Le salon géopolitique de Passion-Histoire

mais je parlais des fonctionnaires régaliens de l'Etat. pour le Premier ministre : vous devez savoir que nombre d'agents de l'Etat sont rattachés au PM san stravailler nécessairement pour lui. par exemple l'ENA est un service du PM (où était car dans le Gouvernement actuel la fonction publique étant à bercy ce doit être devenu un service des finances - à vérifier).

Vous semblez attaché à réduire les effectifs sur une base régalienne, c'est à dire diplomatie extérieure, défense, sécurité intérieure, définition du droit, rendre la justice, avec une boîte à idée économique et finance. C'est une vision réformiste plutôt brutale.

C'est vrai, je vais un peu profiter de votre secousse pour en ajouter une seconde.
En effet, j'ai été très étonné à la découverte d'une fiche de paye de la fonction publique. Il n'y a pratiquement rien d'apparant. Toutes ses lignes qui me faisait dire "un euro payé, c'est un euro donné", elle n'existe pas sur ces fiches de payes. Par exemple, une ligne formation apprentissage, une ligne gestion du bâtiment... Disons qu'il manque de la transparance.

je vois pas trop la dimension géopolitique de la question mais pour vous faire plaisir j'ai trouvé des chiffres dans l'actualité de l'UIMM de février 2010 (la revue renvoie à l'INSEE san splus de précisions) . cela donne au 1er janvier 2008 :

FPEtat : 2194580
FPTerritoriale : 1792878
FPHospitalière 1035073
Entreprises publiques : 862200
Etablissements publics 427804

total : 6312535 dont 5022531 fonctionnaires au sens strict .

ces chiffres me semblent ignorer la situation des agents publics non titulaires.

il faut rapporter ça à une pop active de 28094000 personnes.

Il semble que dans certains services on a un peu trop dégraissé et cela fait perdre de l'argent à l'État.

Quand la baisse du nombre de fonctionnaire fait perdre de l'argent à l'État.



http://www.lepoint.fr/economie/pourquoi-les-controles-fiscaux-ont-ils-moins-rapporte-en-2009-26-07-2010-1218866_28.php

Bref, moins de personnel et réorganisations des services auraient fait perdre 1,7 milliards d'euros à l'État. Il serait intéressant de savoir ce que les réductions de personnel dans ces services ont fait économiser d'argent ?

Bof, ce qu'on oublie de dire, c'est que les rappels pour les entreprises, sauf fraude volontaire et avérée, sont déductibles du compte de résultat les années suivantes, diminuant donc les bénéfices, et donc l'IS.

C'est de l'effet d'annonce, pas plus.

Mais par exemple, en 2005, notre pays comptait 884 000 actifs agricoles pour 545.000 fermes contre le double 20 ans plus tôt. Notre administration a donc suivi le mouvement, créant des postes supplémentaires de fonctionnaires pour "accompagner" cette révolution administrative de l’agriculture. Ils sont ainsi passés de 30.000 à 38.000, fonctionnaires de l’enseignement agricole compris, pendant cette période.

Il faut au moins doubler ou tripler, quadrupler peut-être ce nombre si on comptabilise dans le service de l'agriculture les chambres d'agriculture et leurs nombreux satellites qui comportent des milliers de chargés d'étude. Si un exploitant agricole demande une subvention ou qu'on l'aide à changer ou varier sa production, il voit débarquer des soi-disants experts formés au conseil, dont les agriculteurs rient entre eux car ils ne connaissent rien en réalité et donnent des conseils théoriques que les intéressés jugent dangereux. Mais pas d'aide de l' Etat par la DDA sans une étude de l'exploitation.
Les chambres de commerce de leur côté ne rassemblent pas le 10è des effectifs voués à l'agriculture. Mais il y a par contre des services économiques à la préfecture, autant au conseil général et plus encore à la Région, sans compter les services des villes et communautés, les seuls qui comptent.
Idem pour le tourisme: 5 services avec la préfecture de région, sans compter les satellites de droit privé: agences, association de développement ...
Tous ces quasi-fonctionnaires font du volume. Quand un projet important voit le jour, il est le fait d'une entreprise qui écarte tous ces donneurs de conseils, je l'ai vu souvent. Elle va droit aux aides éventuelles et fait ses dossiers en .... 10 exemplaires.

Sur le plateau de C dans l'air un analyste proposait de suivre, sur un point très précis, le modèle britannique ou lorsque l'on doit réduire le nombre de fonctionnaires l'on maintient systématiquement le front , les employés en contact direct avec les citoyens, et l'on joue sur l'efficacité et les effectifs du back, c'est à dire les administratifs. L'idée étant qu'une réduction budgétaire ou un remaniement ne doit en aucun cas nuire au service et à la disponibilité de l'état à l'égard de sa population. Je trouve le principe intéressant, mais il doit être mené intelligemment. En France l'on a trop tendance à faire ce genre de chose à la serpe et sans réfléchir. Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux? Une annonce, une fois de plus. C'est totalement illogique.

Lord_Akhen@ton

Selon Le Figaro qui cite un rapport gouvernemental "2009-2010 sur l'état de la fonction publique", les effectifs de l'État ont diminué de 1,4% depuis 1998, mais ceux des collectivités territoriales ont bondi de 40%. Au total, la France compte 5,3 millions de fonctionnaires.

Pour la première fois depuis 1980, les effectifs des trois fonctions publiques (État, territoriale et hospitalière) ont stagné en France en 2008. Plus précisément, ils ont augmenté de seulement 1800postes. Au 31décembre 2008, selon les données du rapport annuel sur la fonction publique publié hier, l'Hexagone comptait pratiquement 5,3millions de fonctionnaires, soit 20,5% de l'emploi total et 656.000 de plus qu'il y a dix ans.

La quasi-stagnation de 2008 est surtout à mettre au crédit de la fonction publique d'État qui a poursuivi la baisse de ses effectifs entamée en 2006. Elle a ainsi supprimé 77.000 postes l'année dernière. Cela représente une décrue de 3,1% de ses effectifs en un an. La France emploie aujourd'hui 2,4millions de fonctionnaires d'État, dont 69,5% de titulaires et 14,1% de militaires. Ce total est inférieur de 1,4% à celui de 1998, ce qui représente une décrue de près de 35000 agents en une décennie.

Les collectivités locales ont continué à recruter à tour de bras avec près de 70.000 créations d'emplois en 2008. La fonction publique territoriale emploie désormais 1,82million de personnes. Un total supérieur de 3,9% à celui de 2008 et, surtout, une envolée de 40% par rapport à 1998. Cette hausse vertigineuse est en partie liée à la deuxième loi de décentralisation intervenue en 2003. Les régions - qui n'emploient que 4% de l'ensemble des fonctionnaires territoriaux - ont été particulièrement gourmandes en emplois publics puisqu'elles ont vu leurs effectifs bondir, sur une décennie, de 22,5% en moyenne chaque année et même de 49% par an depuis 2005. Dans plus d'un cas sur quatre, les recrutements intervenus les trois années antérieures à 2008 n'avaient rien à voir avec des transferts de compétences de l'État.