Faget a écrit:
Avez-vous remarqué que depuis que l'Europe a un trou en dessous de la ligne de flottaison, on ne parle plus de l'adhésion de la Turquie dans l'Union européenne. Ni de sa part ni de la part des autres états membres. Ce qui prouve que quand il n'y a plus rien à gratter, l'amour pour l'Europe s'estompe et tend vers zéro.
1. La construction européenne ne pouvait commencer que par une confédération, comme la Suisse. Or elle s'est bâtie à l'envers, s'occupant du superflu (le calibre des concombres et de trous de gruyère) et contournant les souverainetés communes (relations étrangères, défense militaire).
2. L'occultation de l'émergence de communautés antinationales est imputée et reprochée à la construction européenne.
3. L'Europe était déjà investie par des opportunistes anti-européens : Britanniques et Grecs.
4. La candidature turque était incitée par les USA pour parasiter et vider de substance la construction européenne.
5. Du côté turc, la politique d'Erdogan orientalise le pays, privant d'arguments et de recrutement les Turcs libéraux aux profit d'une extrême-droite religieuse et nationaliste.
6. Avant même Erdogan, ceux qui allaient constituer son électorat se défiaient d'une Europe-cheval de Troie libéral dans une société turque ultra-conservatrice, alliant la xénophobie au racisme religieux.
7. De toute manière, la Turquie occupe militairement l'Union européenne (à Chypre).