Narduccio a écrit:
Paul Ryckier a écrit:
Excuses Aigle: Correction:
"Et aujourd'hui la région flamande veut encore toujours plus. "
ça doit être "nationalistes flamands" au lieu de "la région flamande"
Cordialement, Paul.
J'ai noté de telles démarches de "toujours plus" dans le cas de nombreux mouvements régionalistes. Au début, il ne semblent demander que plus de respect et une meilleure reconnaissance. Puis, ils s'engagent de plus en plus résolument dans des démarches où les "autres" sont exclus et où ils réclament sans cesse plus d'autonomie, puis une indépendance complète. Or, les leçons de l'histoire montrent que les petites structures résistent moins bien aux périodes difficiles. Les premières démarches de la monarchie française pour que cessent les famines a été d’organiser des achats de nourriture dans les régions voisines en excédents et de les distribuer au régions en difficulté ... Sauf erreur de ma part, il me semble que les premières démarches dans ce sens datent du XVème siècle. Vers 1830, le gouvernement de Louis-Philippe ira acheter du blé en Russie ...
Une partie des régionalistes pensent que la culture vaut plus que la moyenne des cultures de l’État dans lequel ils se sentent dilués. Sur Passion-Histoire, nous avons eu des interventions très virulentes d’identitaires lorrains qui estiment que l'intégration à la France c'est faite en dehors du droit international de l'époque, et de toutes les époques
Et que Louis XIV et Turennes sont responsables d'un génocide contre le peuple lorrain ... Ils devraient s'intéresser au sort de certaines régions germaniques, dont l'Alsace et du sort des populations des campagnes de ces régions au cours de la guerre de trente ans. Les urbains résistèrent mieux derrière leurs murs.
Maintenant que l'on s’intéresse un peu à ce qui s'est passé en Catalogne, on découvre que l'une de leurs premières actions a été de réécrire à leur sauce les livres de l'enseignement de l'histoire. Peut-être qu'il fallait rééquilibrer certaines choses. Mais remplacer des embellissements par des quasi-mensonges ... Je note des démarches similaires dans certains alsatiques, où l'histoire de l'Alsace y est écrite comme si celle-ci fut toujours un pays heureux quand elle était sous domination germanique et que les fauteurs de troubles sont les français. Pour cela ils gomment l'embellie économique suite à l'union alsacienne faite après 1648 et l'annexion française. Sachant que l'Alsace n'avait jamais été unie avant cette date et que l'un des sports des alsaciens du nord durant l'époque médiévale a été d'aller taper sur la tête des alsaciens du sud. Ceux-ci s'empressant de leurs rendre la pareille dès qu'ils en avaient l'occasion. Bref, de tous temps, le pire ennemi, c'est le voisin
Narduccio a écrit:
Paul Ryckier a écrit:
Excuses Aigle: Correction:
"Et aujourd'hui la région flamande veut encore toujours plus. "
ça doit être "nationalistes flamands" au lieu de "la région flamande"
Cordialement, Paul.
J'ai noté de telles démarches de "toujours plus" dans le cas de nombreux mouvements régionalistes. Au début, il ne semblent demander que plus de respect et une meilleure reconnaissance. Puis, ils s'engagent de plus en plus résolument dans des démarches où les "autres" sont exclus et où ils réclament sans cesse plus d'autonomie, puis une indépendance complète. Or, les leçons de l'histoire montrent que les petites structures résistent moins bien aux périodes difficiles. Les premières démarches de la monarchie française pour que cessent les famines a été d’organiser des achats de nourriture dans les régions voisines en excédents et de les distribuer au régions en difficulté ... Sauf erreur de ma part, il me semble que les premières démarches dans ce sens datent du XVème siècle. Vers 1830, le gouvernement de Louis-Philippe ira acheter du blé en Russie ...
Une partie des régionalistes pensent que la culture vaut plus que la moyenne des cultures de l’État dans lequel ils se sentent dilués. Sur Passion-Histoire, nous avons eu des interventions très virulentes d’identitaires lorrains qui estiment que l'intégration à la France c'est faite en dehors du droit international de l'époque, et de toutes les époques
Et que Louis XIV et Turennes sont responsables d'un génocide contre le peuple lorrain ... Ils devraient s'intéresser au sort de certaines régions germaniques, dont l'Alsace et du sort des populations des campagnes de ces régions au cours de la guerre de trente ans. Les urbains résistèrent mieux derrière leurs murs.
Maintenant que l'on s’intéresse un peu à ce qui s'est passé en Catalogne, on découvre que l'une de leurs premières actions a été de réécrire à leur sauce les livres de l'enseignement de l'histoire. Peut-être qu'il fallait rééquilibrer certaines choses. Mais remplacer des embellissements par des quasi-mensonges ... Je note des démarches similaires dans certains alsatiques, où l'histoire de l'Alsace y est écrite comme si celle-ci fut toujours un pays heureux quand elle était sous domination germanique et que les fauteurs de troubles sont les français. Pour cela ils gomment l'embellie économique suite à l'union alsacienne faite après 1648 et l'annexion française. Sachant que l'Alsace n'avait jamais été unie avant cette date et que l'un des sports des alsaciens du nord durant l'époque médiévale a été d'aller taper sur la tête des alsaciens du sud. Ceux-ci s'empressant de leurs rendre la pareille dès qu'ils en avaient l'occasion. Bref, de tous temps, le pire ennemi, c'est le voisin
Cher Narduccio, complètement d'accord avec votre premier paragraphe
"Une partie des régionalistes pensent que la culture vaut plus que la moyenne des cultures de l’État dans lequel ils se sentent dilués. Sur Passion-Histoire, nous avons eu des interventions très virulentes d’identitaires lorrains qui estiment que l'intégration à la France c'est faite en dehors du droit international de l'époque, et de toutes les époques
Et que Louis XIV et Turennes sont responsables d'un génocide contre le peuple lorrain ... Ils devraient s'intéresser au sort de certaines régions germaniques, dont l'Alsace et du sort des populations des campagnes de ces régions au cours de la guerre de trente ans. Les urbains résistèrent mieux derrière leurs murs."
Narduccio, je suis sur un petit forum (une dozaine de contribuants) anglophone et en discutant le Brexit, les passions parfois s'élèvent entre des Anglais, un Irlandais résidant en Norvège, une Écossaise, un Danois, une Australienne résidant d'une île grecque et devenue Greque je pense et moi un Belge et un Anglais résidant dans "la Catalogne française"
. Par exemple maintenant sur "la constitution" et "la constitution non écrite" du Royaume Uni...Concernant la question écossaise je dois dire que je pense que tout cas est différent...par exemple on ne peut pas comparer la Lorraine dans la France (mon ami Isleifson/Laumesfeld de la Lorraine tudesque sera intéressé dans ce débat ici) avec la Belgique ou l'Écosse. En Écosse par exemple le rapport entre les nombre des populations des deux entités est autre qu'en par exemple en Belgique et on a tant d'autres différences.
Par exemple la population de la Belgique est déja ensemble officiellement depuis la paix de Westphalie en 1648, mais c'est seulement dans la 19ème siècle que "les Flamands" (le partie néerlandophone en Belgique et pas "les Flamands du Comté de Flandres d'antan) ont créé leur "roman national" et je pense que les Écossais avaient déja une identité plus antérieur pour construire leur "roman national" dans le 19ème siècle.
Votre dernier paragraphe.
Oui voir mon commentaire en haut: "le roman national"
Mais ce que vois est qu'on est dans le 21ème siécle et il agissent comme ils sont encore dans le 19ème siècle. Je pense qu'il ne réalisent pas ce qui est changè pendant ces deux siècles.
Cordialement, Paul.