Citation:
Il serait intéressant de connaître la composition sociologique du vote, mais il apparait déjà que ce sont les cantons où il y a peu de musulmans qui ont approuvé massivement l'interdiction.
Euh dans les cantons où il y a le plus de musulmans, il se pourrait aussi que ceux-ci aient voté contre
Et c'est vrai que les hurlements des élites bien-pensantes produisent exactement le contraire de l'effet recherché.
Une ministre suisse a déclaré que ce vote menaçait la sécurité du pays. Sophistique typique d'appeaser: ce n'était pas ceux qui s'opposaient aux desiderata territoriaux d'Hitler qui menaçaient la sécurité de l'Europe, mais bel et bien Hitler lui-même;
de même ce ne sont pas les électeurs qui ont voté pour l'interdiction qui menacent la sécurité de la Suisse, ce sont les islamistes qui considèrent qu'ils ont le droit de poser des bombes s'ils ne peuvent pas construire de minarets.
En posant que les gens dangereux, ce sont les électeurs suisses et non les terroristes fondamentalistes, cette ministre met en oeuvre une tactique de diversion qui détourne l'attention des Suisses vers un ennemi imaginaire et tente d'occulter cette évidence en béton: ce ne sont pas les électeurs suisses qui posent des bombes.
Et objectivement, elle confère une sorte de légitimité de fait au droit que les fondamentalistes se sont octroyé de poser des bombes si l'on s'oppose à leurs diktats religieux.
Citation:
Erdogan est en perte de vitesse et s'excite pour revitaliser son électorat, rien de plus.
Vous semblez oublier qu'Erdogan a fait de la prison pour "incitation à la haine religieuse". Le premier ministre est toujours comme ça, égal à lui-même, perte de vitesse ou pas. C'est lui aussi qui, alors qu'il venait de commencer son ascension politique et d'être élu maire d'Istamboul, a cité la fameuse phrase: "les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baionnettes, les domes nos casques et les croyants nos soldats".
Des phrases comme ça ne doivent pas être prises à la légère , non plus que ceux qui les prononcent.