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 Sujet du message: Re: Êtes vous Charlie
MessagePosté: Jeu 15 Jan 2015 01:25 
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Barbetorte a écrit:
Narduccio a écrit:
le délit de blasphème n'existe plus en France (sauf en Alsace-Moselle).
La question du délit de blasphème en Alsace-Moselle est très contestée. La loi en question est une loi de l'empire allemand qu'en raison du maintien de la reconnaissance des cultes selon les dispositions adoptées sous le Consulat et l'Empire un tribunal a jugé encore en vigueur. Mais il se pourrait que cette jurisprudence, qui n'a pas été confirmée depuis longtemps, soit abandonnée si le cas devait se présenter. Il y a des objections de forme : cette loi est rédigée en allemand alors que seul le français est langue officielle et elle n'est pas enregistrée au Journal Officiel comme prescrit à l'article 1 du code civil. Mais il y a aussi des doutes sur sa constitutionnalité. Aussi y a-t-il quelque probabilité qu'à la suite d'une question prioritaire de constitutionnalité on ne parle plus de délit de blasphème en Alsace-Moselle.


IL n'y a pas de doutes sur la constitutionnalité, le Conseil d’État ayant déjà tranché pour d'autres cas. Les lois sont bien rédigées en allemand (écrit en gothique pour être précis). Il existe une traduction qui est reconnue comme officielle et s'il y a des doutes, on se réfère à l'original (en allemand donc) et un conseil de juristes représentatifs étudient la question en regard du Droit français, mais aussi européen.

De plus, cette question du droit en Alsace-Moselle découle du Traité de Paix signé entre la France et l'Allemagne après la guerre de 14-18. Or, les traités internationaux prennent le pas sur la constitution du pays. Il y a de nombreuses associations, et des personnes, qui contestent souvent certaines dispositions du droit local. La plupart du temps, le Conseil d’État leur donne tort. Mais, la loi n'est plus appliquée et elle est donc considérée comme obsolète. Il me semble qu'il y a des conditions pour qu'une loi dont on a constatée l'obsolescence soit retirée du droit local. Mais, tant que les conditions ne seront pas réunies, elle reste parfaitement constitutionnelle.

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 Sujet du message: Re: Êtes vous Charlie
MessagePosté: Jeu 15 Jan 2015 16:48 
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Narduccio a écrit:
IL n'y a pas de doutes sur la constitutionnalité, le Conseil d’État ayant déjà tranché pour d'autres cas.
...Il y a de nombreuses associations, et des personnes, qui contestent souvent certaines dispositions du droit local. La plupart du temps, le Conseil d’État leur donne tort.
La réponse à une question de droit pénal ne peut être extrapolée de décisions prises par le Conseil d'Etat en matière de droit administratif. On constate d'ailleurs qu'en matière civile, pour les rares cas où un même texte peut trouver application à la fois dans les deux cadres du droit privé et du droit administratif, les interprétations qu'en font la cour de cassation et le Conseil d'Etat peuvent diverger.

Narduccio a écrit:
Or, les traités internationaux prennent le pas sur la constitution du pays.
Non, en aucun cas. La constitution est toujours la loi suprême. Les traités internationaux ne prennent le pas que sur les lois ordinaires. Les lois d'autorisation de ratifier les traités internationaux sont d'ailleurs des lois ordinaires, au contraire des lois constitutionnelles adoptées selon une procédure beaucoup plus lourde.

Narduccio a écrit:
De plus, cette question du droit en Alsace-Moselle découle du Traité de Paix signé entre la France et l'Allemagne après la guerre de 14-18.
C'est, en fait, inexact. Il serait absurde que le vainqueur eût fait des concessions sur sa souveraineté en s'engageant à maintenir indéfiniment des dispositions de la législation pénale du vaincu sur les territoires repris à ce dernier aux termes du traité de paix.

Selon les termes du traité de Versailles (article 51), la France reprend son entière souveraineté sur l'Alsace-Lorraine à compter de l'armistice du 11 novembre 1918. Le traité ne fixe que des mesures transitoires (article 78) concernant les poursuites pour infractions commises entre le 11 novembre 1918 et la date d'entrée en vigueur du traité : ces poursuites seront traitées selon la loi allemande. Le maintien des articles 166 et 167 du code pénal allemand résulte de l'article 3 la loi du 17 octobre 1919 et d'un décret d'application du 25 novembre 1919 selon lesquels le droit local doit être considéré comme maintenu s'il n'a pas été explicitement abrogé, le droit général ne s'y appliquant qu'après avoir été expressément introduit.

Article 3 de la loi du 17 octobre 1919 : Les territoires d'Alsace et de Lorraine continuent jusqu'à ce qu'il ait été procédé à l'introduction des lois françaises à être régis par les dispositions législatives et règlementaires qui y sont en vigueur.

Article premier du décret du 25 novembre 1919 : Sont provisoirement maintenues, tant que les lois françaises sur le même objet ne sont pas mises en vigueur, les dispositions pénales qui concernent dans les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin :
1° L’instruction publique,
2° Les associations,
3° Le régime des cultes,
.

La dernière condamnation pour entrave à l'exercice d'un culte sur le fondement de la loi allemande remonte à 1998. Elle a fait l'objet d'un pourvoi en cassation qui a été rejeté par l'arrêt du 30 novembre 1999, pourvoi n° 98-84916.

On pense souvent que, lorsque la cour de cassation s'est prononcée, la solution adoptée l'est définitivement et que l'arrêt rendu a l'effet d'une loi. C'est faux. Une décision judiciaire quelle qu'elle soit ne s'impose que pour le cas jugé. Sur des questions controversées, il peut toujours y avoir revirement de jurisprudence. Or la question du "délit de blasphème" et celle d'entrave à l'exercice d'un culte institués par les articles 166 et 167 du code pénal allemand en vigueur en 1871 est controversée et les moyens de cassation présentés dans l'affaire définitivement tranchée le 30 novembre 1999 restent sérieux et pourraient très bien être retenus si la cour de cassation devait être saisie pour de nouveaux faits. Les cas sont en fait très rares et, lorsqu'il y a matière à condamner, on le fait presque toujours sur le fondement du code pénal général. La Ligue Judiciaire de Défense des Musulmans a bien tenté en 2013 un dépôt de plainte visant à une condamnation pour blasphème mais celui-ci a été déclaré irrecevable.

Narduccio a écrit:
Les lois sont bien rédigées en allemand (écrit en gothique pour être précis). Il existe une traduction qui est reconnue comme officielle et s'il y a des doutes, on se réfère à l'original (en allemand donc) et un conseil de juristes représentatifs étudient la question en regard du Droit français, mais aussi européen.
C'est en gros ce qu'a répondu la cour de cassation dans la dernière affaire jugée en 1999, reconnaissant toutefois que ne sont disponibles ni traduction ni publication officielles. Mais les législations, tant nationales qu'européennes, ainsi que les juridictions, tant nationales qu'européennes, sont de plus en plus pointilleuses en matière de forme et de procédure, surtout en matière pénale, et il n'est pas impossible que ce même moyen de cassation à nouveau présenté puisse être cette fois mieux accueilli qu'en 1999. Ce pourrait être un appel du pied du juge au législateur pour qu'il se décide à un toilettage législatif de plus en plus souhaité.
Il y a aussi le motif que le décret du 25 novembre 1919 porte en dehors du domaine réglementaire défini à l'article 34 de la constitution.
On pourrait peut-être aussi trouver d'autres motifs d'inconstitutionnalité dans ces deux articles qui commencent sérieusement à dater. Le conseil constitutionnel n'ayant pas été saisi sur la constitutionnalité des deux articles du code pénal allemand, il pourrait l'être au moyen d'une QPC.

Narduccio a écrit:
Mais, la loi n'est plus appliquée et elle est donc considérée comme obsolète. Il me semble qu'il y a des conditions pour qu'une loi dont on a constatée l'obsolescence soit retirée du droit local. Mais, tant que les conditions ne seront pas réunies, elle reste parfaitement constitutionnelle.
Que le dernier cas d'application remonte à 1996 ne permet pas de dire que cette loi ne soit plus appliquée. De plus, le droit français n'étant pas coutumier, on répugne à conclure à la caducité d'une loi, que ce soit du droit local ou non. On préfère la considérer comme abrogée par des dispositions prises ultérieurement.

http://www.20minutes.fr/strasbourg/1515899-20150113-alsace-moselle-cultes-demandent-abrogation-delit-blaspheme :

Des représentants des confessions catholiques, protestantes, israëlite et musulmane ont demandé le 6 janvier 2015 devant l'Observatoire de la laïcité l'abrogation des dispositions relatives à un "délit de blasphème". L'archevêque de Strasbourg a déclaré qu'il avait «refusé d'invoquer le délit de blasphème» en portant plainte, en novembre dernier, contre une militante Femen qui avait «profané» l'autel de la cathédrale de Strasbourg le 24 novembre 2014 à l'occasion de la venue du pape devant le parlement européen.


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 Sujet du message: Re: Êtes vous Charlie
MessagePosté: Jeu 15 Jan 2015 19:50 
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Barbetorte a écrit:
Narduccio a écrit:
Or, les traités internationaux prennent le pas sur la constitution du pays.
Non, en aucun cas. La constitution est toujours la loi suprême. Les traités internationaux ne prennent le pas que sur les lois ordinaires. Les lois d'autorisation de ratifier les traités internationaux sont d'ailleurs des lois ordinaires, au contraire des lois constitutionnelles adoptées selon une procédure beaucoup plus lourde.


Il y a bien une hiérarchie des textes. La paix du monde repose sur le fait que les Traités signés entre divers pays prennent le pas sur tous les textes nationaux, constitution comprise. Si un pays signe un texte contraire à sa constitution, il n'a que 2 choix :
- transformer sa constitution pour s'adapter;
- dénoncer ce traité et continuer la guerre s'il s'agissait d'un traité de paix. Il peut éventuellement décider de retourner conférer avec le ou les autres pays signataires pour rédiger un nouveau traité.

En fait, si un traité international est contraire à la constitution française, il faut soit ne pas le signer, soit s'engager à modifier la constitution. Cela est bien expliqué dans les 2articles wikipedia suivants :
Hiérarchie des normes en droit français
Bloc de conventionnalité

Il y a quelques pays qui prétendent que leur constitution est supérieure à tous les textes internationaux, mais dans les faits, çà ne peut pas fonctionner. Cela impliquerait qu'ils ne respectent pas le Droit International, ce qui leur fermerait toute possibilité de commercer, par exemple.

Il y a eu une contestation du Droit local, il y a un ou deux ans et il me semblait que dans les attendus de la juridiction qui avait eu à régler l'affaire il y avait un rappel au Traité de paix franco-allemand. Il faut que je retrouve mes sources.

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 Sujet du message: Re: Êtes vous Charlie
MessagePosté: Jeu 15 Jan 2015 20:13 
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Ca y est, j'ai retrouvé mon affaire et c'est le Conseil Constitutionnel qui a tranché : http://www.dna.fr/politique/2013/02/22/le-droit-local-des-cultes-valide-par-les-sages

Citation:
C’est un mot, « toutefois », qui arrête net l’attaque contre le droit local des cultes. Le Conseil constitutionnel, dans sa décision finalement publiée à 18 h hier soir, valide l’existence, sur le territoire de la République française, de droits différents pour les cultes – y compris certains qui ne collent pas tout à fait aux conséquences du principe de laïcité.

Les Sages étaient saisis d’un fragment du droit local des cultes : l’article VII de la partie protestante des articles organiques de 1802 (voir ci-dessous). Ce petit article est celui qui permettait à l’État de payer les pasteurs protestants. Son esprit, sinon sa lettre, inspire encore la rémunération des pasteurs de l’union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (UEPAL).

Cet article VII était visé par une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par l’association pour la promotion et l’expansion de la laïcité. L’APPEL ne fait pas mystère de son désir de détricoter, si possible, l’ensemble du droit des cultes d’Alsace-Moselle.

Elle estime en effet que la laïcité est bafouée en Alsace-Moselle, puisque l’État y reconnaît trois cultes et en salarie les ministres. À ses yeux, il y a violation du principe constitutionnel de laïcité.

Le Conseil constitutionnel, dont l’audience a eu lieu le 12 février, a retoqué l’APPEL. Il a jugé que l’article VII était conforme à la Constitution. Son raisonnement est simple. Oui, la République française est laïque. Oui, la laïcité implique certaines conséquences. Il les énumère : parmi elles, le respect de toutes les croyances, la non-reconnaissance de certains cultes et le fait de n’en salarier aucun.
Le raisonnement consacre l’exception concordataire

« Toutefois » – c’est la clef de la décision – ces conséquences ne sont pas impératives sur tout le territoire français. Quand ont été élaborées les Constitutions de 1946 (IVe République) puis de 1958 (Ve République), des droits des cultes particuliers existaient déjà : pour l’Alsace-Moselle bien sûr, mais aussi par exemple pour Mayotte.

Or, dit le Conseil, il n’a jamais été question de les rayer d’un trait de plume. Les travaux préparatoires de ces deux grands textes en attestent et valident leur existence.

Ce raisonnement consacre en fait l’« exception concordataire » dans la France laïque. Avec une forme d’humour, les très sérieux juges du Conseil constitutionnel ont finalement fait, en une décision, ce que promettait le candidat François Hollande au cours de sa campagne présidentielle : ils ont érigé au rang des « droits et libertés que la Constitution garantit » le principe de laïcité et ses conséquences – y compris l’article 2 de la loi de 1905, celui qui dit que « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Et ils ont, dans la foulée, et avec cet élégant « toutefois », consacré l’exception du droit concordataire d’Alsace-Moselle et préservé celle des autres régimes particuliers.

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 Sujet du message: Re: Êtes vous Charlie
MessagePosté: Jeu 15 Jan 2015 20:36 
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LordFoxhole a écrit:
marc30 a écrit:
Au fait Charlie hebdo c'est ça :

C'était ça... En 1975 (date de parution du n° 266).
Vous êtes très fort si vous parvenez à résumer un journal avec une seule image, datant d'il y a 40 ans !

Surtout que les années 1970, en France, se caractérisaient par ce genre de provocations, inimaginables aujourd'hui...
Si vous voulez, je peux aussi vous ressortir des vieux gags signés Gotlib qui, aujourd'hui, seraient considérés comme « pédophiles » !



Plus récent :



http://www.les-crises.fr/wp-content/upl ... 015-01.jpg


Et



http://www.les-crises.fr/wp-content/upl ... 015-02.jpg


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 Sujet du message: Re: Êtes vous Charlie
MessagePosté: Jeu 15 Jan 2015 20:42 
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Dans les années 70 Charlie avait tâter l'humour antisémite

Pour ceux que ça amuse :


http://www.les-crises.fr/wp-content/upl ... 015-17.jpg


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 Sujet du message: Re: Êtes vous Charlie
MessagePosté: Jeu 15 Jan 2015 22:47 
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Messages: 173
marc30 a écrit:
Dans les années 70 Charlie avait tâter l'humour antisémite

Pour ceux que ça amuse :


http://www.les-crises.fr/wp-content/upl ... 015-17.jpg


Wolinski dessinateur antisémite, mais c'est bien sûr... :mrgreen:


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 Sujet du message: Re: Êtes vous Charlie
MessagePosté: Ven 16 Jan 2015 01:15 
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Inscription: Ven 27 Juin 2014 16:09
Messages: 332
marc30 a écrit:
Plus récent :
(...)
Et
(...)

Ah ! L'anticléricalisme chez Charlie Hebdo, quelle découverte !

Saviez-vous que ce journal avait eu un ancêtre célèbre ? =>
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Calotte
http://www.caricadoc.com/article-la-cal ... 59450.html


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 Sujet du message: Re: Êtes vous Charlie
MessagePosté: Ven 16 Jan 2015 01:41 
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Messages: 441
Narduccio a écrit:
En fait, si un traité international est contraire à la constitution française, il faut soit ne pas le signer, soit s'engager à modifier la constitution. Cela est bien expliqué dans les 2articles wikipedia suivants :
Hiérarchie des normes en droit français,
Bloc de conventionnalité
C'est en effet bien expliqué, mais vous n'avez pas bien lu.

Je lis dans l'article Bloc de conventionnalité : Le bloc de conventionalité est situé en dessous du bloc de constitutionnalité et au-dessus du bloc de légalité. C'est à dire que la hiérarchie est : Constitution - Traité international - Loi ordinaire.
Si un projet de traité n'est pas conforme à la constitution, il faut effectivement s'abstenir de le signer ou entreprendre préalablement une modification de la constitution.

Si un tribunal juge une clause d'un traité incompatible avec la constitution ou un principe fondamental reconnu par les lois de la république, il écartera l'application du traité pour rester en conformité avec la constitution avec le principe fondamental. Cela arrive parfois. Exemple : l'arrêt Koné de 1996 par lequel le Conseil d'Etat, au nom d'un principe à valeur constitutionnelle, viole la convention d'extradition franco-malienne en refusant une extradition alors qu'aucune exception n'est prévue dans la convention.

Narduccio a écrit:
Ca y est, j'ai retrouvé mon affaire et c'est le Conseil Constitutionnel qui a tranché : http://www.dna.fr/politique/2013/02/22/ ... -les-sages
Il s'agit du régime des cultes institué sous le Consulat et l'Empire. Le maintien de ce régime au lieu de la mise en application de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905 a été décidé en raison de l'opposition qui s'est manifestée au sein de la population alsacienne et cesser d'appliquer les survivances du code pénal de l'empire allemand ne le compromettrait en rien. C'est sans rapport avec le traité de Versailles qui n'en fait aucune mention.


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 Sujet du message: Re: Êtes vous Charlie
MessagePosté: Ven 16 Jan 2015 15:09 
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Inscription: Jeu 12 Nov 2009 22:24
Messages: 1136
Et ça aussi c est assez profond et finalement vu au second degré ça en dit longtemps sur l'immigration


http://www.les-crises.fr/wp-content/upl ... 36x300.jpg


Et aussi cette blague islamophile :


http://www.les-crises.fr/wp-content/upl ... 015-04.jpg


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