être poursuivies ?
4. Quel plan de relance après la crise ?


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 Sujet du message: Jean Jouzel
MessagePosté: Mar 12 Mai 2020 22:45 
Une déclaration de Jean Jouzel :
"Il est très clair qu'il y aura intensification des événements extrêmes, en particulier des vagues de chaleur. Les records augmentent en effet deux fois plus rapidement que les moyennes".
Devant ce défi, le climatologue appelle de ses vœux, "même si on en est loin, un mix énergétique décarboné". Et de rappeler qu'"ici, en France, les combustibles fossiles demeurent majoritaires dans notre consommation énergétique".


Source : https://www.sciencesetavenir.fr/nature- ... ant_140668

Par ailleurs, Jean Jouzel est l'auteur d'un ouvrage récent : "Climat. Parlons vrai".


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 Sujet du message: Re: Réchauffement climatique, une petite question
MessagePosté: Jeu 14 Mai 2020 20:49 
Total vise la neutralité carbone en Europe en 2050.
Le pétrolier français s'est fixé de nouveaux objectifs, plus ambitieux, de réduction de ses émissions de CO 2, à l'image de Shell et BP. Le groupe s'adapte aux ambitions affichées par la plupart des pays européens. Des annonces insuffisantes, critiquent les ONG.


Source : Les Echos https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 50-1200686


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 Sujet du message: Re: Réchauffement climatique, une petite question
MessagePosté: Mer 22 Juil 2020 09:13 
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Je viens de finir le livre d'Allègre, Ma vérité sur la planète. Extraits sur le carbone (il est interdit de répondre ad hominem, que sur le fond ;) ).
Citation:
La prévision-météo est un exercice vieux comme le monde, mais son caractère rationnel et scientifique ne date que de moins d’un siècle.

Pendant longtemps, cette prédiction scientifique s’est effectuée à partir de séries temporelles d’observations, la température et la pluie puis plus tard la pression étant les paramètres les plus souvent mesurés. C’était la météo « classique ».
Sont apparus vers les années 1970 deux outils extraordinaires : les ordinateurs et les satellites d’observation.
Par sa capacité à maîtriser rapidement des calculs compliqués, l’ordinateur a fait penser aux météorologues qu’on pourrait simuler le comportement de l’atmosphère donc naturellement prévoir les changements futurs. […]

Elle s’est effondrée, parce qu’un météorologue du MIT, Edward Lorenz, avait à partir de 1960 entrepris des expériences numériques et montré que la météo était un système chaotique. […] Pour l’illustrer, il utilisa une image frappante : le vol d’un papillon en un lieu changerait le temps qu’il ferait six mois plus tard au même endroit ! […] Pourtant, petit à petit, grâce au soutien qu’apporta à Lorenz le « pape » de la météorologie Jules Charney, la vérité s’imposa, à la fois par l’expérience quotidienne et par les calculs : on ne peut prévoir le temps que trois ou quatre jours à l’avance. Ce sont les phénomènes physiques eux-mêmes qui créent cette complexité et cette incertitude dans le futur. Avoir des ordinateurs plus puissants pour simuler le système n’améliorera pas pour autant la prévision.

C’est à ce moment qu’il faut introduire la notion de climat. […] C’est l’ensemble des conditions externes moyennes qui règnent en un lieu pendant une durée qu’on fixe généralement à trente ans.

[…]

Cette notion a été définie par les géographes ; et la plupart des premiers climatologues étaient des géographes. […]
Munis de leurs programmes d’ordinateurs surpuissants pour la prévision du temps, les météorologues, et en particulier ceux appartenant aux grands services météorologiques du monde se sont transformés à partir des années 1980 en climatologues. Ils avaient une stratégie en tête : utiliser leurs gros programmes informatiques en les adaptant pour contribuer à expliquer les climats.

[…]

Pendant que les labos de météo mettaient au point ces modèles informatiques, ce qui demande pas mal de travail et d’astuces d’informatiques ou d’analyse numérique, se développaient d’autres recherches passionnantes sur le climat. Il s’agissait cette fois de reconstituer des climats passés de l’ère quaternaire en utilisant un thermomètre fossile : la mesure des rapports isotopiques 18O/16O. […]

Ces diverses études portant sur les climats se sont intéressées très vite au rôle du gaz carbonique (CO2) dans le déterminisme du climat. Cette hypothèse avait été faite par le chimiste suédois Arrhenius à la fin du XIXe siècle et depuis 1959 un observatoire installé au sommet du Mona Loa, à Hawaii, avait montré que la teneur en CO2 de l’atmosphère avait augmenté sans cesse depuis cette date.

[...]

Première étape du raisonnement : depuis 1958 on a observé une augmentation continue des teneurs en CO2 de l’atmosphère : de 280 ppm elles sont passées à 380 ppm. Cette augmentation est attribuée à la combustion des charbons, du pétrole et des feux de forêts. En utilisant les archives glaciaires on a pu déterminer une courbe d’augmentation du CO2 et du méthane depuis le début du siècle.

On a donc étudié la variation de température de la basse atmosphère depuis la fin du XIXe siècle. En compilant les données disponibles, un peu partout dans le monde, on a établi une courbe traduisant l’évolution de la température moyenne du globe de 1850 à 2000. […]

Les études des paléotempératures de la glace, et des teneurs en CO2, ont montré que ces deux paramètres variaient de manière concomitante. […]

Seconde étape : on entre dans le gros programme informatique, les variations des teneurs en CO2 observées depuis 1885 et, après quelques ajustements, on reproduit l’augmentation de 0,6 °C de la température observée depuis le XIXe siècle.
On considère que les « ajustements » sont valables et donc on extrapole.

[...]

Or, depuis maintenant au moins cinq ans, on sait que la première partie du raisonnement est fausse.

La courbe d’augmentation de température de ce qu’on connaît bien, à savoir l’Europe, depuis 1850 n’est pas une courbe à croissance continue comme on l’a dit, mais une courbe fluctuante autour d’une valeur moyenne, avec une augmentation assez brutale depuis 1987 de 0,6 °C. Et depuis lors des fluctuations autour de cette valeur. C’est ce qu’ont établi mes collègues Jean-Louis Le Mouël, Héléna Blanter et Michaek Schnirmann, des Instituts de physique du globe de Paris et de Moscou, en se concentrant sur les données européennes, de loin les plus fiables (et sans doute les seules !).

[…] L’établissement d’une telle courbe est sujet à des erreurs de statistiques considérables, une surestimation des incertitudes sur les données du XIXe siècle, qui n’étaient ni assez nombreuses ni assez précises pour définir des températures moyennes à 0,1 °C près alors que les incertitudes de chaque mesure excédaient 2 °C !

Quant à la covariance température-CO2 dans les glaces, une étude américano-française en 2003 a montré que les variations de la température précédaient de huit cent ans celles de CO2.

Ce n’est donc pas le CO2 qui fait monter la température, c’est l’inverse !

[…]

Sous le prétexte que l’on connaît bien la courbe d’évolution des teneurs de CO2 dans l’atmosphère, on fait jouer au CO2 le rôle majeur.

[...]

Richard Lindzen […] fait remarquer que les variations dont nous parlons sont très faibles. Les températures se mesurent en kelvins et la température de surface est en moyenne de 288 kelvins. Une variation de 0,6 °C correspond à une variation de 2 pour mille dans un système très complexe où les interactions sont multiples et où, par exemple les nuages et la vapeur d’eau – dont on maîtrise mal la logique de comportement – ont pourtant le rôle essentiel.

Fred Singer fait remarquer que le réchauffement observé au Moyen âge était plus important que celui d’aujourd’hui. Or, comme on l’a mesuré dans les archives glaciaires, le CO2 de cette époque n’était pas particulièrement élevé. […]
Marcel Leroux […] remarque que la différence de température entre les pôles et les tropiques est le paramètre climatique fondamental. Plus cette différence est forte, plus il y a de tempêtes. C’est pourquoi les tempêtes ont lieu plus fréquemment en hiver qu’en été.

[...]

Et ceux qui protestent sont éliminés. Ainsi, dans le dernier de ces rapports, on lit que les cyclones tropicaux vont augmenter. Or, Ch. Landsea, spécialiste incontesté de ces phénomènes, avait écrit dans le rapport exactement le contraire. Il a démissionné du GIEC pour « ne pas contribuer à un processus aux objectifs préconçus et scientifiquement non fondés ». Roger Pielke, qui défend l’idée que d’autres facteurs que le CO2 interviennent dans le réchauffement climatique, a vu lui aussi sa contribution totalement modifiée et il a lui aussi démissionné.

[...]

Or, la disparition des neiges du Kilimandjaro n’est pas due à un réchauffement qui provoquerait la fonte des neiges. Ce phénomène spectaculaire traduit la désertification de l’Afrique, phénomène qui a commencé il y a plusieurs millions d’années et s’est un peu accéléré depuis dix ans, et n’a donc rien à voir avec le CO2 d’origine anthropique.

On lit dans Le Journal du dimanche de novembre 2006 une pleine page décrivant comment le réchauffement climatique dû à la pollution créée par les Australiens est en train de submerger un atoll du Pacifique. Cet article illustre l’ignorance totale du journaliste, car la subsidence des atolls est un phénomène connu depuis le XIXe siècle et sur lequel Darwin a abondamment écrit (2).

[…] Et le record sera battu par le Paris Match de mi-janvier qui dresse un inventaire partiel d’une catastrophe annoncée : véritable fourre-tout, de l’assèchement de la mer d’Aral (dû à la surculture du coton) jusqu’aux atolls du Pacifique, on y décrit comme une calamité l fait que les sols gelés du nord de la Russie seront remplacés par une grande forêt ! […] Et Le Monde surenchérit dans son édition datée du 31 janvier : au milieu d’un article de pure propagande, il est écrit, parmi les prévisions du GIEC, qu’« il y aura peut-être davantage de tsunamis, mais on n’en est pas sûr ! ». Je rappelle que les tsunamis sont créés par les séismes !

(2) C’est l’enfoncement progressif du volcan dû à son propre poids, la ceinture de corail grossit pour rester à la surface.[...]


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 Sujet du message: Re: Réchauffement climatique, une petite question
MessagePosté: Mer 22 Juil 2020 19:03 
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Geopolis a écrit:
Citation:
La prévision-météo est un exercice vieux comme le monde, mais son caractère rationnel et scientifique ne date que de moins d’un siècle.

Pendant longtemps, cette prédiction scientifique s’est effectuée à partir de séries temporelles d’observations, la température et la pluie puis plus tard la pression étant les paramètres les plus souvent mesurés. C’était la météo « classique ».
Sont apparus vers les années 1970 deux outils extraordinaires : les ordinateurs et les satellites d’observation.
Par sa capacité à maîtriser rapidement des calculs compliqués, l’ordinateur a fait penser aux météorologues qu’on pourrait simuler le comportement de l’atmosphère donc naturellement prévoir les changements futurs. […]

Elle s’est effondrée, parce qu’un météorologue du MIT, Edward Lorenz, avait à partir de 1960 entrepris des expériences numériques et montré que la météo était un système chaotique. […] Pour l’illustrer, il utilisa une image frappante : le vol d’un papillon en un lieu changerait le temps qu’il ferait six mois plus tard au même endroit ! […] Pourtant, petit à petit, grâce au soutien qu’apporta à Lorenz le « pape » de la météorologie Jules Charney, la vérité s’imposa, à la fois par l’expérience quotidienne et par les calculs : on ne peut prévoir le temps que trois ou quatre jours à l’avance. Ce sont les phénomènes physiques eux-mêmes qui créent cette complexité et cette incertitude dans le futur. Avoir des ordinateurs plus puissants pour simuler le système n’améliorera pas pour autant la prévision.


C'était peut-être juste en 2007, mais on arrive à faire des prévisions sur 7 jours avec une marge d'incertitude équivalente à celle de 2007 sur 3 jours. En fait, on a amélioré les connaissances sur certains phénomènes, on a pu intégrer des boucles de rétroactions et on a pu diminuer les maillages en multipliant les puissances de calcul. Ce qu'il faut savoir c'est que lorsque l'on fait des prévisions météos on divise le volume a étudier dans des boites. moins on a de puissance de calcul, plus les boites sont volumineuses, par exemple 200 km2 sur une hauteur de plusieurs kilomètres. Mais, si on a plus de puissance de calcul, on peut simuler des boites de 20 km2, voire moins. Et ça change beaucoup, on gagne en finesse de prévision.

Pour le reste, je ne vaisd pas refaire le boulot déjà fait par plus connaisseur du sujet que moi, Jean-Marc Jancovici : ALLEGRE Claude, Ma vérité sur la planète, éditions Plon, 2007

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 Sujet du message: Re: Réchauffement climatique, une petite question
MessagePosté: Mer 22 Juil 2020 23:50 
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Narduccio a écrit:
C'était peut-être juste en 2007, mais on arrive à faire des prévisions sur 7 jours avec une marge d'incertitude équivalente à celle de 2007 sur 3 jours.

Je pense qu'il fait allusion à la base atomique du climat : il suffit d'un électron pour faire basculer une prévision. Celles-ci ne sont toujours pas fiables localement, ou bien les sites météorologiques sont incapables de transcrire fidèlement des prévisions fiables, comme je l'ai constaté durant plusieurs jours ce mois-ci.


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 Sujet du message: Re: Réchauffement climatique, une petite question
MessagePosté: Jeu 23 Juil 2020 00:20 
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On a beaucoup relativisé tout cela. Puis, comme l'écrit Jancovici, Allègre fait l'erreur de confondre climat et météo. On pourra discuter longtemps pour savoir s'il fait l'erreur par méconnaissance, où, si connaissant ses connaissances, il le fait pour enfumer son lecteur. C'est vrai que savoir exactement la météo qu'il fera dans 10 jours, c'est encore hors de portée de nos capacités. Mais, on peut prédire le climat moyen de l'année prochaine ou celui de dans 10 ou 100 ans. Vouloir amalgamer les 2 est une espèces de malhonnêteté intellectuelle.

Par exemple, j'ai un planning cyclique sur une base de 6 semaine. On a donc fait un fichier excel qui permet de savoir le planning d'une équipe particulière à une date donnée. Bref, je suis capable de dire si mon équipe travaille ou pas le 25/12/2020 ou le 25/12/2023. Mais, je serais bien incapable de te dire ce que je vais faire exactement le 25/12/2020 à 9h si mon équipe travaille de matin. Le premier, c'est l'image du climat, la connaissance détaillée de ce que je ferait tel jour à telle heure, c'est l'équivalent de la météo. La méconnaissance précise de la seconde ne présage rien sur la capacité de connaitre la première. Prétendre que c'est le cas est un amalgame de bas-étage qui disqualifie celui qui en use ou en abuse.

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 Sujet du message: Les émissions mondiales de méthane
MessagePosté: Mer 12 Aoû 2020 15:38 
Les émissions mondiales de méthane ont atteint des niveaux inégalées. Les émissions de ce puissant gaz à effet de serre ont explosé depuis les années 2000, alertent les chercheurs du Global Carbon Project. Leur tendance suit les scénarios les plus pessimistes sur le réchauffement climatique de la planète.

Entre 2000-2006 et 2017, les émissions de méthane ont bondi de 9 % par an, soit environ 50 millions de tonnes. Cette hausse, qui mène la planète vers un fort réchauffement, est majoritairement due aux énergies fossiles, à l’agriculture et aux déchets. L’Europe est la seule région qui parvient à diminuer ses émissions.

https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-in ... ds-1223721
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html


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 Sujet du message: Re: Réchauffement climatique, une petite question
MessagePosté: Mer 12 Aoû 2020 16:05 
Le coût des catastrophes climatiques en 2019 est effrayant.
https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-in ... 19-1159099
Les quinze plus grandes catastrophes climatiques de 2019 vont coûter 140 milliards de dollars, selon le bilan annuel très partiel que publie ce vendredi l'ONG Christian Aid. L'Inde et l'Afrique du Sud payent de loin le plus lourd tribut humain.
En tête de ce sinistre hit-parade figurent les incendies qui ont dévasté la Californie, en octobre et novembre 2019, avec un coût estimé à 25 milliards de dollars.


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