Narduccio a écrit:
C'est bien toi qui a écrit cela ?
Duc de Raguse a écrit:
Narduccio a écrit:
Les européens sont clairement en train de dire à l'opinion publique anglaise que ceux qui mènent à un brexit dur, ce sont les dirigeants qu'ils ont choisi de mettre en place.
Ce qui constitue une atteinte au principe démocratique exprimé par un peuple souverain. Cela revient à nier la démocratie, que l'on soit d'accord ou non avec les décisions prises.
Au fait, les commissaires et leur "présidente" ont été élus par qui ?
Tu parlais bien de la volonté exprimée par les anglais lors du référendum de quitter l'UE ? Cela n'est pas en cause. Le Brexit a été acté, il y a une période transitoire pour signer un accord commercial. Le RU ne fait déjà plus partie de l'UE. Les européens lui ont accordé le droit, durant la période transitoire de ne pas subir les règles relatives à un pays-tiers.
Non, je ne parlais pas de la volonté exprimée par les Anglais lors du référendum de 2016, mais bien du droit des dirigeants de l'UE à critiquer les élus choisis par les britanniques lors des dernières élections législatives - je répondais bien à ce que tu avançais.
C'est de l'ingérence, un non respect de la démocratie et un procédé aussi vil que bas que de tourner ainsi un peuple voisin contre ses élus (stratégie utilisée depuis 2016).
Les dirigeants européens devraient d'abord se demander pourquoi une majorité (ou très forte minorité aux élections européennes de 2019) de plus en plus grande d'Anglais bascule vers un "
hard brexit" : ces derniers seraient-il lassés des manipulations subies depuis près de deux ans et venues de l'extérieur ?
La différence entre la classe politique anglaise et la française ou d'autres pays de l'UE est son profond pragmatisme face à un vote démocratique et le respect de ce dernier : des personnes parfois hostiles aux choix sortis des urnes (c'est le cas d'un Cameron ou d'une May), mettent tout de même la politique voulue par les citoyens en oeuvre. Sinon, ils démissionnent. Cela conduit à moins de défiance envers la chose publique.
S'inspirer de ce modèle en France et dans l'UE à l'avenir serait des plus souhaitables.
Mais ne rêvons pas, cela fait désormais plus de 15 ans (dès le départ ?) qu'on se passe des peuples - qui le rendent bien, malheureusement, en n'allant pas/plus voter aux élections européennes - pour "construire" l'UE, cela ne changera pas demain.
Effectivement, le Parlement européen a un rôle d'avorton quant à l'initiative des lois - encore que Lisbonne lui a offert un rôle plus important, il partait de tellement loin... - cela en dit long sur le sens de la "verticalité" du système.