Citation:
Je dirais plutot que les Francophones, contrairement aux flamands, s'installent la ou ils ont envie, meme en pleine territoire non Francophone.
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D'abord, un Flamand peut être francophone (ex, ma grand-mère), jadis, la bourgeoisie flamande s'exprimait en français par snobisme etc mais c'est un sujet pour PH.
Ensuite, il y a de l'émmigration flamande vers la Wallonie et il y en a toujours eu. Jadis, du temps où la Wallonie était prospère, cette émigration était économique, saisonière ou définitive (saisonières sur la frontière et même plus loin, ainsi, mon autre grand-mère, du namurois, recevait des journaliers flamands). Aujourd'hui, ce sont surtout des retraités qui vont profiter de la campagne.
Je me permets de vous rappeller qu'il existe des communes à facilités dans les deux sens et comme par hasard, il n'y a de problèmes qu'en région flamande, Commine niet, nada. Comprenne qui pourra ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Comines-Warneton Ces flamands vivent pourtant sous "domination" wallone comme dirait un flamingant.
Il y a encore eu une autre migration, interne à la Flandre avec l'arrivée massive de "West-vlaanderen".
Le problème actuel est bien autre avec BHV car les craintes essentielles des francophones sont tout simplement de voir leurs droits élémentaires bafoués par un flamingantisme peu inspiré et peu constructif. Les flamingants désirent la scission de l'arrondissement mais en gardant toutes leurs prérogatives comme leur représentation au parlement bruxellois (qui serait nulle sans accord car ils ne font pas 15% de la pop).
La francisation de Bruxelles s'est opérée de façon tout à fait naturelle et remonte à bien plus loin qu'un centenaire (Bruxelles était déjà à majorité francophone en 1900). Parler le français faisait "bien". Dès qu'une famille en avait les moyens, elle élevait ses enfants dans cette langue. Baudelaire raillait déjà ces bruxellois parlant français au salon et flamand à la cuisine. Ce mélange des genre donna ce que les Français apellent "le belge" et nous, le bruxellois Beulemans.
A noter que depuis la mise en place de politiques démocratiques douteuses, la proportion de francophones dans les communes de la périphérie bruxelloise a pas mal diminué (sauf dans les communes à facilités).
Citation:
JE ne vois pas les flamands à Namur, très peu à Liège.
Mais combien d'anciens flamands (qui peut-être s'ignorent) croisez-vous ? Van cauwhenberg, ça est pas très wallon tu sais.
Bruges, Gand, Anvers sont toutes de vieilles cités dont la population francophone flamande a fondu comme neige au soleil du fait des vexations flamingantes. Mais, au sein de ces familles, les traditions demeurent.
Pour les populations d'origine étrangères, elles sont venues attirées par les ouvertures économiques sur des sites économiquement interessants. Sinon, il n'y a réellement qu'à Bruxelles ou se pose la question de choisir entre le français et le néérlandais. Mais le choix est évident et le problème des flamingants n'est pas les émigrés économiques de X générations mais bien les étrangers travaillant à Bruxelles (Europe, etc) qui font tous le choix du français mais habitent la banlieu résidentielle, la Flandre quoi. Avec la possibilité de voter aux communales, ceux-çi pourraient constituer un danger.