Narduccio a écrit:
Vous êtes en été, il fait 40°C à l'ombre. En fait, votre thermomètre indique exactement 40,3°. Mais, vous vous rendez compte que l'hôtelier, pour diverses raisons, à trafiqué les repères et qu'il ne fait que 39,9°C. Alors, fâché, vous remontez dans votre chambre et vous sortez votre manteaux, une paire de gants et un bonnet parce qu'il ne fait pas plus de 40°C ?
Non, non. Par contre je change de thermomètre
Narduccio a écrit:
Dé là à aller dire que les théories de changement climatiques ont reçus un coup mortel ...
Le coup mortel dont je parle est bien entendu médiatique. Voici la citation intégrale:
Lord_Akhen@ton a écrit:
Le climategate a porté un coup mortel aux théories du changement climatique. Désormais, même si une étude sérieuse est publiée, il y aura toujours un doute. Les climato-sceptiques ont donc repris du poil de la bête.
Attention toutefois à ce que l'inertie médiatique ne nous conduise pas à un inversement radical de la situation, qui nous ferait passer du greenwashing à l'inconscience la plus ridicule vis à vis des enjeux environnementaux et plus largement de développement durable.
Cela dit, même lorsqu'ils étaient en odeur de sainteté, les enjeux environnementaux n'avaient guère produit de réformes efficaces. Kyoto fut un échec retentissant notamment du fait que les USA et les principaux pays émergents n'en sont pas signataires. En France, le "bonus écologique" est une vaste blague qui conduit à la multiplication des véhicules diesels entrainant une hausse non négligeable de la pollution aux micro-particules. Bref, on a du soucis à se faire, quelque soit la posture dominante.
Lord_Akhen@ton
Je pense que vous n'aviez pas eu le texte intégral et puisque je n'interviens pas ici depuis longtemps je le précise clairement:
_Je suis pour une véritable prise en charge des questions environnementales et plus généralement pour l'instauration de mesures politiques de développement durable (économie - social - environnement).
_En revanche je suis contre le
greenwashing, le catastrophisme écologique médiatique et les prédictions apocalyptiques. Tout comme je suis contre les mesures politiques opportunistes type """"bonus écologique"""" sus-cité qui sont contreproductives et ont des effets directs en matière de pollution aux particules. Étant étudiant, je vis en ville et croyez moi mon asthme se rappelle à mon bon souvenir régulièrement.
De plus je suis issu d'une formation scientifique puisque j'ai un Bac S, mention Science de l'ingénieur avec une spécialité Physique Chimie, bien que je me sois depuis réorienté vers les sciences humaines. Je suis désolé mais modifier des résultats pour qu'ils collent au modèle n'est pas une démarche scientifique. Si les résultats ne collent pas il faut repenser le modèle, pas modifier les résultats. Il y a de grands spécialistes de ces questions hors GIEC, qu'ils soient sceptiques ou non, et je pense qu'il serait temps de repenser la recherche sur ce thème, peut être avec plusieurs organismes différents.
En attendant un article de France 24:
France24 a écrit:
L'ONU place le Giec sous surveillance
L'ONU a demandé à une organisation scientifique de renom basée aux Pays-Bas de superviser les travaux du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), dont les récentes erreurs ont ravivé les critiques des climato-sceptiques.
AFP - L'ONU a chargé mercredi une organisation scientifique internationale de renom de superviser les travaux de son organe spécialisé sur l'évolution du climat, récemment critiqué pour des erreurs, tout en réaffirmant la réalité du réchauffement climatique.
Le secrétaire général, Ban Ki-moon, a annoncé avoir demandé au Conseil inter-académique (InterAcademy Council, IAC), basé aux Pays-Bas, d'effectuer une étude "sur les procédures et méthodes" suivies par le Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec).
Celui-ci, lauréat du prix Nobel de la Paix et dont les recherches servent de base à la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (UNFCCC), a été attaqué par les sceptiques du réchauffement climatique après avoir reconnu avoir commis une "regrettable erreur" en affirmant dans un rapport en 2007, que les glaciers de l'Himalaya "pourraient disparaître d'ici 2035, voire avant".
Son directeur, l'Indien Rajendra Pachauri qui préside par ailleurs une société de conseil, a aussi été accusé d'être en position de conflit d'intérêt, ce qu'il dément.
"Que ce soit bien clair: la menace posée par le changement climatique est réelle. Rien de ce qui a été affirmé ou révélé dans les médias récemment ne modifie le consensus scientifique de fond sur le changement climatique", a affirmé M. Ban à la presse.
"Et cela ne diminue pas non plus l'importance du travail du Giec", a-t-il ajouté.
Reconnaissant l'existence "d'un petit nombre d'erreurs" dans le rapport de 2007, M. Ban a affirmé n'avoir vu "aucune preuve crédible qui permette de remettre en cause ses conclusions". Ce rapport affirmait que les activités humaines étaient pour une large part responsables du réchauffement.
"Nous devons agir sur la base des meilleures données scientifiques possible. Nous devons assurer une totale transparence, exactitude et objectivité et minimiser le potentiel d'erreur", a cependant dit M. Ban pour expliquer sa décision.
A ses côtés, M. Pachauri a indiqué que le Giec travaillait à son 5e rapport, qui devra "satisfaire à des critères scientifiques objectifs, crédibles et solides".
Affirmant que son groupe était "réceptif et sensible" aux récentes critiques, il a salué la décision de M. Ban qui permettra au Giec de "renforcer le processus de préparation de ses rapports".
Il a lui aussi réaffirmé cependant que les erreurs commises ne remettaient pas en cause les conclusions passées des travaux du Giec.
L'ONU avait annoncé le 26 février à Nusa Dua (Bali, Indonésie) son intention de "solidifier" les recherches sur lesquelles se base l'UNFCCC, pour tenter de calmer la polémique sur les travaux du Giec, surtout présente aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
L'IAC, dont le secrétariat est à Amsterdam, produit des rapports sur les grandes questions scientifiques, technologiques et sanitaires de notre temps à l'intention des gouvernements et des organisations internationales.
Son conseil de direction se compose notamment des présidents de 15 académies des sciences de différents pays.
Son co-directeur, Robbert Dijkgraaf, a déclaré à la presse que la tâche de l'IAC sera d'assurer qu'à l'avenir, les Etats recevront du Giec "des conseils scientifiques bien fondés".
Soulignant que l'IAC se bornerait à recommander des améliorations des procédures du Giec, il a fixé à fin août la date de remise de son rapport.
SourceLord_Akhen@ton