Le prix du pétrole vient de s'écrouler. Les USA produisent beaucoup de gaz et les pays de l'Opep n'ont pas ajusté leurs productions pour maintenir les cours. Certains analystes laissent entendre qu'il y a une entente pour mettre en difficulté Poutine en diminuant ses entrées de numéraire. Les monarchies du Golfe voulant le punir de son soutien à la Syrie et les américains de ce qui se passe en Ukraine.
Mais pour d'autres, en laissant les prix s'écrouler, l'Opep - qui produit à 25-30$ - rend le pétrole arctique non rentable. Or, les USA produisent, eux-aussi du pétrole arctique en Alaska, à 75-80$. Mais, pour certains, les américains pourraient vendre à perte pendant quelques mois plutôt que de fermer des puits, cela leur coûterait moins cher. Et puis, l'URSS aurait besoin d'un pétrole à 110$ le baril pour équilibrer son budget...
Les Echos : Le prix du baril de pétrole va encore baisser.Les Echos a écrit:
Reste une 3e hypothèse. La Russie a besoin d’un baril à 110 dollars pour boucler son budget, le Venezuela de 120, l’Iran de 140 ! Trois pays qui sont, ou ont été, dans la ligne de mire des États-Unis se retrouvent affaiblis. À cela s’ajoutent les retombées positives pour une Europe dont la santé inquiète les États-Unis. Revancharde, pragmatique, l’Amérique se satisfait parfaitement des nouveaux standards des prix du pétrole et pourrait même encore consentir à ce qu’ils tombent jusqu’à 70 $.
Les USA font peut-être plus pour la relance d'un de leur client, l'Europe que les Européens eux-mêmes.