Je n'ai pas l'impression d'avoir ramené les choses à une idéologie. Nous avions jusqu'alors une discussion sur le sujet de la délinquance quand Zadrobilek est intervenu pour changer de sujet en nous disant que tout çela est la faute du néolibéralisme.
L'éthique de la responsabilité individuell n'est aucunement du néolibéralisme : elle est au cœur de l'humanisme, de la liberté de la personne humaine. Parler de néolibéralisme ou de dérive néolibérale en France dans un pays où la sphère publique continue de s'étendre, sous des majorités de droite comme de gauche, c'est du déni de réalité.
On socialise toujours plus depuis 40 ans. Ca dysfonctionnement toujours plus. Et certains viennent nous expliquer que " mais c'est bien sur ! Si ca ne marche pas, c'est parce qu'in ne socialise pas suffisamment !"
La seule dérive ultra que la France connaisse, c'est une dérive ultra-socialiste. Et quand je dis çela, çela ne veut pas dire que je suis partisan d'un modèle à l'americaine, à la britannique ou à l'allemande. Mais il y a des faits objectifs devant lesquels etre à ce point devant la contradiction me paraît relever d'un aveuglement idéologique.
Chacun a des idées. Le problème est le déni de réalité poussé à point.
Ceci étant dit, j'apprécierais comme vous, Narduccio, qu'on puisse en revenir au sujet, sur lequel nous avancions tout de même dans le constat d'une analyse multi-critères, avec notamment l'importance de l'éducation et de l'encadrement des enfants par la structure familiale nucléaire, avec aussi certaines spécificités culturelles propres à certaines cultures et à l'importance du décalage avec la société française.
Je précise tout de suite, pour éviter les cris d'orfraie, que derrière le vocable culture je renvoie à des critères du type de ceux de Lagrange (Hugues de son prénom). On n'est pas dans les généralisations englobant de manière absurde tout un continent ou toute une religion ou toute une catégorie sociale.
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