liop a écrit:
Alors c'est certes une petite révolution de droite, mais parfaitement cohérente.
A l'origine, les Lumières, le libéralisme qui en découle et les Droits de l'Homme qui le résument sont portés par des mouvements politiques plutôt classés à "gauche". Ce n'est qu'avec l'imprégnation des idées marxistes et antilibérales que les "gauches" se sont déportées à "gauche" des valeurs libérales, les remisant aux "centres", voire aux "droites" politiques, surtout après l'effondrement des "droites" réactionnaires et conservatrices.
Panzermeister a écrit:
La question n'est pas tant de savoir (ou d'apprendre) que les chefs d'entreprises et de grands groupes, véritables tyrans (au sens propre) de leurs effectifs
Un tyran est un despote assassin, autoritariste et totalitaire. Le terme est impropre pour qualifier la quasi-totalité des employeurs, avec lesquels on a toujours la liberté de dénoncer son contrat.
De plus, la grande majorité des patrons sont des artisans.
Panzermeister a écrit:
ont de la suite dans les idées, aucune limite de mandat (et donc tout le temps du monde devant eux) pour appliquer leur programme et très peu de personnes pour les contredire.
A part la clique des mafieux, des concurrents et des antilibéraux...
Panzermeister a écrit:
La question n'est pas non plus de se demander si ce sont des 'méchants', puisqu'une entreprise est par nature une entité vouée à l'optimisation du profit.
Je trouve que la moraline anti-patronale est plus "méchante", soit amorale, que tout ce que les entrepreneurs, même les plus aveugles, ont pu réaliser depuis que les ateliers de silex et les fermes néolithiques existent.
Panzermeister a écrit:
La question est de savoir, en ces temps où les idéaux (du genre socialisme, communisme, république, fédéralisme) se sont évanouis peu à peu (ça a commencé en 1989-90...), comment rapatrier du pouvoir de décision pour les personnes modestes et sans réseaux, et surtout sans capitaux faramineux...
Outre que le socialisme a créé, intentionnellement ou naïvement, plus de misère et de malheurs que le libéralisme et l'entrepreneuriat qu'il dénonçait, son évanouissement est corrélé avec une démultiplication des richesses matérielles mondiales.
Par ailleurs, l'alternative socialiste consistait moins à proposer un autre modèle économique qu'à menacer de lâcher les chars soviétiques - avatars de criminels nihilistes - pour sommer les grandes fortunes à lâcher du lest, même dans la tête de certains militants communistes d'alors.
Panzermeister a écrit:
Puisque l'or est le nerf de la guerre, faut-il partir en guerre sans or ?
La réalité est peut-être pire que vous ne croyez : on a démultiplié et diffusé l'or sans guerres à mener.
liop a écrit:
Citation:
La question est de savoir, en ces temps où les idéaux (du genre socialisme, communisme, république, fédéralisme) se sont évanouis peu à peu (ça a commencé en 1989-90...), comment rapatrier du pouvoir de décision pour les personnes modestes et sans réseaux, et surtout sans capitaux faramineux...
Je suis bien d'accord avec vous, seulement il s'agit là d'un questionnement "classique" qui a souvent, la plupart du temps, débouché sur les problématiques de mise en place de contre-pouvoir institutionnels, ou bien d'indépendance, dont à elles deux un débat passionnel et purement idéologique est né.
Même avec les armes et l'arbitraire, les despotismes ont toujours succombé devant la libre-entreprise, qu'ils les aient chassées au profit de rivaux ou se soient démunis de leurs bénéfices.