On considère que les conséquences sur les populations seraient déjà considérables pour un dépassement de +2°C. Or, du fait de la non-réalisation des objectifs prévus dans les accords internationaux, ces +2°C sont déjà considérés comme acquis à l'horizon 2100, voire avant.
Après, il y a des débats d'experts pour savoir comment cela va se répercuter pour chaque région particulière. Par exemple, selon certains experts, la Sibérie pourrait devenir un grenier à blé capable de nourrir 2 ou 3 continents. D'autres mettent en avant des problèmes de disponibilité de l'eau dans certaines zones éloignées de mers ou d'océans. Et d'autres prétendent qu'en fait, le déplacement de la mousson et la présence de la chaine de l’Himalaya pourrait transformer d'autres zones en marécages.
Il semble aussi acquis qu'il sera très dangereux de vivre près des littoraux et que de nombreuses terres ou îles seront submergées par la montée des eaux. Certaines populations de l'Océanie ou de l'Océan Indien ont déjà demandé qu'on étudie leur survie. Ils proposaient de pouvoir disposer de territoires dans des zones inhabitées ou sous-habitées de l'Australie pour y déménager leurs populations, et continuer à rester des nations. L’Australie a répondu qu'elle serait enchantée d’accueillir des migrants qui correspondent à ses critères, mais qu'il était hors de question qu'elle abandonne des parts de ses prérogatives nationales sur son territoire.
D'autres pays, comme le Japon, ont décidé de rehausser des ilots risquant d'être submergés pour qu'ils puissent continuer d'exploiter les ressources naturelles des zones définies part le droit international.
_________________ Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable
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