Alain.g a écrit:
les juges contestent cette opinion et demandent des moyens.
A l'instar de plusieurs réclamations syndicales administratives, il semble bien que plus on donne les moyens demandés (effectifs, budgets de fonctionnement), moins l'administration paraît efficace.
Et si les moyens appropriés étaient autres, voire idéologiquement réprouvés par les syndicalismes sus-mentionnés ? J'entends, pour les éducateurs, les forces de l'ordre et les magistrats une autorité renforcée sur les individus par des peines plus physiques, voire léthales.
Par exemple, je parierais que les moyens judiciaires émiratis sont beaucoup plus frustres et moins onéreux que ceux des démocraties libérales. Les facteurs criminogènes bien souvent invoqués dans les démocraties libérales sont immenses : la misère y est bien plus importante ; la pauvreté, entendue comme écart de revenus, gigantesque ; l'immigration domine démographiquement largement les nationaux et le niveau d'instruction des habitants est très faible. Pourtant la criminalité pénale y est ténue et on pourrait supposer que si nos délinquants et criminels étaient jugés comme là-bas, notre criminalité diminuerait drastiquement en quelques mois, soit par dissuasion pure, soit par éliminations et incapacitations physiques (peine capitale économique par décapitation, mutilations, ablations, emprisonnements).
De la même manière, nos magistrats ont entravé les autres institutions éducatives par de lourdes sanctions ignorant nos lois (dont celles dites de correction ou de légitime défense permettant d'user de violence pour en empêcher d'autres). On peut pourtant supposer que si nos forces de l'ordre n'usaient ne serait-ce que de légitime violence pour neutraliser les actuelles bandes, ces dernières fanfaronneraient moins. Il en est de même pour les mineurs dans les établissements scolaires si les sanctions physiques y étaient rétablies.
A défaut de pompiers pyromanes, les démocraties libérales n'entretiennent-elles pas des justices criminogènes ?
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On oppose à cela que la férocité des peines n'influe pas sur la criminalité mais que seule la mécanicité des peines importe. Certes, mais il me semble que ladite férocité permettrait peut-être des économies propres à favoriser la mécanicité des peines. Du reste, des coups de fouet émiratis aux emprisonnements français, qui saurait départager le plus dissuasif et le plus économique, autrement dit le plus efficace et utile ?
On oppose à cela les erreurs judiciaires, mais ne peut-on alors minimiser ces dérapages en réservant les châtiments physiques aux récidivistes, dont il est bien moins probable qu'ils soient deux fois condamnés à tort ?
On oppose à cela une imposture intellectuelle et morale qui prétends que les droits de l'Homme, c'est-à-dire une liste de permissions, d'autorisations, de libertés, deviennent des octrois et des dûs inaliénables, et qu'en sont parés ceux mêmes qui rompent ce contrat social et dénient ceux des autres, nonobstant que nos lois en privent pourtant par emprisonnements et amendes les contrevenants, délinquants et criminels.