Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Et comme nouvelle, celle qui a ete publier sur les fils du president autonomique de Catalogne, Montilla, president favorable a l usage du catalan par dessus le castillan, la dite nouvelle ou on apprend que ses deux fils, vont a une ecole privee allemande a Barcelone, la DUTSCHE SCHULE, exactemenet a Esplugues de Llobregat ou le catalan est enseigner une heure par semaine, et ou il n est pas la langue vehiculaire des professeurs, d ou la colere des parents qui ont choisis le castillan comme langue d enseignement pour leurs fils et qui ont vus leur droit refuser par l administration autonomique, en contre de ce que la loi dit.
L epouse du president dans un livre biographique sur son epoux, laissa echapper qu elle preferait que ses fils parlent alleman a catalan, contredisant sans s ent apercevoir ce que son president de mari realise dans l enseignement en Catalogne.

Les sociétés civiles des régions a forte présence des nationalistes, Catalogne, PB et la Galicie, (cette dernière ne sera pas prise en compte car vu le faible impact qu elle a sur le reste de l Espagne, ce qui ne veut pas dire qu elle ne possede pas de tensions nationalistes, le PB méritera une étude a part, vu la composante violente du nationalisme mêle a un fond de racisme envers ceux qui en sont pas d origine purement basque.) ne sont pas homogenes, comme le laissent croire la propagande nationaliste et comme le pouvoir central veut croire, pour ne pas contrarier ses appuis.

En ce qui concerne la Catalogne:
Il faudrait d abord savoir que légalement, selon l Estatut d Autonomia de Catalunya, toute personne espagnole qui a son domicile legal en Catalogne est catalan, donc l etre est indépendant de la naissance, de la langue, ou de toute autre considération (mais de plus en plus de nationalistes désirent une lecture restrictive du fait d être catalan, et veulent que pour l être, il faudrait inclure la langue, la volonté d indépendance, et d autres considérations nationalistes).

Donc nous devons faire la différence entre les catalans independentistes, les catalans catalanistes, les catalans espagnolistes.

La premiere division compte un nombre reduit de citoyens, mais qui sont très actifs, d ou leur poids politique, se bénéficiant pour s organiser des nombreuses aides publiques pour les associations. (La loi non écrite veut que les subventions publiques soient remerciées avec l appui des associations en faveur des politiques nationalistes).

La seconde division compte une partie importante de citoyens, qui alternent soit la volonté d indépendance, soit une plus grande autonomie dans une Espagne faible et une Catalogne forte, le fédéralisme étant une des possibles solutions a leurs yeux. Ceux ci sont moins actifs que les premiers mais ils ont un poids politique fort, et sont décisifs pour la stabilité des gouvernements centraux faibles, et vendent chèrement leurs appuis. Ceux ci aussi se beneficient des aides publiques aux associations)

La troisième division, qui englobe une grande partie des citoyens, n est pas organiser ou très faiblement, et n a pas un poids important dans la politique. (Étant peu associer, ils en bénéficient pas d aides pour développer une activité qui pourrait nuire au nationalisme).


Pour compliquer encore plus la chose il faut encore faire mention des catalanoparlantes et des castellanoparlantes, c est à dire, ceux qui ont pour langue habituelle soit le catalan soit le castillan.

Les premiers sont soit des catalans de souche, ou des catalans d origine castellanoparlante qui pour des raisons de promotions sociale ont mis de cote leur langue d origine et ne se servent que du catalan, étant politiquement proches du nationalisme voire de l indépendantisme.
Tres actifs politiquement.

Les seconds, utilisent ou pas le catalan, peu ou beaucoup, étant le castillan leur langue habituelle.
Ils savent le catalan, peuvent le parler, mais par le fait qu ils considèrent le catalan comme une langue minoritaire, ne s en servent pas ou peu.
Habituellement ils ne sont pas définis politiquement, mais depuis quelques temps, des partis politiques essaient des défendre leurs interes, mais ils doivent faire face a de nombreux problemes que les nationalistes, maitres des moyens de communications leurs creent en Catalogne, et aux pressions politiques que les nationalistes font aux partis politiques comme PSOE ou PP, en raisons de leurs appuis a la gouvernabilité.

Voici quelques exemples des tensions qui se gestent en Espagne:

En 1995 le departement de la Direccio General de Politica Llinguistica, ou direction generale de politique linguistique, publia un informe ou les citoyens catalans etaient classes en categories, allant des catalans radicaux, les catalans moderes, les inmigres catalanises, les inmigres integres, les inmigres peu integrables, les catalans accidentels.
Immigres dans le langaje nationaliste veut dire aussi bien celui du Niger comme celui de Seville.
L etude servie a realiser les futurs axes de la politique nationaliste et definir les actions a realiser pour neutraliser les non sympathisants au postulats nationalistes.


Selon les dires de l ex membre du gouvernement nationaliste, Jordi Ardevol parus dans la Vanguardia du 29 mars 1994, le proces d education du catalan ne se limite pas seulement a son apprentissage, mais necesite d une creation d une conscience nationale, ou il ne suffit pas de savoir la langue mais il faut aussi devenir nationaliste.
Education qui se base sur des repetitions sur l histoire, les sentiments, les desirs d independance, sans avoir peur de modifier l histoire s il convient a la cause.
Comme exemple il suffit de voir la profusion de drapeaux catalans sur les libres scolaires, et la disparition du drapeau espagnol sur les memes, ou comment sur l edition de la maison Anaya d un livre d histoire on peut lire que les troupes castillanes qui ont vaincus le peuple catalan en 1711 luttent contre les catalans pour les priver de leurs libertes et les sousmettres.

Nous trouvons dans les journaux espagnols de nombreux cas des tensions que les nationalistes créent :

Dans la Razon du 27/7/03 apparaît la nouvelle, sur la main mise des nationalistes sur les syndicats, et comment ceux ci se préoccupent plus d affaires sur la discrimination des langues que sur les affaires réellement laborales.
UGT et CO, par ex, s allignent sur la position de la generalitat sur le fait de réduire les heures d enseignement du castillan, allant en contre de la loi etatale ou LOCE ( loi de qualite de l enseignement).

Autre tension: l offensive des nationalistes catalans pour la pose d autocollants avec les initiales CAT sur les plaques minéralogiques, colles sur ESP, pour ainsi démontrer qu ils n appartiennent pas a la même nation, acte illégal, qui modifie les plaques, et ou certains maires obligent leurs polices locales a les mettre sur leurs véhicules, et quant nombreux de ceux ci s opposent, ils sont punis, comme les deux caporaux de la police municipale de la ville du Mas Nou en octobre 2000, par leur maire, Josep Azuara, du parti nationaliste CIU.

Et les mauvaises relations entre la police autonomique, soit celle de Catalogne, soit celle du pais Basque avec les polices etatales.

Comme exemple, la nouvelle apparue le 5/09/98 sur la trouvaille par la police autonomique catalane , Mossos d EScuadra, de paquets avec de la drogue sur une plage de la Costa Brava, Gerone, et comment ceux ci n ont pas avertis la Guardia Civil qui est la police qui a les compétences sur ce sujet, retard qui affecta l investigation des faits ainsi que l arrestation des coupables, retenant la police autonomique des informations importantes.
Autre tensions et celle relative au fait que quant la police autonomique catalane, décide de protester pour améliorer ses conditions, vu qu elle est limiter dans son droit a la grève, ses syndicats, SAP,UPC,APPAC et SUME, usent une méthode subtile qui blesse le pouvoir nationaliste : mieux que fermer les yeux sur les fautes des citoyens, elle passe le jour de greve a réaliser toutes les communications orales ou écrites en castillan, nouvelle apparue dans el Pais du 24/5/96.

Dans le libre de Miguel Sellares, Un pas en devant, l ancien directeur général de la sécurité catalane, sous les gouvernements de Pujol, CIU, explique comment il ordonna a la police autonomique d espionner le gouverneur civil de Barcelone, Ferran Cardenal, du fait de son opposition a la police autonomique catalane, qu il soupçonnait d être politise par les nationalistes.

Lors de la transference en 2001 des compétences sur la circulation des polices etatales vers les autonomiques, dans le cas de la Catalogne, il avait était pacter qu un pourcentage de Guardias Civiles de Trafico en poste en Catalogne, passeraient volontairement au mossos, la generalitat fixa celui ci a un 15 % de peur de voir sa police catalane devenir trop espagnole, et meme ce % ne fut pas respecter, exigeant des candidats GC qui voulaient changer de corps, plus que ce qui avait été pacter.

Nouvelle apparue le 21/3/08 dans el Mundo, ou un policier autonomique a Lerida refuse de reconnaître l autorité de deux policiers nationaux accompagnant un inspecteur du travail et de la Securite Sociale, qui réalisaient une inspection d un commerce, et le dit policier autonomique finit par attaquer les policiers nationaux, qui devant l arrive de 4 véhicules de la police autonomique durent relâcher le policier agresseur. Du fait des pressions politiques l agression finie sans sanctions pour les policiers autonomiques.

Quelques exemples de tensions contre les militaires:

a Tremp, Lerida, se trouve l ecole des sous officiers de l armee espagnole, Academia General Básica de Suboficiales (AGBS) et devant l ecole sur une colline il y avait ecrit avec des cailloux peints en blanc, España servir hasta morir, (Espagne, servir jusqu a la mort).

L inscription gênait les nationalistes, et profitant du pouvoir que les appuis au gouvernement leur donnent, firent retirer l inscription sur ordre du ministre de défense, Jose Bono, ministre qui se déclare fier d être espagnol, mais qui obliger par le président du gouvernement, dut donner l ordre d effacer l inscription, ordre émisse le 22 décembre, qui révolta une grande partie de l armée espagnole, mais qui fut rapidement etou ffer par le gouvernement.
Mais le village de Tremp, qui vit principalement des militaires de l ecole, qui sont les principaux clients des commerçants de Tremp, devant la crainte de voir des représailles économiques, qui n ont pas tarder a venir: ainsi les militaires ne dorment presque plus dans les hôtels de la ville, ne fréquentent presque plus les commerces… les habitants de la ville firent demissioner le maire Miquel Verndeny, favorable au retrait des pierres, de CIU, qui gouverne avec l appui de ERC, démission qui se produisit un mois et demi après le retrait des lettres.
Rosa Borrell, propietaire du Restaurant Cal Borrell a Tremp declara a la presse: « il faut etre idiot pour se mettre contre des lettres qui ne gênent personne…» il faut dire que le village de pas plus de 6.000 habitants, vit grace a l ecole, soit des militaires qui y sont en garnison, soit de leur familles qui viennent les voir, soit des réunions d anciens qui se célèbrent chaque année, et que depuis le pouvoir nationaliste, année après année, les pressions pour fermer l école ont aboutis a une diminution des effectifs de l école avec la consequente baisse de bénéfices pour les habitants de la ville qui voient avec crainte la possible disparition de l école. Une décision politique qui n a pas tenue compte des résultats sur la population

Autre tension envers les militaires, est le fait que la ministre de defense, Carmen Chacon, soit sensible aux theses des nationalistes, provenant elle meme de Catalogne, bien que son pere ne sois pas catalan de naissance, elle a ete influencee par la doctrine catalaniste pour le moins.
Il faut remarquer que de nombreux militaires espagnols remarquables, comme Prim, Pere Fages, Antoni Barcelo... sont originaires des regions ou aujourd hui le nationalisme croit.
Plusieurs militaires de la brigade d infanterie legere San Marcial 4, qui a la fin d une maneuvre au pais basque, et apres avoir culminer un mont, le Gorbea en juin 2009, y planterent le drapeau espagnol, chose habituelle lors d une ascension militaire, mais les liders nationalistes du PNV considererent ce banal geste comme une provocation et exigerent a la ministre des sanctions envers les coupables de l offense.
Comme que legalement elle ne pouvait pas sanctionner en mettant aux arrets les militaires, qui n avait pas commis un acte ilegal, et pour eviter que les militaires sanctionnes ne recourrent a la justice, elle se limita a ordonner au general de la brigade de les sanctionner, et celui ci leur reduit le salaire, en supprimant une prime qui peut l etre selont la volonte du chef de l unite, entre 200 et 250 euros par mois. (el Mundo, 8/7/09). Peu apres le retrait des troupes, des nationalistes firent une procession au mont pour y planter leur drapeau et laver l offence.
Mais il se sut plus tard, que le lieutenant colonel de l unite, sanctionne aussi par, est fils d une victime de la bande terroriste ETA, en mars 1981, ce qui ne fit qu accroittre le malaise dans l armee espagnole envers une sanction injuste et politique.

Autre tension avec les militaires fut le sujet sur l estatut d autonomia de Catalunya, qui voulait consideer la Catalogne comme une nation, nombreux furent les militaires qui se manifesterent pour donner un signal d alarme au gouvernement, les lettres de militaires furent chose courrante, ainsi celle d un capitaine de la Legion, Roberto González Calderón, chef de la 1 Compagnie de la I Bandera "Cte. Franco" del Tercio Gran Capitán 1º de la Legión, publier le 18 janvier 2006 dans le journal Melilla Hoy, et qui avertissait du malaise grandissant dans les rangs de l armee sur les pretentions des nationalistes.

Meme le general José Mena Aguado , au cours d un acte officiel alerta le gouverenement sur les pretentions des nationalistes qui pouvaient mettre en peril la stabilite du pais et rapella ce que la Constitution espagnole dit sur le role des Forces armees et sur l unite de la nation.
Discours que le general pouvait se permettre, etant a la fin de sa carriere militaire, et en craigant pas les sanctions qui pouvaient lui tombes dessus.

Lorsque des citoyens en 1994, (el Pais, 2/5/94)se mobilisent pour défendre leurs droits, comme le cas des 14.000 qui ont signer un manifeste a faveur du droit a se servir de la langue de leur choix, ou Manifiesto para la tolerancia linguistica, en ce cas du castillan, ils sont traites comme des apestes, aussi bien par les partis nationalistes, CIU, ERC, IV, comme par le PSC, duquel de nombreux membres ont signer le manifeste, et ont vite “étés conseilles a se dédire”.

Le dit manifeste, demander un usage réel des deux langue et pas seulement du catalan, comme les autorités autonomiques font, et exigent la liberté de pouvoir choisir la langue d enseignement de leurs fils, etant une grande partie de ceux qui ont signer le manifeste des professeurs de l enseignement, qui vivent cette réalité.

La Generalitat considere l usage du castillan comme un exception, au meme titre qu une langue etrangere, (circulaire emisse par le directeur des services territoriaux du departement d enseignement) et rappelle au professeurs la loi sur l usage du catalan comme unique langue d enseignement, aussi a l interieur des ecoles comme a l exterieur. Cette circulaire fut emisse devant le fait qu une grande mayorites d enfants continuent a se servir du castillan au cours de la recreation ! (El Mundo 22/11/05).
En 2005 les dénonces pour abus dans l application de la loi sur l usage du catalan étaient de 1.800, plaintes déposer au Defensor del Pueblo, et ou il apparaît que la generalitat conditionne les subventions a l usage du catalan, qu elle passe outre de sa propre loi sur les libertés d usage des deux langues, (el Pais 31/11/05) .