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 Sujet du message: Re: Le projet de réforme des régions et des départements.
MessagePosté: Sam 14 Fév 2009 01:45 
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Inscription: Jeu 12 Fév 2009 19:50
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Aux régions l'immobilier des lycées, aux départements les collèges, aux communes les écoles.

Toutes les apparences de la logique. Dans le monde réel, cela revient à demander à ces trois entités d'intégrer les compétences nécessaires pour assumer chacune leur rôle de maître d'ouvrage en bâtiments scolaires.

Dans une capitale régionale, on a donc en ville 3 services qui font du bâtiment scolaire.(construction, rénovation, entretien des locaux...) Tois groupes de fonctionnaires qui partageraient logiquement leurs compétences, leurs moyens, et pourraient passer des appels d'offre communs pour l'entretien, les cantines, le mobilier, l'informatique, les travaux de toute sorte... s'ils se trouvaient sous le même toit.

Sincèrement, j'aimerais qu'on m'explique le côté "démocratie locale" de ce foutoir !

La France est ce pays où la création d'une déviation, autour d'une grande agglomération, implique les financements conjoints de l'agglomération, du département, de la région et de l'Etat. (oublions la CC et... l'Europe)

Pendant la phase d'étude puis d'enquête d'utilité publique, la répartition des financements fait l'objet de chikaïas interminables, où le premier qui propose un chiffre a perdu.

Lorsque le budget initial est dépassé, à cause de problèmes techniques imprévus (géologiques, par exemple, ça arrive) on est reparti pour un tour de négociations.

Durée du projet : 10 ans. Délai de ralisation technique : 1 an. Cherchez l'erreur.

En définitive, si certains projets avancent et se réalisent, c'est le plus souvent à coup d'arbitrages ou de pressions préfectoraux. En l'absence de réforme des institutions, il est heureux que l'Etat ait su rester "jacobin et intrusif."

La loi de décentralisation de Deferre en 81 était la pire imaginable.


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 Sujet du message: Re: Le projet de réforme des régions et des départements.
MessagePosté: Sam 14 Fév 2009 10:04 
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Habitant d'une petite commune en milieu rural, (200 hab.) je signale que nous avons :
- Une école (regroupement pédagogique avec les villages voisins, un classe par village) avec cantine, garderie.
- Une bibliothèque
- Une salle des fêtes très bien équipée très utilisée.
- Une aire de jeux (jeux d'enfants, pré pour le ballon) très utilisée par bbeau temps
- Une maison des association, hébergeant : une association de jeunes, une association de chasseurs, et un atelier artistique.
- Un terrain de pétanque
- Un bureau de poste (parfois ouvert)
- Et bien sûr les services publics de l'eau (sous concession), des ordures, déchèterie.

Sur les communes voisines, nous avons un tas de services, plus ou moins aidés par les conseils municipaux ou maintenant la communauté de communes :
- centre équestre
- boulangerie
- pharmacie
- club de rugby cantonal :lol:
- club de tennis


Le tout géré par des bénévoles, parmi lesquels les conseillers municipaux.
La communauté de communes, c'est le truc au-dessus, incompréhensible, et surtout dont "on ne sait pas où passe tout ce pognon", selon le bon sens paysan de mon voisin; ça nous a été présenté comme un progrès par le député, qui "y avait son intérêt, je me comprends" selon le même.

Vous qui souhaitez la disparition des quelques 8000 communes minuscules, songez au travail bénévole (administratif, social, et même entretien) réalisé par les quelques 72000 élus de ces communes, qu'il faudra remplacer par des salariés. Bonjour l'économie.

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 Sujet du message: Re: Le projet de réforme des régions et des départements.
MessagePosté: Sam 14 Fév 2009 21:59 
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Inscription: Ven 27 Juil 2007 16:02
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Localisation: Montrouge
Dédé a écrit:
8000 communes minuscules, songez au travail bénévole (administratif, social, et même entretien) réalisé par les quelques 72000 élus de ces communes, qu'il faudra remplacer par des salariés. Bonjour l'économie.
Bravo à cette commune dynamique mais la réalité est que la plupart des très petites communes n'ont plus de vie locale, ne peuvent plus entretenir leurs chemins et leurs bâtiments comme leurs maires le disent sans cesse et qu'elles maintiennent des structures qui ont un cout puisque chacune à un maire, deux adjoints, avec indemnités, ainsi qu'un secrétaire de mairie et une secrétaire. Leurs habitants se rendent en fait au chef-lieu de canton pour les activités y compris pour régler avec la communauté de communes, qui y a son siège, tout ce qui concerne les problèmes d'eau, d'assainissement, d'ordures ménagères. Quand la commune garde une école partagée à plusieurs, les enfants n'y vont pas très souvent préférant l'école du chef-lieu avec ses niveaux scolaires. Les très petites communes sont déjà des coquilles vides sauf ressources particulières ou imbrication urbaine avec le chef-lieu.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.


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 Sujet du message: Re: Le projet de réforme des régions et des départements.
MessagePosté: Ven 20 Fév 2009 23:37 
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Jean-Marc Labat a écrit:
Ce n'est pas les communautés de communes qui seront la solution.

Il y a pourtant de quoi être confiant, on s'y dirige tranquillement (pour une fois qu'une (r)évolution est tranquille...). Il y a un très fort attachement aux communes en France, donc ce n'est pas la peine de souhaiter s'y attaquer frontalement, avec une décision martiale "Suppression de x milliers de communes, tout de suite !" Ca ne marcherait jamais. Et la tendance n'est pas à la fusion de communes, même s'il y en a quelque fois. En revanche, la tendance est très nettement à l'intercommunalité, de manière volontariste (les communes qui le souhaitent le mettent en place dans les conditions qu'elles veulent, et de leur propre initiative). Sous ses différentes formes (CC, C. urbaine, C. d'agglomération, syndicat d'agglomération nouvelle, syndicats mixtes), l'intercommunalité a progressé très vite et 90 % des communes sont déjà insérées dans une ÉCPI (syndicat intercommunal, CC, CU, CA, SAN). Le système offre des avantages (on mutualise ce qu'on l'on décide de mutualiser), sans contrainte. Une fois le système bien installé, on pourra plus facilement proposer la "fusion" des communes de chaque ECPI au sein de l'ECPI, qui recasera le personnel politique communal (histoire d'éviter les résistances politiques), j'imagine.

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 Sujet du message: Re: Le projet de réforme des régions et des départements.
MessagePosté: Sam 21 Fév 2009 07:31 
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Localisation: village des Pyrénées
Pardon, vous connaissez le sujet, manifestement.
Mais relisez tranquillement avec le regard du peuple, pas d'un élu :
Citation:
(CC, C. urbaine, C. d'agglomération, syndicat d'agglomération nouvelle, syndicats mixtes)
dans une ÉCPI (syndicat intercommunal, CC, CU, CA, SAN)

J'ai l'impression de lire le bulletin "d'information" de ma communauté de communes, ou celui de ma conseillère générale : discours totalement hermétique pour le quidam.
ÉCPI, pour moi, ça "sonne" EPICERIE. ça doit être ça.
Il y a une expression qu'ils emploient souvent : "réparer ce chemin, ce n'est plus mon problème, c'est de la compétence de la communauté". A quoi je rétorque : "compétence, c'est un mot qui a du sens, qui ne s'applique pas en l'occurrence, car mon chemin est toujours plein de flaques quand il pleut".
Car tout est là : qui va boucher les nids de poule ? "avant", c'était un conseiller, ou moi d'ailleurs, bénévolement. Maintenant, on me l'interdit, au nom de la compétence, de la subvention qui n'est pas arrivée, etc.

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 Sujet du message: Re: Le projet de réforme des régions et des départements.
MessagePosté: Sam 21 Fév 2009 08:16 
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Localisation: Alsace, Colmar
Dédé a écrit:
Il y a une expression qu'ils emploient souvent : "réparer ce chemin, ce n'est plus mon problème, c'est de la compétence de la communauté". A quoi je rétorque : "compétence, c'est un mot qui a du sens, qui ne s'applique pas en l'occurrence, car mon chemin est toujours plein de flaques quand il pleut".
Car tout est là : qui va boucher les nids de poule ? "avant", c'était un conseiller, ou moi d'ailleurs, bénévolement. Maintenant, on me l'interdit, au nom de la compétence, de la subvention qui n'est pas arrivée, etc.


Tout est là. Actuellement, avec l'enchevêtrement des compétences, il faut des mois ou des années pour prendre la moindre décision. Et si on a décidé de construire un nouvel hôpital, il faut s'enquérir de suite que l'autorité compétente n'a pas oublié de mettre le budget pour le matériel et les personnels...

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 Sujet du message: Re: Le projet de réforme des régions et des départements.
MessagePosté: Sam 21 Fév 2009 08:18 
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Localisation: village des Pyrénées
Oui, on a mis la réparation du trou dans un chemin au même niveau que la construction d'un hôpital.

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 Sujet du message: Re: Le projet de réforme des régions et des départements.
MessagePosté: Sam 21 Fév 2009 13:22 
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Oui vous avez parfaitement raison, Dédé, sur ce vocabulaire abscons, et Narduccio sur l'enchevêtrement des compétences. Je connais ce vocabulaire non pas parce que je suis élu local ou fin connaisseur de ces subtilités (d'ailleurs, j'habite à Paris, et question collectivités locales, on est assez tranquille : une ville, un département identique à la ville, pas d'intercommunalité, et pas de trous dans la chaussée), mais parce que je viens de finir un bouquin passionnant, d'un géographe, Philippe Subra : Géopolitique de l'aménagement du territoire, qui analyse l'aménagement du territoire en France sous un angle politique.

En somme, il essaie de comprendre la situation de blocage dans laquelle nous sommes actuellement, que ce soit pour les plus gros projets (3e aéroport parisien, ligne TGV européenne, etc.) ou les plus petits (construction d'une rocade autour d'un petit village, etc.) : le moindre projet met de 15 à 25 ans à aboutir (rien que pour être lancé, sans même parler des délais de construction), si tant est qu'il aboutisse. Alors que jusqu'aux années 1980, on a construit des kilomètres d'autoroutes, des barrages, des lignes TGV, des grands ensembles, etc., en 5 à 10 ans pour chaque projet (construction comprise). Et la raison en est que le même projet met aujourd'hui en jeu un nombre d'acteurs beaucoup plus important qu'auparavant. Schématiquement : avant : l'État au travers de la DATAR et le maître d'ouvrage (SNCF, EDF, DDE, etc.) ; maintenant : l'UE, l'État, la région, le département, la commune, le syndicat intercommunal, les associations de riverains, les associations nationales ou internationales (Greenpeace, etc.), chacun de ces acteurs pouvant même être subdivisés (au sein de l'État : le ministère des Transport tire dans un sens, celui de l'Écologie dans un autre ; au sein de la commune : le Maire voudrait bien du projet pour des raisons de développement, mais doit en même temps jouer double-jeu car ses administrés expriment des réticences ; au sein des associations : l'une se crée pour défendre le projet, l'autre se crée pour le contester ; etc.). Cette multiplication des acteurs a des raisons de coût (chaque acteur (UE, État, collectivités) paie une partie, au lieu qu'un seul (l'État) paie tout), mais surtout d'évolution de la société : alors qu'avant on faisait confiance à l'aménageur pour aménager tout seul, sans contre-pouvoir pour vérifier ce qu'il fait, aujourd'hui ce n'est pas le cas et chaque citoyen veut un droit de regard sur ce qui se fait (ou ne se fait pas). Philippe Subra parle même d'apparition d'un "égoïsme territorial" et de crise de l'intérêt général.

Cela ne s'applique pas exactement pour le nid de poule et les autorités locales qui se renvoient la balle et parlent de "compétence", mais ça me semble être un effet collatéral de ce même phénomène : localement, tout est devenu fragmenté, compartimenté, budgeté — les budgets n'ont d'ailleurs pas suivi les "transferts de compétence" que l'État a réalisé "au profit" des collectivités locales. Et on se tire joyeusement dans les pattes, on protège ses "responsabilités" et on applique à la lettre les "compétences" qui ont été définies comme étant du ressort de tel ou tel échelon, seul moyen de se protéger et de continuer d'exister.

Compte-rendu a écrit:
Que dit ce livre ? Selon l’auteur, l'aménagement du territoire bénéficiait d'un consensus en France à l'époque de la reconstruction puis de l'expansion économique des Trente Glorieuses, mais ce consensus a laissé place aujourd'hui à des oppositions d'intérêts de plus en plus ressenties par les citoyens. La cause est-elle dans la « crise de l’État-nation comme référence identitaire et affective » (p. 39), toujours est-il que Philippe Subra note un « glissement progressif de la conflictualité dans notre société du champ du social vers celui du territorial », ce qu'il résume d'une façon percutante dans cette formule : « De moins en moins de grèves. De plus en plus de conflits dont l'objet est le territoire » (p.39). Qu'il s'agisse de protester contre le départ d'un usine ou d'un service public, d'attirer un aménagement convoité et donc de l'emporter dans une compétition désormais ouverte entre les territoires, ou qu'il s'agisse de faire obstacle à un aménagement jugé indésirable pour les dangers qu'il fait courir (ou dont on l'accuse, non sans exagération parfois) à l'environnement, on voit se constituer des coalitions insolites entre des acteurs pour la défense d'intérêts communs fondés sur le territoire. Face à des citoyens regroupés en associations et à des entreprises qui n'ont pas forcément des intérêts convergents, les pouvoirs publics ont de plus en plus de mal à imposer leur point de vue ou à faire valoir un arbitrage acceptable par tous. Parmi des analyses toutes remarquables (les terrains Renault de Boulogne-Billancourt, la fermeture des maternités dans les petites villes, le tracé du TGV Nord, la localisation du Stade de France, et bien d'autres qu'un compte-rendu rapide ne peut mentionner), on appréciera notamment ce que Philippe Subra dit du phénomène nimby : l'union sacrée (« la crise et le conflit fédèrent le système local des acteurs », p. 68) pour concentrer les avantages des équipements et en éviter les nuisances réelles ou supposées constitue un égoïsme territorial contraire à l'idée de bien commun. Mais, il est parfois difficile de dire à quelle échelle géographique le bien commun doit être défini et peut trouver la légitimité qui le consoliderait devant les intérêts particuliers. Cette lecture géopolitique, très convaincante, qui analyse les conflits d'acteurs pour le contrôle des territoires, conduit alors à observer les conditions même de la compétition politique. C'est l'occasion d'analyses très perspicaces et très vivantes sur la démocratie participative dans ses relations avec la démocratie représentative (on sait gré à l'auteur de montrer à la fois l'intérêt du débat public et la nécessaire reconnaissance de la légitimité démocratique des élus) et sur les nouveaux territoires politiques que sont les régions et les différentes structures intercommunales. S'il fallait encore démontrer que l’État n'est plus le seul acteur institutionnel dans cette affaire, ces pages y suffiraient.

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 Sujet du message: Re: Le projet de réforme des régions et des départements.
MessagePosté: Sam 21 Fév 2009 13:25 
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NB. Ca pourrait faire l'objet d'un nouveau sujet, "La crise de l'aménagement du territoire, la défense des territoires".

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 Sujet du message: Re: Le projet de réforme des régions et des départements.
MessagePosté: Sam 21 Fév 2009 20:19 
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Inscription: Jeu 12 Fév 2009 19:50
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La complexité administrative induit de tels délais dans le lancement des projets qu'on peut se demander quel est l'effet à court terme du plan de relance finançant des grands travaux. Entre le moment où on ouvre un budget et le premier coup de pioche il n'y a jamais moins de trois ans.

On a déjà vu cela avec la relance de la construction de logement sociaux. Le premier fiancement d'envergure a été ouvert pour 18 md € en 2005. Depuis rien n'avance : on ne trouve pas de terrains, les communes ne jouent pas le jeu (soit qu'elles aient déjà trop de logements sociaux, soit qu'elles n'en veulent pas) et l'Etat n'a pas de relais locaux. (le préfet ne peut pas tout faire, et d'ailleurs il n'a pas qualité pour imposer des décisons aux communes.)

Il est plus facile de lancer une campagne anti-tabac ou d'ouvrir un nouveau chantier médiatique.

En France, tout traîne, sauf les c*nneries. (J'ai l'impression que les Chinois aujourd'hui ne mettent pas 10 ans pour lancer la construction d'un autoroute...)


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