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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Mar 16 Juin 2020 20:34 
Dupleix a écrit:
Le fait est que l'Euro bénéficie de la confiance des acteurs économiques grâce au volume du marché européen et à la compétitivité de l'économie allemande.

Alors on se demande pourquoi les experts nous ont expliqué — pendant l'année 2011 — que l'euro avait une forte probabilité de disparaître dans les 12 mois suivant.
Même Jacques Attali avait évoqué le risque de voir disparaître l'euro.
C'est Draghi qui a sauvé l'euro en juin 2012 (voir viewtopic.php?f=11&t=1391&p=27379#p27379).
La « confiance des acteurs économiques » n'avait pas empêché la crise des dettes souveraines en Grèce, Portugal, Irlande.


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Jeu 18 Juin 2020 16:43 
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Les leçons de 2008 seraient retenues : Voxeurop : La crise du coronavirus donne un coup d’accélérateur à l’intégration européenne

Citation:
Les bases d’une fédération d’États dotée d’une capacité et d’une autonomie budgétaires ainsi que d’un droit de lever l’impôt pourraient être jetées dès le mois prochain lors d’un sommet européen exceptionnel dont les chefs d’État et de gouvernement pourraient fixer la date lors du Conseil européen de ce 19 juin. Et la voie s’ouvrirait alors pour transformer l’Union européenne en une véritable puissance souveraine mondiale. Qui eût pu dire il y à peine trois mois que le cours de l’histoire pourrait à ce point s’accélérer ?

...

Plusieurs phénomènes ont préparé le terrain. L’échec des solutions nationales à la crise économique et financière de 2008 a mis évidence la pertinence d’une réponse fédérale face aux conséquences d’une crise mondiale, c’est Mario Draghi qui a ouvert la voie en affirmant l’engagement illimité de la Banque centrale européenne en faveur de l’euro avec sa formule restée fameuse “whatever it takes” – quoi qu’il en coûte – prononcée le 26 juillet 2012. Le vote des Britanniques pour sortir de l’Union européenne a paradoxalement suscité un renforcement de l’attachement des citoyens de presque tous les pays de l’UE en rappelant que le projet européen était mortel dans un contexte où les Etats-Unis la Russie et la Chine prennent des directions inquiétantes.


Citation:
Mais si la Commission a fait preuve d’audace, c’est aussi qu’elle a senti le soutien massif des citoyens de l’Union dorénavant conscients qu’ils partagent les mêmes intérêts vitaux. Ainsi la consultation WeEuropeans, qui a touché 38 millions de citoyens dans 27 pays et 24 langues quelques semaines avant les élections européennes de juin 2019, a mis en évidence une dynamique de fond. Les Européens ont en fait les mêmes préoccupations pour l’avenir : développement durable, démocratie européenne renforcée, mieux informée et plus inclusive, justice fiscale accrue avec notamment une taxation commune pour les multinationales numériques et les grandes entreprises, souci de solidarité en matière sanitaire et sociale et enfin appétence pour l’éducation, la formation et la recherche.


Citation:
La présidente Ursula von der Leyen a ainsi proposé un plan de solidarité de 750 milliards d’euros, qui pourrait n’être qu’une première étape et qui a été accueilli très positivement par les citoyens, le monde de l’entreprise et les syndicats de toute l’Union ainsi que par les marchés du monde entier, rendant difficiles toute résistance durable. Les quatre Etats dits frugaux – l’Autriche, le Danemark, les Pays-Bas et la Suède – expriment des craintes que cette solidarité financière ne servent qu’à financer les besoins courants des pays du Sud et non à investir dans la transformation de leurs économies, mais comme, tout bon praticien des négociations européennes, je suis convaincu que les Européens trouveront un accord à la hauteur de l’enjeu historique d’autant que les pays du Sud, dont la Grèce, le Portugal et l’Italie ont donné des signaux clairs de modernisation de leurs économies.

Ce plan de relance de l’Union européenne inédit dans son ampleur (750 milliards d’euros levés par la Commission européenne), ses modalités et sa philosophie sera vraisemblablement adopté sous l’impulsion de la présidence allemande en juillet, toutes les étoiles sont alignées pour cela. Il redonnera un sens concret à la solidarité européenne en aidant les Etats les plus touchés à se relancer grâce à des transferts financiers massifs, le remboursement se faisant grâce à la création d’une fiscalité européenne, tout cela sous le contrôle démocratique du Parlement européen.


Comme cela, dans 3 mois on ne pourra pas me dire "que personne n'avait entendu parler ce ceci ou cela"...

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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Jeu 18 Juin 2020 22:57 
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Arkoline a écrit:
Dupleix a écrit:
Tout d'abord, bien que je ne sois pas économiste, je trouve un peu rapide votre résumé des deux dernières décennies ("bonnes performances économiques"). Si j'en crois wikipedia, la réalité est un peu plus complexe, par exemple : "Entre 2007 et 2015, le Royaume-Uni a enregistré la plus forte baisse des salaires réels (ajustée en fonction de l'inflation) de tous les pays avancés, à égalité avec la Grèce (- 10,4 %)".

Deux choses qui me chiffonnent :
1. Vous faites une fixation sur le salaire comme si cela était le seul critère.
2. Dans votre message précédent vous avez évoqué les épisodes des années 70-80 : spéculation, dévaluation, hausse du prix des produits importés, augmentation des taux d'intérêt et de la charge de la dette, inflation...
Dans tous les pays "avancés" (Canada, Corée du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande, Suisse, Grande-Bretagne, USA, Suède, etc.) ces phénomènes étranges (inflation, gonflement des charges d'intérêts, etc) ont disparu.

Comment pouvez-vous croire que c'est l'existence de l'euro qui empêche la France et autres pays (Belgique, Espagne, etc.) de revivre les épisodes des années 1970-1980 ?
Avec ou sans la monnaie unique, je ne vois pas quels sont les pays qui pourraient revivre les épisodes des années 1970-1980. Peut-être la Grèce et le Portugal.


Il vous en faut peu pour parler de "fixation". Vous nous parlez depuis plusieurs pages de "performances économiques" : c'est quoi ? la croissance ? le chômage ? les salaires ? la dette ? l'inflation ? Je ne fais pas une fixation mais j'aime bien parler concret. Je vous ai donc proposé un exemple, vous ne le trouvez peut-être pas pertinent, et j'attends donc avec impatience que vous nous expliquiez en détail ce qui à vos yeux permet de mesurer ces "performances économiques", puisque c'est votre argument pour dire que l'euro est néfaste.

Ensuite je vous retourne la question : pourquoi pensez-vous que sans l'euro, la France, l'Italie ou l'Espagne seraient à ranger aux côtés des USA, du Canada ou de l'Australie, plutôt que du Portugal, de la Grèce ou de l'Argentine ? qu'entendez-vous par pays "avancés" ? La crise de la dette a été contenue à la Grèce, mais à l'époque de nombreux commentateurs redoutaient qu'elle se propage à l'Italie, à l'Espagne ou la France, dont le niveau de dette publique suscitait des inquiétudes.


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Jeu 18 Juin 2020 23:24 
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Arkoline a écrit:
Dupleix a écrit:
Le fait est que l'Euro bénéficie de la confiance des acteurs économiques grâce au volume du marché européen et à la compétitivité de l'économie allemande.

Alors on se demande pourquoi les experts nous ont expliqué — pendant l'année 2011 — que l'euro avait une forte probabilité de disparaître dans les 12 mois suivant.
Même Jacques Attali avait évoqué le risque de voir disparaître l'euro.
C'est Draghi qui a sauvé l'euro en juin 2012 (voir viewtopic.php?f=11&t=1391&p=27379#p27379).
La « confiance des acteurs économiques » n'avait pas empêché la crise des dettes souveraines en Grèce, Portugal, Irlande.

Ce serait intéressant que vous nous donniez des références de ces experts pour voir à quel phénomène ils attribuaient ce risque de disparition de l'euro. Notez d'ailleurs qu'ils se sont trompés, ce qui doit inciter à regarder leurs prévisions avec prudence.
On a eu une crise des dettes souveraines, pas une crise de l'euro. La Grèce n'arrivait plus à financer sa dette car les marchés ne lui faisaient plus confiance. Ce n'est donc pas la confiance dans l'euro qui avait disparu, mais dans la dette grecque.
Et si je me souviens bien, si on a évoqué un risque de disparition de l'euro, c'est parce que l'une des options des décideurs politiques grecs était de sortir de l'euro, ce qui aurait constitué une première étape.


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Ven 19 Juin 2020 13:56 
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Effectivement, la grande question lors de la crise grecque était bien de savoir s'il fallait garder la Grèce dans l'euro, alors qu'on savait qu'elle avait truqué son bilan et qu'elle avait été dénoncée par la banque qui l'avait aidée à frauder (et peut-être même incitée à le faire). Pas de mettre fin à l'euro.

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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Ven 19 Juin 2020 22:37 
@Dupleix
Il faudrait lire ce que j'ai écrit :
Citation:
C'est Draghi qui a sauvé l'euro en juin 2012 (voir viewtopic.php?f=11&t=1391&p=27379#p27379).


Si l'on considère que l'existence de l'euro n'était pas menacé en 2011-2012, pourquoi les journalistes disent-ils que Draghi a sauvé l'euro ?
Vous croyez sans doute que les journalistes ont mal interprété les difficultés de cette période...


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Ven 19 Juin 2020 23:36 
Dupleix a écrit:
Ensuite je vous retourne la question : pourquoi pensez-vous que sans l'euro, la France, l'Italie ou l'Espagne seraient à ranger aux côtés des USA, du Canada ou de l'Australie, plutôt que du Portugal, de la Grèce ou de l'Argentine ?

Historiquement la France et la Belgique sont comparables à certains pays : Canada, Australie, Suède, Danemark, Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne, Corée du sud. Le PIB/habitant est relativement semblable.
Pour l'Espagne, j'ai un peu exagéré. Au temps pour moi.



Dupleix a écrit:
La crise de la dette a été contenue à la Grèce, mais à l'époque de nombreux commentateurs redoutaient qu'elle se propage à l'Italie, à l'Espagne ou la France, dont le niveau de dette publique suscitait des inquiétudes.

Vous dites que la crise de la dette a été contenue à la Grèce. Alors vous mettez en doute mes affirmations postées récemment sur cette page (Mar 16 Juin 2020 20:34). Et vous mettez en doute les informations que l'on voit habituellement.



Dupleix a écrit:
Vous nous parlez depuis plusieurs pages de "performances économiques" : c'est quoi ? la croissance ? le chômage ? les salaires ? la dette ? l'inflation ?

C'est un ensemble de paramètres. La croissance économique est le principal paramètre. Une inflation modérée (entre 1,5% et 3%) est également un critère.
Une augmentation de la dette n'est pas un "problème" si elle reste "soutenable" et si elle permet de financer des dépenses qui sont "nécessaires".


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Sam 20 Juin 2020 07:58 
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Arkoline a écrit:
@Dupleix
Il faudrait lire ce que j'ai écrit :
Citation:
C'est Draghi qui a sauvé l'euro en juin 2012 (voir viewtopic.php?f=11&t=1391&p=27379#p27379).


Si l'on considère que l'existence de l'euro n'était pas menacé en 2011-2012, pourquoi les journalistes disent-ils que Draghi a sauvé l'euro ?
Vous croyez sans doute que les journalistes ont mal interprété les difficultés de cette période...


Certains : oui. D'autres se font les laudateurs d'une personne ou d'un système. La vérité, nous la saurons lorsque les archives s'ouvriront et que des historiens se pencheront sur elles. Pour l'instant, chacun à sa version en fonction des éléments qu'il retient ou de l'analyse qu'il fait de la situation.

Les gens qui militaient pour le maintien de la zone euro s’appuyait sur 2 points. Le premier est qu'à partir du moment où on punissait un des membres de la zone euro, cela voulait dire qu'on ne s'empêchait pas à l'avenir d'en faire de même pour d'autres : la France, l'Italie, le Portugal, l'Espagne ... Or, sortir la France, voire sortir tous les 4 pays aurait vidé l'euro de sa principale raison d'être le transformant en un "super-mark". Le second point c'est qu'en lançant le signal que la zone "euro" serait une zone faible, on risquait de fragiliser l'euro.

De la crise grecque, il y avait 3 voies de sortie :
- la première : l’exclusion de la Grèce de la zone euro. Elle pouvait se justifier, la Grèce n'avait-elle pas fraudé pour entrer dans la zone euro ? N'avait-elle pas fraudé ses comptes, ce qui avait attiré de nombreux investisseurs ... qui ne demandaient que cela, puisqu'ils étaient convaincus qu'ils allaient fortement développer ce pays, suivant l'exemple espagnol...
- la seconde : à l'autre extrémité, comme je l'ai déjà indiqué, faire comme les USA à leurs débuts et déclarer que le linge sale allait se laver en privé et qu'on se portait garant de toutes las nations composant la zone euro et de leur respect des règles ... Si la Grèce n'avait pas fraudé, cela aurait été possible;
- la troisième voie, c'est celle qui a été choisie, en échange de la rigueur économique, on acceptait d'aider financièrement la Grèce. En fait, la manière dont on la fait, revient peu ou prou a faire en sorte que les dettes de la Grèce ont été rachetée par la BCE qui en récupère le produit et rétribue les banques partenaires.

Draghi a-t-il sauvé la zone euro ? Ce n'est pas l'action seule de la BCE qui a sauvé la zone euro, mais un mélange entre action politique (la décision des autres États-membres de garder la Grèce au sein de la zone euro) et action financière qui consistait à trouver des modalités pour que la Grèce puisse continuer à emprunter, tout en remboursant les intérêts de sa dette, et en ne plombant pas trop son économie. Si vous ne regardez que l'onglet économique, il faudrait aussi voir le rôle du FMI qui n'a pas été aussi négligeable que cela et qui a accepté quelques compromissions, justement parce qu'il y avait le socle des autres pays de la zone euro.

Ensuite, mettre des grands titres dithyrambiques permet de mieux vendre les articles ;).

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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Sam 20 Juin 2020 21:27 
Narduccio a écrit:
Ensuite, mettre des grands titres dithyrambiques permet de mieux vendre les articles ;).

Je n'ai pas dit qu'il faut lire uniquement les titres. Il faut lire le contenu des articles en entier.



Narduccio a écrit:
Arkoline a écrit:
Si l'on considère que l'existence de l'euro n'était pas menacé en 2011-2012, pourquoi les journalistes disent-ils que Draghi a sauvé l'euro ?
Vous croyez sans doute que les journalistes ont mal interprété les difficultés de cette période...

Certains : oui. D'autres se font les laudateurs d'une personne ou d'un système. La vérité, nous la saurons lorsque les archives s'ouvriront et que des historiens se pencheront sur elles. Pour l'instant, chacun à sa version en fonction des éléments qu'il retient ou de l'analyse qu'il fait de la situation.

Il n'y a pas besoin d'être le laudateur de Draghi pour dire qu'il a sauvé l'euro. Certains experts, par exemple Jacques Sapir, sont opposés à la monnaie unique. Ils n'ont pas nié que l'euro aurait disparu sans l'intervention de Draghi en juin 2012.


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 Sujet du message: Re: L'UE à la croisée des chemins
MessagePosté: Sam 20 Juin 2020 22:04 
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Arkoline a écrit:
Narduccio a écrit:
Ensuite, mettre des grands titres dithyrambiques permet de mieux vendre les articles ;).

Je n'ai pas dit qu'il faut lire uniquement les titres. Il faut lire le contenu des articles en entier.


Quand vous cesserez de prendre ceux qui débattent avec vous pour des idiots, vous nous préviendrez ... Bien sûr qu'il faut lire les articles en entier, malgré leurs titres putaclics. Mais, cela n'empêche pas de dénoncer ces titres putaclics. Mais, je ne sais pas si vous pouvez comprendre, car comme eux, vous prenez les gens pour des idiots qui pourraient se laisser berner par un titre...

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