Dernièrement les partis nationalistes catalans ont un discours encore plus dur en faveur de l’Independence de la Catalogne. Le principal appui de l actuel gouvernement de Ciu, le PP catalan l a averti de son discours extremement virulent en faveur de l independence, le menaçant de rompre son appui.
Les nationalistes mettent en avant l’argent que les catalans payent en impôts et qui ne retourne pas en inversions sur leur territoire. Ils oublient que les regions ne payent pas d impots, mais les citoyens en raison de leurs gains, et cela independament du lieu de residence.
Ils oublient de citer par ex le rapport du BBVA, une des banques les plus importantes de 2007 qui traitait sur les dépenses de l’état. Ainsi le rapport mettait en évidence qu’en 2007 les régions qui payent le plus étaient Madrid, Catalogne et les iles Baléares, étant les plus densément peuplées et riches en industries ou tourisme. Celles qui payent le moins étaient les moins peuplées, Extremadura, Asturies et une partie de Castille. En fait rien de diffèrent avec le reste des pays de l’entourage. Ceci en sachant que les territoires ne payent pas d’impôts mais les personnes et entreprises. Un espagnol payera selon ses revenus, pas selon son lieu de résidence a l’état, la seule partie qui effectivement peut varier est la partie des impôts cédées aux régions, mais alors le discours nationaliste se tait sur ce fait. Le leit- motiv que l’Espagne vole les ressources de la Catalogne, une des régions les plus riches, mais qui au long des décades perd du poids en raison des politiques nationalistes qui dérivent vers le projet souverain d’énormes quantités d’argent, privant ainsi les apportations a l’économie La faute de la décadence catalane, ou de nombreuses entreprises ont disparues bien avant la crise, serait la faute de Madrid, l’ennemi extérieur et pas de politiciens catalans.
Il est assez bizarre de constater comment les politiciens catalans se plaignent du déficit en inversion de l’état en Catalogne, appelant sans cesse a la publication des balances fiscales de l’état, mais sans jamais faire le pas définitif pour les faire publiques, même lorsque le parti nationaliste majoritaire, CIU avait le pouvoir de le faire, en donnant son appui au premiers gouvernement s minoritaires du PP d’Aznar ou de Zapatero. Ils auraient pu obliger en échange de leur appui à la publication des chiffres, mais ils ne l’ont pas fait, préférant continuer avec leur campagne de propagande. Selon le rapport du BBVA entre 1991 et 2005 sur les régions ou CA, sachant que les CA ne payent pas, mais comme base de calcul, qui ont le plus apporter à l’état étaient Madrid, de loin celle qui apporte le plus, puis la Catalogne, suivies de tres pres des Baléares, Aragon, Canaries, la Rioja, Cantabrie Valencia. De toutes elles seulement la Catalogne possède un discour s victimiste, le reste voit logique que celui qui gagne plus apporte plus a l’état. Voyons maintenant l’inversion de l’état par région entre 1991 et 2005: Les régions qui ont le plus reçues sont Asturies, Aragon, Castilla la Mancha, Catalogne, Extremadura, Madrid, Ceuta et Melilla. Comme il ressort, Catalogne reçoit suffisamment, en tout cas plus que les Baléares et Valencia qui payent autant qu’elle.
Autre exemple du discours nationaliste, ils se plaignent du fait qu’en Catalogne les autoroutes sont de péage, alors que dans le reste de l’Espagne les autoroutes sont gratuites. A nouveau un exemple de vol de Madrid aux catalans. Mais ils omettent de dire que les autoroutes en catalogne sont gestionnees par la société Abertis, qui a comme actionnaire principal la Caixa, entité catalane, qui a comme président et vice-président deux catalans ce l’orbite de CIU, il leur serait facile de supprimes les péages, comme dans le reste de l’Espagne, non ? ET pour combler le vase, CIU a fait approuver par le gouvernement espagnol en échange de son appui, que si le trafic sur les autoroutes du groupe Abertis ne dépasse pas 80% de celui prévus dans le contrat initial de construction, comme compensation, il faudrait allonger le période de concession entre 10 et 20 ans, heureusement, le gouvernement espagnol, devant la démesure réduit le période a 5 ans. Autre motif de plainte, le métro de Barcelone, qui selon les partis nationalistes est insuffisant pour une ville comme Barcelone, se plaignant du peu d’inversion de l’état pour créer de nouvelles voies, en comparaison de Madrid. Mais il résulte qu’en égalité de financiation, Madrid a réussi à construire 110 kilomètres de voies de métro en 4 ans, alors que Barcelone avec les mêmes moyens à peine a construit 10 kilomètres, ou est passer l’argent ? En presque 27 ans de gestion nationaliste, les gouvernements catalans n’ont pas amélioré une route nécessaire au développement d une part importante de leur territoire, celui de la cote qui va de la frontière jusqu’ a Tarragone. La raison ? Pour ne pas faire perdre des gains a l’autoroute de péage qui fait le même parcours, Abertis a nouveau.
Voyons un peu qui vole a qui en Catalogne. D’abord, et là je me répète, les différents présidents autonomiques catalans ont un salaire qui double celui du président du gouvernement espagnol. Les mêmes politiques catalans du parlement autonomique circulent à bord de véhicules de luxe blindées ! Sont t ils menaces ? Courent t ils un réel danger ? La police autonomique catalane est la seconde en Espagne qui gagne le plus, derrière de la police autonomique basque. Mais les partis nationalistes catalans en parlant du vol de l’Espagne oublient de préciser que les ¾ du salaire des policiers autonomiques est payer par l’état, le reste est payer par le gouvernement catalan. L’état paye chaque policier autonomique l’équivalent d’un policiers national, selon des accords conclus entre les CA et l’état. Autre frais du gouvernement catalan, il loue pour ses politiciens un certain nombre de places dans le théâtre le Liceu au prix de 91.788 euros l’an pour qu’ils puissent aller voir les représentations. Le président du parlement autonomique catalan de l’ancien gouvernement de gauche, gaspilla 11.368 euros pour l’achat d’un jeu de table pour passer les heures mortes. La generalitat possède en 2010 pas moins de 216 hauts responsables, pour gestionner les 7 millions de catalans, alors que l’état pour gestionner 41 millions de citoyens en possède à peine plus de 500. Autre frais : l’interdiction des corridas en Catalogne, coute entre 300 et 500 millions en indemnités aux entreprises qui gestionnaient les corridas, tout pour prouver que les toros ne font pas partis de la culture catalane.
Entre les 10 politiciens qui gagnent le plus en Espagne, 5 appartiennent à la Catalogne. La Caixa entite bancaire catalane qui tourne autour des partis nationalistes, a pour chiffre d affaires un 60 % gagner dans le reste de l Espagne, mais les calculs nationalistes tendent a l oublier. Les principales industries en Catalogne ne sont pas catalanes, ainsi Seat, Nissan, Hutchinson, Nestle, Yamaha… sont des multinationales, mais les nationalistes les mettent dans leurs comptes sur les impots qui ne retournent pas .
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