Vitalis a écrit:
L'une des raisons de la forte productivité en France n'est-elle pas que les gens craignent de perdre leur travail et font donc le maximum ?
Non, passé un certain seuil, le stress agit comme l'impôt : il réduit le bénéfice possible.
La
productivité horaire française est forte. Elle est par rationalisation et optimisation des heures ouvrées, notamment grâce à l'annualisation du temps de travail apporté par les 35 heures dans les grandes industries (suppression des heures supplémentaires et des heures chômées).
Mais comme les Français travaillent peu d'heures par semaine, mois et année, leurs productivités hebdomadaire, mensuelle et annuelle ne sont pas mirobolantes.
Zadrobilek a écrit:
Citation:
Pour s'en sortir, il suffit à la France de poser son enclume (Code du travail, taux de prélèvements exagérés, abus sur les redistributions sociales, parasitisme des fonctionnaires n'apportant aucune valeur ajoutée...).
Hum, cette évolution brutale aurait comme conséquence une instabilité politique suffisamment durable pour accentuer le retard français. D'un point de vue purement pragmatique, je doute que le remède de cheval soit le plus efficace.
Ca dépend qui le demande. Nous n'en sommes pas encore au retard des Allemands de l'Est face aux Allemands de l'Ouest, ni des Chypriotes turcs face aux Chypriotes grecs, mais quand l'écart économique devient insupportable, la démagogie et l'idéologie s'enrhument.
Narduccio a écrit:
C'est plus de 20 ans que la mondialisation est en marche. Les Français achètent massivement des biens à l'étranger, mais en contrepartie, si on n'en vendait pas, cela fait 20 ans que nous serions dans une situation intenable.
Pourquoi "en contrepartie" ? Si les étrangers nous vendent des produits, c'est bien parce qu'ils gagnent à l'échange. Et si les Français achètent des produits étrangers, c'est aussi parce qu'ils gagnent à l'échange.
Les seules importations enrichissent donc la France et l'étranger. C'est également le cas des seules exportations, qui n'auraient lieu si personne n'y gagnait quoi que ce soit.
L'exportation et l'importation nous enrichissent donc l'une et l'autre, et se dynamisent par ailleurs mutuellement sans que l'une ait à jouer la contrepartie de l'autre.