Citation:
Par contre, le projet ferait des conseillers généraux également des conseillers régionaux à l'image des Conseils municipal et général de Paris. Il est vrai que les conseillers régionaux, élus sur des scrutins de liste, n'ont pas de vrai reconnaissance dans la vie politique locale. Personne ne les connait, la presse locale les ignore le plus souvent. Alors que les conseillers généraux sont les patrons de leur canton. Mais que les mêmes élus siègent dans deux assemblées si éloignées (sauf au chef-lieu régional) posera problème. Ils toucherons double indemnité, choquant dans sa généralisation aussi ? Sans compter que le Conseil Régional sera géré par une assemblée de 130 ou 140 à 200 conseillers. Un vrai parlement! Rien ne dit que les services seront rationalisés.
S'agit-il du diagnostic d'une probable skizophrénie administrative ? C'est la paranoïa de la surveillance publique au détriment de la rationalisation des finances. Qu'importe, le vrai problème a été donné plus haut par Dédé. Comment éviter un parcours du combattant administratif pour réparer un nid de poule ? Comment éviter la stérilisation du tissu associatif par des enjeux politiques déphasés pour un bénévole engagé dans ses actions ? Comment sauvegarder la personnalité locale dans un regroupement des pouvoirs au service de la décision politique ?
L'émiettement est en-soi critiquable, il est aussi une défense face à la concentration des pouvoirs en milieu urbain, la puissance financière des lobbies privées, les effets de la mondialisation.
Ere de(SCI) à tous les niveaux du blablabla. La discussion démocratique n'est pas une mauvaise chose, bien au contraire. Par contre, définir arbitrairement une orientation par le masque d'un blablabla démocratique s'est une fâcheuse tendance...