La déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 est un texte qui n'a quasiment aucune portée juridique. Si d'ailleurs c'était le cas, ce serait croquignoles que de voir comment il est respecté en Chine, en Corée du Nord, en Arabie Saoudite, et dans un paquet d'autres pays membres de l'ONU.
http://www.vie-publique.fr/decouverte-i ... -1950.htmlLa déclaration de référence, en France, c'est celle de 1789 qui figure au préambule de notre constitution et qui a la même valeur normative que la constitution elle-même.
Et la charte des nations unies reconnaît et proclame le principe de souveraineté des Etats.
En droit français (article 10 de la DDHC de 1789), la croyance religieuse relève de la catégorie juridique des opinions. Il y a des opinions religieuses comme il y a des opinions politiques, philosophiques, artistiques, ... etc. Elles peuvent s'exprimer pour autant qu'elles ne troublent pas l'ordre public établi par la loi.
La loi sanctionne l se opinions appelant au meurtre ou à la violence.
A ce titre, un ministère public qui serait cohérent et courageux traînerait en Justice tous les auteurs de propos islamistes appelant à la haine, à la ségrégation, à la soumission des "infidèles" et les juges du sitribunal get condamneraient les accusés s'ils'avaiét le même courage et la même cohérence.
Et au delà de la lettre, il y a l'esprit.
Notre pays n'est pas "la république". Il n'est pas une république éthérée, hors sol. Parce que des républiques, il y en a un paquet sur terre.
Notre pays est la France, confère l'article 1er de notre constitution. Notre pays à son identité, ses valeurs qui lui permettent de faire communauté nationale. Etre français, c'est respecter ces valeurs, au moins formellement. Les rejeter au point de vouloir se comporter en national d'un Etat étranger, c'est renoncer objectivement à sa nationalité française. Ce que notre code civil a d'ailleurs logiquement prévu.