Tonnerre a écrit:
En plus des langues-stars, anglais, espagnol, arabe et chinois, français, japonais et russe, certaines langues utilisées par des groupes numériquement plus restreints mais occupant des zones d''importance géostratégique majeure sont maintenant très en demande (du moins aux Etats-Unis) et permettent de trouver un emploi dans diverses instances, tant privées que gouvernementales--et plus seulement les Nations Unies ou la NSA.
C'est aussi le cas en Europe lors de l'intégration d'un nouveau pays. Il faut traduire dans la langue de ce pays tous les documents européens valides. Et ça fait un boulot de plus en plus important. Dans certains cas, il a fallu allonger le délais : il n'y avait pas assez de traducteurs pour réaliser le travail.
Les entreprises qui cherchent à se développer à l'international écrivent de plus en plus de documents directement en anglais, ce qui donne parfois des histoires un peu cocasses. Areva et EDF, deux sociétés françaises, alliées à l'époque avec l'allemand Siemens ont développé l'EPR. Mais, EDF a eu du mal à traduire à temps pour le démarrage de l'EPR français toute la documentation ... Quand à traduire ces très nombreux documents en Finlandais ce fut une gageure qui failli coûter cher à Areva.