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 Sujet du message: Re: L'impact du Covid-19 sur les économies mondiale et nationale
MessagePosté: Ven 10 Avr 2020 18:40 
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Je n'ai pas non plus la réponse à cette question : le Royaume-Uni devra-t-il encore plus regretter le Brexit ?


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 Sujet du message: Re: L'impact du Covid-19 sur les économies mondiale et nationale
MessagePosté: Sam 11 Avr 2020 00:20 
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Geopolis a écrit:
Je n'ai pas non plus la réponse à cette question : le Royaume-Uni devra-t-il encore plus regretter le Brexit ?


Pour l'instant, le Brexit n'a pas encore eu d'effets réels, puisque la séparation effective aura lieu à la fin de l'année. Les britanniques ont juste cessé de participer aux réunions européennes. Mais, il y a un point sur lequel on a déjà des certitudes, ils ne devront pas recevoir d'argent du plan de relance européen. Donc, ils devront compter sur leurs ressources seules pour relancer leur économie.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable


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 Sujet du message: Re: L'impact du Covid-19 sur les économies mondiale et nationale
MessagePosté: Dim 12 Avr 2020 20:47 
Narduccio a écrit:
il y a un point sur lequel on a déjà des certitudes, ils ne devront pas recevoir d'argent du plan de relance européen. Donc, ils devront compter sur leurs ressources seules pour relancer leur économie.


Le plan européen ne coutera pas un seul centime à la GB.
Les Britanniques, et notamment la plupart des Anglais, ne veulent pas payer pour les pays du sud de l'Europe.


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 Sujet du message: Europe et RU
MessagePosté: Dim 12 Avr 2020 21:04 
Geopolis a écrit:
Je n'ai pas non plus la réponse à cette question : le Royaume-Uni devra-t-il encore plus regretter le Brexit ?

Les Britanniques, et notamment les Anglais, ne regrettent pas tous le Brexit. Des millions d'Anglais pensent que c'est mieux ainsi.
La crise sanitaire frappe durement les pays du sud de l'Europe.

Les pays les plus affectés par le virus, en particulier l’Italie, réclament la création d’un instrument de dette commun - sous la forme d’euro-obligations parfois appelées “coronabonds” ou “eurobonds”- destiné à relancer l’économie sur le long terme une fois la crise passée. Parmi ces pays figurent aussi l’Espagne, la France, ainsi que la Grèce, Malte, le Luxembourg ou l’Irlande.

Un article du Huffingtonpost : https://www.huffingtonpost.fr/entry/cor ... d10a6c2d40

Dans l'article : La mutualisation des dettes constitue une ligne rouge pour Berlin et La Haye, qui refusent de s’engager dans un emprunt commun avec des Etats très endettés du Sud, qu’ils jugent laxistes dans leur gestion. Le Danemark, l’Autriche, la Suède et les pays baltes sont dans leur camp, a indiqué une source européenne.


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 Sujet du message: Re: L'impact du Covid-19 sur les économies mondiale et nationale
MessagePosté: Dim 12 Avr 2020 21:25 
Geopolis a écrit:
Comme précisé dans un autre sujet, les pronostics économiques, optimistes ou pessimistes, ont été invalidés par la pandémie en cours, totalement imprévue. Quels en seront les effets ?


En effet les prévisions sont invalidées. Les experts attendaient une croissance modérée (mais positive) en zone euro.
Les effets de la pandémie sur l'économie sont considérables à partir du mois de mars.
En France, la situation est difficile. C'est peut-être pire dans certains pays.

Le 8 avril une dépêche AFP est publiée.

CORONAVIRUS - Le produit intérieur brut (PIB) français a chuté d’environ 6% au premier trimestre 2020, plombé par l’épidémie de nouveau coronavirus qui a mis une grande partie de l’économie à l’arrêt et plonge le pays en récession, selon une estimation, publiée ce mercredi 8 avril par la Banque de France.
Cette estimation correspond à la pire performance trimestrielle de l’économie française depuis 1945. Le PIB s’étant déjà replié de 0,1% au quatrième trimestre, selon les dernières données de l’institut national des statistiques Insee, la France est donc techniquement en récession.
L’activité a notamment été inférieure d’environ un tiers (-32%) à la normale sur les quinze derniers jours de mars, selon l’évaluation de la Banque de France, issue d’une enquête réalisée auprès de 8.500 entreprises.
“Il faut remonter au 2e trimestre 1968, marqué par les événements du mois de mai, pour retrouver une baisse trimestrielle de l’activité du même ordre de grandeur”, mais quand même inférieure, détaille-t-elle dans sa note de conjoncture. Le PIB avait alors chuté de 5,3%.
Dans la lignée des estimations de l’Insee, la banque centrale française estime que chaque quinzaine de confinement entraîne un recul de 1,5% du PIB sur un an.
Mais elle prévient que ce chiffre “ne doit pas être extrapolé abusivement”, l’intensité des effets du confinement pouvant évoluer à mesure qu’il s’allonge. Commencé le 17 mars, il doit durer au moins jusqu’au 15 avril.
L’analyse de la Banque de France confirme que la plupart des secteurs économiques ont connu de fortes et brutales pertes d’activité, les plus touchés étant ceux de la construction, du commerce, des transports, de l’hébergement et de la restauration.
Pour matérialiser ce recul, elle a notamment pris en compte les jours durant lesquels les entreprises ont dû cesser leur activité durant la dernière quinzaine de mars.
Dans les services marchands, les entreprises ont ainsi connu en moyenne 6 jours de fermeture exceptionnelle, mais cela monte à 14 jours pour la restauration et à 13 pour les entreprises d’hébergement. Soit une inactivité quasi-totale.
A l’inverse, les services aux entreprises s’en sortent mieux, avec seulement un à trois jours de fermeture.
L’industrie est aussi touchée, avec en moyenne 5 jours de fermeture exceptionnelle sur la période. Et les sites de production ont tourné en moyenne à 56% de leur capacité en mars, contre 78% en février.
Mais ce taux est tombé à 41% dans l’automobile et à 46% dans la métallurgie, alors que la pharmacie (79%) ou l’industrie agroalimentaire (71%) ont mieux résisté.


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 Sujet du message: Re: L'impact du Covid-19 sur les économies mondiale et nationale
MessagePosté: Dim 12 Avr 2020 22:15 
https://www.lesechos.fr/economie-france ... ce-1193378
Le recours au chômage partiel concerne plus d'un salarié sur quatre, selon le dernier décompte communiqué mercredi 8 avril par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. La hausse des demandes est vertigineuse mais est encouragée par le gouvernement pour protéger l'emploi quoi qu'il en coûte.


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 Sujet du message: Re: L'impact du Covid-19 sur les économies mondiale et nationale
MessagePosté: Dim 12 Avr 2020 23:50 
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Arkoline a écrit:
Narduccio a écrit:
il y a un point sur lequel on a déjà des certitudes, ils ne devront pas recevoir d'argent du plan de relance européen. Donc, ils devront compter sur leurs ressources seules pour relancer leur économie.


Le plan européen ne coutera pas un seul centime à la GB.

Les Britanniques, et notamment la plupart des Anglais, ne veulent pas payer pour les pays du sud de l'Europe.


Dites, vous aimez prendre les gens pour des cons ? Dans ce cas, j'ai un scoop pour vous, les Européens ne dépenseront pas un centime pour soutenir le Royaume-Uni. C'est aussi vrai que ce que vous avez écrit, et ce n'est pas plus intelligent.

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 Sujet du message: Re: L'impact du Covid-19 sur les économies mondiale et nationale
MessagePosté: Sam 18 Avr 2020 23:00 
Les ménages français épargnent en moyenne la moitié de leur revenu disponible en période de confinement. Bercy et les économistes redoutent que cette épargne forcée se transforme en épargne de précaution si le chômage grimpe et les incertitudes sanitaires ne sont pas levées.


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 Sujet du message: Le taux d'épargne a bondi
MessagePosté: Dim 19 Avr 2020 19:39 
Les encours du livret A et du LDDS ont augmenté. Ce refuge vers l'épargne pourrait se faire « au détriment du financement de l'économie » a déclaré Bruno Le Maire devant la commission des finances de l'Assemblée nationale, où il présentait le deuxième projet de loi de finances rectificative avec de nouvelles aides d'urgence à l'économie pour faire face à l'épidémie de coronavirus.

Ce que dit le journaliste Guillaume de Calignon dans Les Echos :
Citation:
Publié le 17 avr. 2020
C'est l'une des grandes interrogations des décideurs économiques en ce moment. Comment vont se comporter les consommateurs quand le confinement aura pris fin ? Aujourd'hui, à part les dépenses contraintes telles que les loyers, les abonnements Internet et mobile, les assurances et l'alimentation, les Français ne peuvent guère dépenser.
Comme les revenus de nombreux salariés se maintiennent à peu près et ceux des retraités sont stables, le taux d'épargne, qui était déjà élevé, a bondi. Alors qu'en février 2020, les Français avaient déposé sur le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) 1,5 milliard d'euros, ils ont déposé 3,8 milliards d'euros sur le seul mois de mars.


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 Sujet du message: Environ 65 % de la capacité habituelle
MessagePosté: Lun 20 Avr 2020 21:08 
Le 26 mars dans le Figaro :
Citation:
L’activité économique paie un lourd tribut aux mesures de confinement. Depuis le 17 mars (et même le 15 mars, avec la fermeture de la plupart des commerces), de très nombreuses entreprises ont été obligées de rétrograder de plusieurs vitesses, voire de baisser le rideau. Selon l’Insee, l’économie tricolore évolue actuellement à seulement 65 % de sa capacité habituelle. «Ce que nous présentons aujourd’hui est fragile, susceptible d’être révisé, prévient toutefois Jean-Luc Tavernier, le directeur général de l’institut statistique. D’abord parce que nos méthodes dans une telle situation ne sont pas éprouvées : c’est inédit dans l’histoire de l’Insee. C’est fragile aussi parce que la situation elle-même est très évolutive.»


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