Narduccio a écrit:
Aigle a écrit:
Je trouve plutôt respectable l'attitude des leaders anglais : Cameron a perdu, il démissionne, Farage a atteint son but, il démissionne....ces gens là ne s'accrochent pas au pouvoir comme nos politiciens bien de chez nous ...
Ils ont mis leur pays dans une situation ... pas très confortables, et ils démissionnent. Désolé, moi j'aime pas ceux qui n'assument pas. Cameron, OK, il agit comme on l'attend d'un Prime Minister qui a perdu une élection. Mais, Farage et Johnson me semblent faire preuve d'un sacré dilettantisme. Incompréhensible de la part de Johnson qui se prétend admirateur de Churchill et qui a écrit un livre sur lui... Je ne poense pas que Winston Churchill se serait retiré quand son pays aurait eu besoin de lui.... Et, ils se retrouvent dans une situation où la Prime Minister est nommée par son parti et va rester au pouvoir jusqu'aux prochaines élections ... Et certains qui brandissent rapidement le déni de démocratie ne se formalisent pas de cette situation .... Et c'est une pro-Remain qui se trouve à devoir gérer une situation biscornue. Théoriquement, elle aussi a perdu l'élection. Si on en croit certains, elles devraient en tirer les conséquences et démissionner. Or alors, j'ai mal compris certaines des interventions ci-dessus.
Voici le positionnement (plus habile que courageux) de Mrs May selon wiki
Connue pour ses prises de position eurosceptiques, elle crée la surprise en se prononçant pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, mais se tient à l'écart de la campagne en vue du référendum du 23 juin 2016[25]. Après la victoire des partisans d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne à l'issue du référendum, elle annonce, le 30 juin, sa candidature à l'élection à la direction du Parti conservateur, afin de remplacer David Cameron, démissionnaire, au poste de Premier ministre du Royaume-Uni[26].
Elle arrive nettement en tête des votes des députés. Le 11 juillet 2016, à la suite du retrait d'Andrea Leadsom, sa dernière concurrente encore en lice, elle devient chef du Parti conservateur[27],[28].
Theresa May s'identifie au courant one-nation au sein du Parti conservateur[32].
Le Financial Times la décrit comme libérale-conservatrice et une « femme politique non idéologique avec un côté impitoyable et qui fait son travail » en la comparant avec Angela Merkel[33]. Pour The Independent, elle est « résolument plus conservatrice, plus anti-immigration et plus isolationniste » que Boris Johnson[34].
Theresa May soutient le maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne lors du référendum de 2016, mais sans faire campagne et en critiquant des aspects de l'UE[35],[36]. Des journalistes politiques estiment que cet engagement a minima dans le débat a été choisi afin de renforcer sa position dans une élection future à la direction du Parti conservateur[37].