LordFoxhole a écrit:
L'ennui, c'est que ce cher Donald Trump semble avoir décidé d'un gigantesque rebattage du jeu de cartes.
Entre autres l'OTAN est jugé obsolète, et Mister President de s'interroger sur son sort futur.
1) Ça fait longtemps que des Américains, même europhiles, se désolent de l'aboulie européenne.
2) Sur l'Otan, il est bon de rappeler que l'unique fois où l'alliance fut invoquée, c'était par les USA après les attentats du 11 septembre 2001.
LordFoxhole a écrit:
Que se passera-t-il demain si les États-Unis se disent que le temps des aventures est passé, et restent neutre alors que le Moyen Orient sombre dans un chaos général (déjà bien parti en Irak, en Syrie et en Lybie) ?
Le monde pleurera les USA, leur gros quart de finance de tous les organismes internationaux, leur protection armée, etc.
Quelque part, les USA sont les véritables héritiers actuels de l'Empire romain.
LordFoxhole a écrit:
Le problème avec les guerres civiles, c'est qu'elles sont parfois annonciatrices d'incendies internationaux... Avant 14-18, ce fut l’effritement de l'Empire ottoman et les Guerres balkaniques ; avant 1939, ce fut la Guerre d'Espagne.
Les guerres d'Orient ne sont pas des guerres civiles où l'on s'entretue au sein des foyers ; elles sont nationalistes, indépendantistes, interethniques, inter-tribales, claniques, généalogiques, lignagères, raciales au sens premiers du terme (race = ascendance). L'Europe occidentale oublie qu'elle en a connue de pires (non seulement en bilans humains nets mais encore compte tenu de populations plus faibles et moins équipées) pour aboutir à ses frontières séparant, ou presque, chaque nation, chacun chez soi.
Ce n'est pas encore le cas en Europe centrale et orientale. C'est pareil en Afrique et dans le reste de l'Asie, il y aura des guerres pour simplifier les répartitions de populations et chiper des bouts de vallées. C'est très, très loin d'être fini.
Les juxtapositions de collectivités rivales et séparées n'ont jamais, jamais tenu indéfiniment en Histoire, qui contredit inlassablement les modèles qu'on qualifierait aujourd'hui de multiculturels. Trois alternatives concluent toujours : fusion, exode, massacre.