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 Sujet du message: Re: La Corse : quel avenir ?
MessagePosté: Sam 20 Aoû 2016 07:53 
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Les musulmans doivent se dépêcher en urgence de faire le ménage dans leur communauté.

1) L'amalgame islam = problèmes est omniprésent dans les têtes, journalistes en premier plan. Il faut cesser de parler de musulmans quand on parle de criminels et de burkinis car la plupart des musulmans ne sont concernés ni par l'un ni par l'autre.

2) Dans un système individualiste, au nom de quoi des musulmans devraient-ils se sentir responsables de leurs coreligionnaires criminels ? Seul l’État est responsable des criminels, et la majorité des démocraties libérales sont déficientes en la matière.

"Les" musulmans récusent également l'amalgame entre la criminalité et leur religion. Le problème est que les États peinent à mettre en place non seulement une régulation efficace des criminels de masse (les pervers n'ont pas attendu le djihadisme pour perpétrer des fusillades dans les campus américains) mais encore un système éducatif heurtant frontalement les valeurs d'extrême droite endémiques dans certaines familles sunnites (alors que la société française lutte assez bien contre les nationalistes corses ou français, les réduisant générations après générations).

3) Pour reprendre les histoires de burkini, le vêtement ressemble aux combinaisons des Français sur les plages d'il y a un siècle. C'est un symptôme de pudeur ou de pudibonderie. À la limite, le slip de bain l'est aussi.

Comme les médias sont incultes :

- ils ne peuvent insister sur le caractère non traditionnel des défroques intégristes sunnites (puisque les intégristes sunnites ont entrepris de singer Mahomet, autant leur rappeler que personne ne portait ces tenues modernes au VIIe siècle ;

- ils ne peuvent souligner que le burkini sur la plage atteste l'assimilation culturelle des intégristes sunnites, qui tentent par tous les moyens d'adopter l'American way of life (jean, basket, survêts, casquettes, gangstarap, la bouffe mondiale et désormais le sea, sex and sun).

4) Le burkini est nuisible car il témoigne de l'emprise sectaire de l'intégrisme sunnite sur certaines familles peu cultivées. Il faut que l'Occident synthétise les marqueurs de totalitarisme (sporadiques dans le Tiers Monde) et y assimile l'intégrisme sunnite. Il faut une chasse aux sorcières contre les extrémistes sunnites, à savoir tous les sympathisants et avocats des djihadistes sunnites, dénoncer leurs marqueurs et symboles, les punir matériellement pour les déclasser familialement, les refouler vers les zones de djihadisme pour les écœurer de leur emprise mentale. Il faut que les intégristes sunnites réalisent, par martèlement discursif, qu'ils sont la honte de toutes les jungles.

Mais ce dernier point, les extrémistes sunnites s'en chargent et le réalisent à leur insu. Et comment voulez-vous que les musulmans non extrémistes sunnites acceptent d'être amalgamés à ces zombies dopés aux fantasmes et superstitions les plus pervers et les plus ridicules qu'on invente sur l'islam, par des gens qui ne savent ni lire ni interpréter le Coran ?

5) Les Occidentaux, comme la plupart des sociétés, s'occupent de leurs extrémistes. Ils les dénoncent, les neutralisent, les ridiculisent en raison d'une sorte de fierté ou d'honneur identitaire. Les musulmans non extrémistes ne sont pas assez forts dans les sociétés musulmanes pour démanteler leur dirigeants extrémistes (Iran, pétromonarchies). En Occident, je répète mon avis, ils sont passés à autre chose. Ils ne luttent pas contre les extrémistes sunnites parce qu'ils ne défendent plus l'honneur ou la fierté de l'islam, parce qu'ils s'en fichent. En Orient aussi, de plus en plus. Ils font le gros dos, abjurent en silence, comme l'Occident finit par abjurer le christianisme et son emprise mentale.

6) Et, je le répète aussi, ces conflits religieux sont des prétextes pour des guerres entre lignages, en Syrie, Irak, Yémen, Soudan, Mali, Algérie, Tunisie, Égypte, Israël, Palestine, Iran, Afghanistan, Pakistan comme en Occident. Dans tous ces conflits, l'extrémisme sunnite accélère la déconsidération du sunnisme. Ce dernier finira en marqueur identitaire des lignages les plus arriérés, jusqu'à ce qu'ils disparaissent ou se rendent à la Raison. Je pense toujours que si l'intégrisme sunnite n'avait pas triomphé derrière les sabres et les canons bédouins et turcs, l'islam aurait pu couvrir le monde avec ses marchands, mais peut-être le propre du sunnisme est-il de signer les préjugés raciaux (lignagers) et racistes de certains musulmans, "Ma famille d'abord" et l'adoration presque cultuelle (en principe hérétique) et symboliquement incestueuse des géniteurs officiels. Qui ne sont pas réservés aux sunnites, soit dit en passant.


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 Sujet du message: Re: La Corse : quel avenir ?
MessagePosté: Sam 20 Aoû 2016 11:08 
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Il semble que vous déplacez juste un peu le curseur de l’amalgame… Je ne vois pas trop en quoi il est pertinent de rapprocher burkini, criminel, intégrisme sunnite etc. Le burkini relève d’une opération commerciale qui surfe sur une mode comme vous-même le relevez pourtant. En cela il est totalement légitime de la trouver ridicule ou aberrante (de la même manière que mon boxer moule-bite fait marrer ma femme…). Il faudrait quand même garder le sens de la mesure et juger les personnes sur leur comportement.

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 Sujet du message: Re: La Corse : quel avenir ?
MessagePosté: Sam 20 Aoû 2016 11:31 
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Geopolis a écrit:
Kurnos a écrit:
Les musulmans doivent se dépêcher en urgence de faire le ménage dans leur communauté.

1) L'amalgame islam = problèmes est omniprésent dans les têtes, journalistes en premier plan. Il faut cesser de parler de musulmans quand on parle de criminels et de burkinis car la plupart des musulmans ne sont concernés ni par l'un ni par l'autre.

2) Dans un système individualiste, au nom de quoi des musulmans devraient-ils se sentir responsables de leurs coreligionnaires criminels ? Seul l’État est responsable des criminels, et la majorité des démocraties libérales sont déficientes en la matière.

"Les" musulmans récusent également l'amalgame entre la criminalité et leur religion. Le problème est que les États peinent à mettre en place non seulement une régulation efficace des criminels de masse (les pervers n'ont pas attendu le djihadisme pour perpétrer des fusillades dans les campus américains) mais encore un système éducatif heurtant frontalement les valeurs d'extrême droite endémiques dans certaines familles sunnites (alors que la société française lutte assez bien contre les nationalistes corses ou français, les réduisant générations après générations).

3) Pour reprendre les histoires de burkini, le vêtement ressemble aux combinaisons des Français sur les plages d'il y a un siècle. C'est un symptôme de pudeur ou de pudibonderie. À la limite, le slip de bain l'est aussi.

Comme les médias sont incultes :

- ils ne peuvent insister sur le caractère non traditionnel des défroques intégristes sunnites (puisque les intégristes sunnites ont entrepris de singer Mahomet, autant leur rappeler que personne ne portait ces tenues modernes au VIIe siècle ;

- ils ne peuvent souligner que le burkini sur la plage atteste l'assimilation culturelle des intégristes sunnites, qui tentent par tous les moyens d'adopter l'American way of life (jean, basket, survêts, casquettes, gangstarap, la bouffe mondiale et désormais le sea, sex and sun).

4) Le burkini est nuisible car il témoigne de l'emprise sectaire de l'intégrisme sunnite sur certaines familles peu cultivées. Il faut que l'Occident synthétise les marqueurs de totalitarisme (sporadiques dans le Tiers Monde) et y assimile l'intégrisme sunnite. Il faut une chasse aux sorcières contre les extrémistes sunnites, à savoir tous les sympathisants et avocats des djihadistes sunnites, dénoncer leurs marqueurs et symboles, les punir matériellement pour les déclasser familialement, les refouler vers les zones de djihadisme pour les écœurer de leur emprise mentale. Il faut que les intégristes sunnites réalisent, par martèlement discursif, qu'ils sont la honte de toutes les jungles.

Mais ce dernier point, les extrémistes sunnites s'en chargent et le réalisent à leur insu. Et comment voulez-vous que les musulmans non extrémistes sunnites acceptent d'être amalgamés à ces zombies dopés aux fantasmes et superstitions les plus pervers et les plus ridicules qu'on invente sur l'islam, par des gens qui ne savent ni lire ni interpréter le Coran ?

5) Les Occidentaux, comme la plupart des sociétés, s'occupent de leurs extrémistes. Ils les dénoncent, les neutralisent, les ridiculisent en raison d'une sorte de fierté ou d'honneur identitaire. Les musulmans non extrémistes ne sont pas assez forts dans les sociétés musulmanes pour démanteler leur dirigeants extrémistes (Iran, pétromonarchies). En Occident, je répète mon avis, ils sont passés à autre chose. Ils ne luttent pas contre les extrémistes sunnites parce qu'ils ne défendent plus l'honneur ou la fierté de l'islam, parce qu'ils s'en fichent. En Orient aussi, de plus en plus. Ils font le gros dos, abjurent en silence, comme l'Occident finit par abjurer le christianisme et son emprise mentale.

6) Et, je le répète aussi, ces conflits religieux sont des prétextes pour des guerres entre lignages, en Syrie, Irak, Yémen, Soudan, Mali, Algérie, Tunisie, Égypte, Israël, Palestine, Iran, Afghanistan, Pakistan comme en Occident. Dans tous ces conflits, l'extrémisme sunnite accélère la déconsidération du sunnisme. Ce dernier finira en marqueur identitaire des lignages les plus arriérés, jusqu'à ce qu'ils disparaissent ou se rendent à la Raison. Je pense toujours que si l'intégrisme sunnite n'avait pas triomphé derrière les sabres et les canons bédouins et turcs, l'islam aurait pu couvrir le monde avec ses marchands, mais peut-être le propre du sunnisme est-il de signer les préjugés raciaux (lignagers) et racistes de certains musulmans, "Ma famille d'abord" et l'adoration presque cultuelle (en principe hérétique) et symboliquement incestueuse des géniteurs officiels. Qui ne sont pas réservés aux sunnites, soit dit en passant.


1) Il faut tout autant se garder de généraliser que de nier des relations logiques évidentes et factuelles.

Le salafisme/wahabbisme est une menace politique mortelle. Il est la matrice de l'intolérance et de la violence islamiste/djihadiste, que ce soit dans les territoires contrôlés par l'organisation Etat islamique que par l'Arabie Saoudite, ce qu'il reste de Lybie, le Soudan, le Pakistan, ... etc.

Nier ce fait, c'est comme si vous disiez qu'il ne fallait pas se défier des anarchistes au temps de la fièvre anarchiste parce que seule une minorité des anarchistes étaient des terroristes. Le fait est que la matrice de ce terrorisme était bien l'anarchisme.

Même chose avec les violences fascistes, bolchéviques/staliniennes, nazie, maoïste, ... etc.

Tous les sympathisants/adhérents de ces idéologies n'étaient pas violents et n'ont pas personnellement perpétré de crime. Loin de là ?

Pour autant, n'avaient-ils aucune responsabilité ? Bien sûr que si. Sans leur soutien politique et leur adhésion à au moins une partie de ces idéologies, rien n'eut été possible pour les chefs de ces mouvements et pour leurs nervis criminels.

Le problème c'est donc bien l'idéologie dont une partie prône l'intolérance et la violence et dont le message est compris comme tel par une partie des adhérents/croyants.


2) Je ne récuse que partiellement l'amalgame, pour les raisons évoquées au point 1. Seuls les musulmans éclairés, tolérants, acceptant la différence et la réciprocité des droits et obligations, et se pensant comme français en France pour ceux qui ont la nationalité (et non pas comme expatriés vivant en terre mécréante qu'il faut s'efforcer de rendre semblable au Dar al Islam), n'ont aucune part de responsabilité.

Je le récuse d'autant moins qu'il y a des silences coupables au sens pénal. Il y a des soutiens silencieux, passifs voire actifs, comme on l'a vu avec certains membres de familles ou des relations de criminels, des Mérah à l'inénarrable Jawad.

C'est la théorie du poisson dans l'eau qui est utilisée contre ceux que le salafo-wahabbisme combattent et cherchent à conquérir ou à détruire.


3) Le Burkini est un uniforme, un symbole de manifestation politique. C'est comme porter une chemise brune ou noire avec au bras un brassard portant un swastika inversé. Ce n'est pas une tenue de carnaval ou un déguisement de Mickey pour la grande parade à Disneyland.

Le burkini n'atteste pas plus de l'assimilation des islamistes que leur utilisation des moyens de communication moderne d'Internet et du téléphone cellulaire ou l'usage en Syrie d'armes sophistiquées américaines fournies par l'intermédiaire de l'Arabie saoudite. C'est une simple utilisation des moyens de la modernité, une mise au goût du jour de la réalité islamiste.


4 et 5) D'accord.


6) Je ne récuse pas les conflits entre lignages. Mais cela passe à côté d'une dimension essentielle lui donnant un caractère artificiel. Et en outre c'est un aspect à la fois secondaire et partielle.

La dimension essentielle est que la distinction entre idéologie lignagère et religion n'a pas de sens dans le cas d'espèce. L'Islam c'est en très large partie la religionisation de valeurs culturelles des sociétés patriarcales du Moyen-Orient, et hélas en trop grande partie des sociétés bédouines, d'où la logique de razzia.

C'est secondaire et partiel parce que l'Islam, y compris l'Islamisme et l'islamisme djihadiste, se caractérise par une ouverture ethnique. Il accepte et assimile toutes les ethnies.

Disons qu'il y a une hiérarchie des exclusions et des rivalités.
La priorité absolue, c'est l'union des musulmans contre les mécréants pour les faire reculer, les vaincre, les conquérir, les soumettre, les exploiter, les détruire ou les convertir.
Et dans cette priorité tournée contre les mécréants, il y a bien sûr de la place pour les conflits ethniques entre arabes et non arabes, entre telle et telle tribu, entre telle et telle famille.

Mais la tendance politique "lignagère" dans le monde musulman est minoritaire. Le conflit entre "dynastes" et " anti-dynastes" a été tranché lors de la victoire de Moawiya sur Ali et des omeyades sur les partisans du lignage d'Ali, gendre de Mahomet.

Et s'agissant de l'empire ottoman, pour appréhender la question sous un autre angle, je dirais que c'est l'empire en soi qui est une malédiction. L'empire est ce qui stimule les pulsions conquérantes, haineuses, le sentiment de supériorité. C'est une auto justification de la violence puisque l'existence d'un empire est un signe de succès qui appelle la perpétuation du succès ou la lutte contre tout ce qui menace la position de l'empire.

Je ne partage pas la généralisation sur le sunnisme, même s'il y a un problème sunnite. Mais ce problème sunnite me paraît circonscrit pour l'essentiel à l'extension de l'ancien empire omeyade, c'est-à-dire à l'espace qui a été conquis par la force. L'Indonésie est sunnite et ne pose pas de problème spécifique. Une part importante de l'Afrique noire est sunnite et l'Islam n'y pas autant les problèmes dont nous discutons.

Le problème me paraît surtout résider dans le monde arabe. Ce sont les arabes qui ont été fondateurs de religion. C'est la religion musulmane qui a donné aux arabes leur unité, leur conscience collective, et surtout leur grandeur politique, faisant d'eux un peuple impérial. Et une partie de ce "peuple" impérial (j'ai mis les guillemets parce que le singulier est très discutable et très discuté) déchu à la rage d'être déchue de sa grandeur passée et que les pétro-dollars lui donnent depuis les années 1970 les moyens d'une résurgence politico-idéologique offensive.


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 Sujet du message: Re: La Corse : quel avenir ?
MessagePosté: Sam 20 Aoû 2016 12:06 
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3) Le Burkini est un uniforme, un symbole de manifestation politique. C'est comme porter une chemise brune ou noire avec au bras un brassard portant un swastika inversé. Ce n'est pas une tenue de carnaval ou un déguisement de Mickey pour la grande parade à Disneyland.

Le burkini n'atteste pas plus de l'assimilation des islamistes que leur utilisation des moyens de communication moderne d'Internet et du téléphone cellulaire ou l'usage en Syrie d'armes sophistiquées américaines fournies par l'intermédiaire de l'Arabie saoudite. C'est une simple utilisation des moyens de la modernité, une mise au goût du jour de la réalité islamiste.


Objectivement le burkini indique un rapport à la pudeur lié à l'islam. Le signe politique nait dans le regard que vous portez dessus et il est totalement subjectif... De la même manière que d'autres voient dans la mini-jupe et/ou un décolleté un "signe d'ouverture"...

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 Sujet du message: Re: La Corse : quel avenir ?
MessagePosté: Sam 20 Aoû 2016 13:56 
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Il n'y a pas d'objectivité sur ce point. Pas plus de votre part que de la mienne. On est dans la subjectivité pure, de toutes parts. De la part de ceux qui portent le burkini comme de la part de ceux qui le voient porté par d'autres. C'est un fait social et culturel.

Les adultes qui portent un burkini dans un lieu public comme une place ne peuvent pas ignorer que le burkini est un signe politico-religieux, qu'il est un signifiant. Tout comme ceux qui désirent exhiber leur nudité dans certains lieux ne peuvent pas ignorer qu'un tel comportement ne peut pas laisser indifférent et peut choquer moralement. C'est pour cela qu'il y a des lieux spécifiques pour pratiquer le naturisme.

La grande différence entre les deux, si contestable soit elle, c'est que le naturisme n'est pas contraire à nos valeurs alors que le burkini l'est. Il symbolise la logique de séparation des hommes et des femmes et l'infériorité de la femme dont le corps (et les cheveux, parce que l à cheveux, c'est pileux comme le pubis, bref montrer ses cheveux c'est comme exhiber son sexe a leurs yeux) doit être soustrait à la concupiscence supposée des hommes. Si une personne est pudique au point de ne pas vouloir exposer son corps au regard des autres, il y a d'autres solutions qu'une tenue expressément et manifestement islamique.


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 Sujet du message: Re: La Corse : quel avenir ?
MessagePosté: Sam 20 Aoû 2016 14:11 
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La différence profonde est que je n’essaie pas de travestir ma subjectivité en vérité intangible auquel il faut se plier…

Il semble que nos valeurs consistent à laisser le choix dans nos habillements, qu’on décide de se baigner topless ou habillé… Chasser un dogmatisme par un autre n’est qu’une pantalonnade… Qu'on juge sur le comportement pas sur des attributs auquel on projette nos angoisses intimes...

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 Sujet du message: Re: La Corse : quel avenir ?
MessagePosté: Sam 20 Aoû 2016 14:25 
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Pour en revenir au sujet initial, un rapport est sorti au cœur de l'été : Rapport d'analyse des propositions formulées au sein du groupe de travail « Lutter contre la pression foncière et la spéculation immobilière » en Corse

Rapport fait à la demande du ministère de l'environnement. Conclusion :
Citation:
Au terme de trois réunions thématiques du groupe de travail consacré aux conditions de lutte contre la pression foncière et la spéculation immobilière en Corse, la mission constate de nombreux obstacles dans la chaîne de production du logement et d'immobilier économique ou d'équipements publics. Parmi ceux-ci, le désordre foncier est exceptionnel en Corse. Malgré des mesures spécifiques relatives à la pratique de l'usucapion, la création d'un groupement d'intérêt public pour le titrement des propriétés et la promotion auprès des maires de la procédure d'intégration dans le domaine privé des communes des biens vacants et sans maître, le désordre foncier reste à un niveau qui ne se rencontre que dans certains territoires ultramarins. La mission propose donc, à la suite du groupe de travail installé par les ministres chargés du logement et de l'habitat durable d'une part, du budget d'autre part, de consolider le GIRTEC pour le titrement, d'autoriser à titre exceptionnel une réduction des délais de procédure de l'usucapion pour faciliter le transfert des propriétés, y compris au sein d'une même famille, de coordonner les acteurs du foncier et de programmer leur travail en fonction des priorités du développement de la Corse.

L'aménagement qui transforme un bien foncier en un lieu fonctionnel affecté à un usage n'est guère mieux loti. En effet, les opérations d'aménagement résultent la plupart du temps en Corse de l'initiative privée. De la sorte, elles n'intègrent pas ou que peu la nécessaire contribution aux besoins collectifs. Deux opérateurs publics d'aménagement existent, dédiés en premier lieu aux villes de Bastia et d'Ajaccio. Avec la publication du PADDUC, des initiatives en matière de développement devraient s'organiser. L'enjeu sera de savoir si la puissance publique, qu'elle soit locale ou régionale, souhaitera orienter les destinations selon les micro-régions de Corse. Le PADDUC y invite mais sa traduction à l'échelon local sera lente. C'est pour cela que la mission suggère d'encourager la création de PLUi valant SCoT, de lancer des initiatives en faveur de la réalisation de hameaux nouveaux intégrés à l'environnement, de rechercher par tous les moyens l'expression de projets partagés, qu'ils soient au sein des EPCI ou au niveau de SCoT. Parallèlement, la question s'est posée de savoir quel rôle la CTC peut jouer pour contribuer aux aménagements possibles de par le PADDUC. La mission a considéré que la possibilité donnée à la CTC d'être à l'initiative de ZAC ou de projets d'intérêt majeur donnerait une consistance au concept d'OIT créé dans le PADDUC et au statut de l'agence d'aménagement et d'urbanisme de la Corse qui détient également celui d'aménageur. La mission insiste sur la nécessité de dialogue entre la CTC, les EPCI et les communes pour co-élaborer les projets d'enjeu régional et pour en fixer les modalités de réalisation dans le respect des compétences de chacun.

L'aménagement sera beaucoup sollicité dans prochaines années, puisque l'INSEE mentionne le besoin de construire 70 000 logements entre 2009 et 2030. La mission a estimé, dans la perspective de la création en 2018 de la collectivité unique de Corse, que les deux offices HLM départementaux devaient voir leurs périmètres évoluer pour se concentrer sur les agglomérations d’Ajaccio et de Bastia. Le reste du territoire avec des enjeux importants sur les villes moyennes pourrait être couvert par un OPHLM territorial rattaché à la future CdC. Concernant l’état du bâti ancien, la mission a recommandé de multiplier les Opah, de développer l’ingénierie spécifique pour ces quartiers en veillant à la pleine consommation des crédits de l’Anah. La question du financement du logement trouverait des solutions par une délégation des aides à la pierre, par la fongibilité éventuelle des crédits affectés à la construction de logements,par le transfert à l’OFC des «
prélèvements » sur les communes soumises à la loi SRU.

Enfin, la mission a estimé que plusieurs questions, comme celle des résidences secondaires, méritaient d’être objectivées. Sur ce point, la mission a pu établir qu’une grande partie d’entre elles sont la propriété de Corses ayant leur résidence principale en Corse. Il n’en demeure pas moins que la spéculation existe, plus marquée cependant en Corse-du-Sud qu’en Haute-Corse, et que la présence de nombreux logements vides l’essentiel de l’année n’est pas sans poser problème sur un territoire où le marché immobilier est en tension.

La mission considère qu’aux interrogations aujourd’hui sans réponse, il convient d’apporter une solution partagée. Elle redoute la création de divers observatoires décuplant les moyens et facilitant peu une appropriation collective. C’est pourquoi la mission recommande la création d’un observatoire unique des territoires corses qui traite de manière intégrée des différentes thématiques couvertes par le groupe de travail.

Sur plusieurs de ces sujets, la particularité du territoire corse et de sa gouvernance justifierait le recours à l’article 72.37 de la Constitution ouvrant un droit à expérimentation.

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 Sujet du message: Re: La Corse : quel avenir ?
MessagePosté: Sam 20 Aoû 2016 14:57 
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Objectivement le burkini est un bout de tissu qui a pour fonction recouvrir le corps. Tout le reste relève de la subjectivité.

Ma position consiste à laisser le choix aux femmes de s’habiller comme elles l’entendent et de se focaliser sur le comportement. La vôtre consiste à imposer aux femmes leur habillement…

On se demande bien qui se rend pas compte de l’incompatibilité de sa position avec les valeurs qu’il dit pourtant défendre…

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 Sujet du message: Re: La Corse : quel avenir ?
MessagePosté: Sam 20 Aoû 2016 15:16 
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Caesar Scipio a écrit:
Moujik Looping a écrit:
La différence profonde est que je n’essaie pas de travestir ma subjectivité en vérité intangible auquel il faut se plier…


Si si. Mais vous ne vous en rendez pas compte. Ou plutôt vous n'essayez pas. Vous en êtes persuadé. D'où par exemple votre emploi du mot "objectivement" à propos du burkini.


Moujik Looping a écrit:
Objectivement le burkini est un bout de tissu qui a pour fonction recouvrir le corps. Tout le reste relève de la subjectivité.

Ma position consiste à laisser le choix aux femmes de s’habiller comme elles l’entendent et de se focaliser sur le comportement. La vôtre consiste à imposer aux femmes leur habillement…

On se demande bien qui se rend pas compte de l’incompatibilité de sa position avec les valeurs qu’il dit pourtant défendre…


OK ! On a compris : vous n'êtes pas d'accord l'un avec l'autre ... Du coup, vous avez décidé de pourrir la discussion ?

Vous réglez cela en MP, ou vous ne le réglez pas, çà vous regarde. Mais le premier qui continue en public a un avertissement de la part de la modération. Et nous ne tiendrons pas compte des "Oh, j'avais pas vu le message car je postais en même temps..."

A bons entendeurs, salut.

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 Sujet du message: Re: La Corse : quel avenir ?
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2016 08:23 
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Moujik Looping a écrit:
Il semble que vous déplacez juste un peu le curseur de l’amalgame… Je ne vois pas trop en quoi il est pertinent de rapprocher burkini, criminel, intégrisme sunnite etc. Le burkini relève d’une opération commerciale qui surfe sur une mode comme vous-même le relevez pourtant. En cela il est totalement légitime de la trouver ridicule ou aberrante (de la même manière que mon boxer moule-bite fait marrer ma femme…). Il faudrait quand même garder le sens de la mesure et juger les personnes sur leur comportement.

Le burkini est un symptôme de "wahhabisation". L'amalgame est d'en faire un symbole musulman, qu'il n'est pas, car presque aucun musulman n'en porte.
Caesar Scipio a écrit:
Le salafisme/wahabbisme est une menace politique mortelle.

Non, la menace est bien plus faible que les différents avatars des États britannique, français, russe ou prussien. Elle est de l'ordre du seigneur de guerre.
Caesar Scipio a écrit:
Je le récuse d'autant moins qu'il y a des silences coupables au sens pénal. Il y a des soutiens silencieux, passifs voire actifs, comme on l'a vu avec certains membres de familles ou des relations de criminels, des Mérah à l'inénarrable Jawad.

En tant qu'avocats et sympathisants, je les qualifie d'extrémistes.
Caesar Scipio a écrit:
C'est la théorie du poisson dans l'eau qui est utilisée contre ceux que le salafo-wahabbisme combattent et cherchent à conquérir ou à détruire.

Qu'il existe des comploteurs et des théoriciens activistes dans l'extrémisme sunnite, je n'en doute pas. Qu'ils soient plus performants que leurs homologues bolcheviques ou même nazis, j'en doute, et voilà pourtant deux mouvements qui ont magnifiquement échoué. Le summum de la construction extrémiste sunnite moderne, c'est l'Arabie saoudite, le Pakistan et le Soudan, et encore n'ont-ils tenu que par et grâce aux Américains. L'extrémisme sunnite est sans force sans les pétrodollars occidentaux.
Caesar Scipio a écrit:
3) Le Burkini est un uniforme, un symbole de manifestation politique. C'est comme porter une chemise brune ou noire avec au bras un brassard portant un swastika inversé.

Tout à fait.
Caesar Scipio a écrit:
Le burkini n'atteste pas plus de l'assimilation des islamistes que leur utilisation des moyens de communication moderne d'Internet et du téléphone cellulaire ou l'usage en Syrie d'armes sophistiquées américaines fournies par l'intermédiaire de l'Arabie saoudite. C'est une simple utilisation des moyens de la modernité, une mise au goût du jour de la réalité islamiste.

Non, c'est la soumission des fantasmes extrémistes sunnites aux mœurs occidentales contemporaines : aller à la plage et à la piscine, sous-entendu, comme les autres. Quand j'étais gosse à Abou Dhabi, les piscines émiraties étaient interdites aux femmes, parce qu'impures et souillées. Voilà ce qui est traditionnel et coranique.

Un musulman extrémiste ne se baigne pas. Le burkini est une capitulation supplémentaire de l'extrémisme sunnite. "Nous capitulons (là aussi), mais nous voulons montrer que nous capitulons en résistant." Ça ressemble aux petits drapeaux tricolores agités sur le passage du maréchal Pétain sous l'occupation. "Occupés mais français." Chez les extrémistes sunnites, la subversion libérale est mentale, ils viennent aux baignades sans n'y être contraints que par mimétisme admiratif.
Caesar Scipio a écrit:
6) Je ne récuse pas les conflits entre lignages. Mais cela passe à côté d'une dimension essentielle lui donnant un caractère artificiel. Et en outre c'est un aspect à la fois secondaire et partielle.

Vous vous trompez, c'est l'argument religieux qui est artificiel et secondaire, mais c'est intellectuellement plus élégant que d'avouer qu'on veut garder ses sœurs et ses cousines pour soi et évincer tous les mâles généalogiquement éloignés de la reproduction. Pourtant, le burkini, c'est toujours le chimpanzé qui lutte contre l'existence des mâles des clans rivaux. C'est un racisme stricto sensu, travesti en superstition avec la crainte irrationnelle de punitions paranormales.
Caesar Scipio a écrit:
La dimension essentielle est que la distinction entre idéologie lignagère et religion n'a pas de sens dans le cas d'espèce. L'Islam c'est en très large partie la religionisation de valeurs culturelles des sociétés patriarcales du Moyen-Orient, et hélas en trop grande partie des sociétés bédouines, d'où la logique de razzia.

L'islam passe bien après le clanisme bédouin, qui est la glorification de la transmission du chromosome Y, avec la valorisation exclusive de la patrilinéarité et les luttes interminables entre clans uniquement définis d'après les patriarches, jusqu'à tenter de marier les petites-filles aux petits-fils. C'est la tare de l'Orient musulman, qui dévaste l'Andalousie, l'Algérois, le Yémen, la Syrie, la Mésopotamie..., où les descendants de Bédouins de pères en fils se croient toujours supérieurs aux autres lignages patrilinéaires.
Caesar Scipio a écrit:
C'est secondaire et partiel parce que l'Islam, y compris l'Islamisme et l'islamisme djihadiste, se caractérise par une ouverture ethnique. Il accepte et assimile toutes les ethnies.

C'est un internationalisme de façade. Même les Soviétiques faisaient passer leurs enfants d'abord, et pour commencer par-dessus les "peuples frères"...

Il existe en islam une hiérarchie compétitive entre les clans, dont l'ancienneté de conversion vaut quartiers de noblesse de dynasties germaniques. En Andalousie, les soi-disant Syriens et Yéménites se disputaient le degré de proximité avec Mahomet, méprisant les clans berbères, l'ensemble dédaignant totalement les Ibères convertis ou non.

Ils sont tous cousins (également les nôtres) par les femmes, mais ils ne comptent que les origines paternelles.
Caesar Scipio a écrit:
La priorité absolue, c'est l'union des musulmans contre les mécréants pour les faire reculer, les vaincre, les conquérir, les soumettre, les exploiter, les détruire ou les convertir.
Et dans cette priorité tournée contre les mécréants, il y a bien sûr de la place pour les conflits ethniques entre arabes et non arabes, entre telle et telle tribu, entre telle et telle famille.

Relisez n'importe quelle histoire de communauté musulmane et vous verrez qu'ils ne manquent jamais de faire passer leur Y en priorité, quitte à assassiner frères et demi-frères.
Caesar Scipio a écrit:
Mais la tendance politique "lignagère" dans le monde musulman est minoritaire. Le conflit entre "dynastes" et " anti-dynastes" a été tranché lors de la victoire de Moawiya sur Ali et des omeyades sur les partisans du lignage d'Ali, gendre de Mahomet.

Elle l'illustre. Étudiez les crises de succession des dirigeants musulmans, avec leurs guerres de palais.
Caesar Scipio a écrit:
L'Indonésie est sunnite et ne pose pas de problème spécifique. Une part importante de l'Afrique noire est sunnite et l'Islam n'y pas autant les problèmes dont nous discutons.

Ces aires correspondent aux conquêtes marchandes, ce sont les plus stables et les plus solides. L'Indonésie ne fut pas exempte d'un gigantesque massacre extrémiste sunnite contre les "communistes", en réalité contre les Chinois et les familles bouddhistes, en 1965.
Caesar Scipio a écrit:
Le problème me paraît surtout résider dans le monde arabe. Ce sont les arabes qui ont été fondateurs de religion. C'est la religion musulmane qui a donné aux arabes leur unité, leur conscience collective, et surtout leur grandeur politique, faisant d'eux un peuple impérial. Et une partie de ce "peuple" impérial (j'ai mis les guillemets parce que le singulier est très discutable et très discuté) déchu à la rage d'être déchue de sa grandeur passée et que les pétro-dollars lui donnent depuis les années 1970 les moyens d'une résurgence politico-idéologique offensive.

Ce sont les Américains qui ont sauvé le sunnisme, sur maints plans, politiquement (contre les colonies européennes et le bloc soviétique, contre l'Inde), culturellement (avec les pétrodollars alloués aux Saoud qui ont pourri par leurs professeurs d'arabe et d'islam tous les sunnismes du monde), idéologiquement (contre le communisme, le socialisme, le baasisme et le panarabisme). En se retournant contre les USA, les extrémistes sunnites scient la branche qui les porte.

Moins puissant que l'URSS, le sunnisme est un vieil arbre qui se couche devant le libre échange, tous simplement parce que tous les hommes veulent pouvoir échanger librement, même leurs valeurs.

Ainsi, on troque des robes contre des combinaisons de bain, comme l'Occident il y a un siècle.


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