Le problème, c'est qu'un certain consensus sé faisait sur cette crise climatique. Or, la crise économique met bien à mal ce consensus.
Il faut faire des économies d'énergies ? Le pétrole baisse et de nombreuses personnes qui envisageaient de le faire ne vont plus trouver de raisons pour le faire ....
Il fallait investir pour économiser ? L'accès au crédit devenant plus difficile et voilà des travaux qui vont sûrement être déportés de 2 ou 3 ans.
Il faut développer les transports en communs ? L'argent disponible du gouvernement ne vas plus que dans une seule direction: sauver l'économie française.
On pourrait continuer longtemps. Mais la situation actuelle va retarder la mise en œuvre de bien des mesures de quelques années.
Ensuite, il y a le soucis de l'interaction entre les 2 crises sur certains pays. Un pays économiquement fragile et qui a des problèmes environnementaux pouvait espérer recevoir des aides au niveau mondial pour obtenir des aides et diminuer son emprise sur son environnement. Or, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il n'aura d'autre choix que d'accroitre son empreinte environnementale et parfois, tant pis pour les voisins ! Au risque de voir ces voisins lui déclarer la guerre.
L'eau va sûrement être une ressource précieuse dans bien des pays du monde. On craignait des guerres de l'eau ? Elles n'auront peut-être pas lieu parce que les pays concernés seront trop pauvres pour se lancer dans une guerre. Mais, on trouve souvent de l'argent pour payer des armes, plus facilement que pour payer à manger à son peuple.
De plus, certains mécanismes mis en place pour permettre d'aider les pays en voie de développement comme les quotas de CO2 sont en train de s'écrouler du fait de la crise.
Tous les indicateurs sur le marché énergétique sont à la baisse :
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