Kurnos a écrit:
Il faut établir un cordon sanitaire pour endiguer la contamination.
Si un prêtre, visiblement adepte de la pureté, peut être sanctionné, il n'y a aucune raison pour que d'autres individus ne le soient pas, chacun doit prendre ses responsabilités.
Pour l'instant, il y a des condamnations, mais elles se font sur des actes ou des paroles publiques. Elles sont d'ailleurs parfois très lourdes. Le prêtre a été sanctionné par sa hiérarchie, cela n'ira sûrement pas plus loin. Des jeunes ont été condamnées à de la prison ferme pour avoir crié en arabe au micro d'un TER :
3 jeunes jugés à Perpignan pour avoir effrayé les passagers d'un TERProcès du "TER de la terreur" à Perpignan : de 30 à 12 mois de prison ferme pour les 3 jeunes de BéziersD’accord, il y a eu des circonstances aggravantes :
Citation:
Des photos ont cependant été retrouvées sur son téléphone portable, qui ont été montrées à l'audience, dont l'une le mettant en scène avec une arme lourde, une "bannière jihadiste", selon le procureur, et d'autres messages de propagande.
Ils ont plaidé à la "blague" qui a mal tournée ...
Une autre chose me frappe, je lis les médias et je vois que de telles condamnations sont assez courantes en ce moment. Pourtant, le sentiment général est qu'on ne "les" punit pas. Alors que 'l’on rappelle que "nous, nous n'avons pas le droit de dire cela. J'ai trouvé intéressant à ce sujet que vous mettiez en avant le prêtre qui "aurait été condamné". En fait, si j'ai bonne mémoire, pour l'instant, il n'est pas poursuivi en justice, c'est juste sa hiérarchie qui l'a suspendu après que des fidèles aient rapportés ses propos en s'en émouvant.
Vous voyez, dans ce cas, si on dit 2 poids, 2 mesures, la différence de traitement serait au détriment des musulmans. Les "autres individus" sont régulièrement poursuivis. Parfois, c'est de la simple "déconnade", mais en ce moment, ce n'est pas toléré par la justice et ils écopent facilement de la prison avec sursis ou des amendes. Dès que c'est un petit peu plus sérieux, on passe à de la prison ferme. C'est la réalité de la justice d'aujourd'hui. Et on dirait que les gens pensent qu'on ne condamne pas. J'ai pris un exemple récent, cela a été jugé hier. J'aurais pu en trouver quelques dizaines de cas, sans faire des recherches approfondies. Et dans certains cas, ce sont les parents qui signalent ces cas à la justice.
Il y a un vrai cordon sanitaire. Mais, l'opinion publique ne le perçoit pas.