Narduccio a écrit:
Savez-vous que la dette anglaise contactée suite aux guerres napoléoniennes court encore...
A cause de la guerre contre la France, il a fallu s'endetter. Cela était sans doute nécessaire aux yeux des Anglais. Cette situation a eu des conséquences fâcheuses, notamment la hausse des impôts et la baisse des dépenses publiques.
Si la guerre entre la GB et la France avait pu être évitée, vous imaginez les avantages économiques d'une faible dette.
La dette britannique était énorme, le problème a été géré en grande partie par les impôts et la croissance économique. Au 19è siècle, la croissance était forte dans certains pays européens, et notamment la GB. Vous imaginez le naufrage si la croissance avait été faible... La dette aurait-elle été « soutenable » ?
Narduccio a écrit:
Savez-vous que la dette anglaise contactée suite aux guerres napoléoniennes court encore... D'ailleurs, c'est le meilleur cas d'espèce pour les préteurs, une dette jamais remboursée, c'est une rente garantie.
Les signataires de la tribune, par exemple Jézabel Couppey-Soubeyran, considèrent que la plupart des pays européens ne peuvent pas augmenter leur dette puisqu'elle est déjà trop élevée (ratio 120% pour la France en 2021). Alors comment va-t-on faire pour empêcher la hausse de la fiscalité, et surtout comment va-t-on financer les gigantesques investissements pour la transition énergétique ?
Faut-il renoncer à la transition énergétique ?
Narduccio a écrit:
Donc, tous les prêteurs rêvent que les États ne remboursent jamais leurs dettes, tant qu'ils peuvent en payer le service.
L'annulation de la dette détenue par la BCE permettrait à la France, l'Espagne, l'Italie, le Portugal d'avoir un ratio dette/Pib relativement faible. Tout est relatif. J'entends dire que si la dette française est soutenable à 100% du Pib, elle sera soutenable également à 120%. Je doute que les signataires de la tribune se laissent convaincre par cette argumentation.
Si la BCE refuse d'annuler ses créances vis-à-vis des États, je souhaite bon courage aux gouvernements qui veulent gérer un haut niveau de dette sans hausse d'impôts ni baisse des dépenses sociales.
Puisque les promesses n'engagent que ceux qui y croient, les gouvernements peuvent promettre aux électeurs une politique budgétaire sans hausse d'impôts ni baisse des dépenses.