Narduccio a écrit:
Caesar Scipio a écrit:
Franchement, je trouve que vous prenez le problème à l'envers. La question n'est pas de regretter un amalgame au détriment de tous les éducateurs, professeurs, prêtres ou entraîneurs sportifs de mineurs au motif qu'il y a parmi eux une minorité de pedophiles tout comme il y a des pyromanes parmi les pompiers volontaires.
Dans ces circonstances, l'essentiel n'est pas du tout de se garder des amalgames envers les bons profs, les bons prêtres, les bons musulmans et surtout d'ailleurs les bonnes personnes qui ne sont même pas musulmanes mais à qui on accole le qualificatif de musulman au simple motif qu'elles ont un état civil ou un faciès qui pourrait le faire croire.
L'essentiel est d'engager les politiques qui permettront de faire refluer ce mouvement de guerre larvée d'une minorité considérant la nation française comme son ennemie.
Et pour cela, il faut non seulement agir sur le terrain policier et judiciaire, mais aussi sur le terrain de la politique d'éducation (zero complaisance dans les programmes et dans l'enseignement : l'islamisme/salafisme c'est le mal et la barbarie, que ceux qui ne sont pas contents de l'entendre partent ailleurs), de la politique de communication (l'islamisme/salafisme c'est le mal et la barbarie, que ceux qui ne sont pas contents de l'entendre partent ailleurs), dans la politique des cultes (l'islamisme/salafisme est une menace absolue contre la sécurité des personnes et l'ordre public et son expression doit être interdite et réprimée sans faiblesse), dans la politique d'immigration (on se fiche de la couleur de peau des migrants en revanche le meilleur service à rendre à la majorité des musulmans habitant de notre pays, c'est de les protéger contre le retour fracassant des moeurs archaïques et violentes qu'ils ont quittees pour venir faire une autre vie en Europe, et pour cela, autant privilégier les migrants de pays non musulmans quel que soit leur continent d'origine).
Soit on agit. Soit tous les propos exprimant des indignations, des inquiétudes et autres "pas d'amalgame" resteront du vent, pour ne pas dire un immense bras d'honneur aux victimes passées, présentes et futures et à toute la génération suivante dont la vie tournera à l'enfer.
Cela c'est du programme à long terme. Avant de penser à la politique d'éducation, il faut penser à la protection des gens et à la lutte contre les terroristes. Pourquoi on n'a pas centralisé les moyens de lutte contre le terrorisme ? Cela aurait dû être fait depuis ... peut-être au moins 10 ans. Pourquoi on n'a pas une agence européenne qui centralise les informations sur les teroristes et qui surveille les accès aux frontières ? On parle de coopérationentre services, de suivis d'individus dangereux ... et ça ne semble pas fonctionner.
Cela ne peut produire d'effets qu'après un investissement assez long en effet. Mais c'est à engager tout de suite. Sinon on continuera à lutter contre les symptômes sans s'attaquer à leur cause.
Pourquoi faire au niveau européen ? Il suffit d'automatiser les échanges d'information. Pour le reste, il y a un seuil de centralisation passé lequel on produit des déséconomies d'échelle. Ce n'est pas en faisant une police mondiale qu'on sera plus efficace. L'UE produit des normes qui sont bien souvent des lits de Procuste. Ça ne peut pas être efficace de tout communautariser parce qu'on n'a pas les mêmes systèmes juridiques ni les mêmes référentiels politiques. En particulier en matière de politique pénale et judiciaire.
Et en l'espèce, l'assassin de masse était un gars du coin. Il vivait là. Il n'est pas venu de Syrie ou du Yémen en transitant par Istanbul et Vienne. La plupart des djihadistes affiliés à Daech avaient des liens de longue date avec les pays d'Europe de l'ouest avant de frapper.