Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Il ne faut pas voir les choses toujours en noir.
Il faut distinguer les institutions et le choix des personnes.
Pour les institutions, si j'ai bien compris, le président du conseil n'a que peu de pouvoir, en revanche le haut représentant pour la politique étrangère dispose de beaucoup de moyens. Donc si certains pensent que Van Rompuy sera une potiche, c'est sans doute inévitable vu ce que les textes font de son poste.
Et en ce qui concerne le choix des hommes (et des femmes), je ne peux pas m'empêcher de penser à l'élection des Papes. Plusieurs fois, les cardniaux se sont mis d'accord sur un pape "de transition" qui s'est avéré un homme de pouvoir et de fort caractère. Il n'est pas interdit d'espérer qu'il en soit de même.

Oui, mais même si la personne est forte, si elle n'a pas les leviers institutionnels de son ambition, c'est peine perdue!
Les Papes, une fois élus, sont des monarques absolus, tant pis si les cardinaux ont fait erreur sur la force de caractère du pontife.