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 Sujet du message: L'Union européenne est-elle une démocratie ?
MessagePosté: Mer 3 Fév 2010 04:19 
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Alain.g a écrit:
Si l' Europe devient un jour une fédération,

N'y voyez pas malice mais je suis abasourdi que l'on puisse encore, à l'heure certainement de la plus grave crise du capitalisme, imaginer de telles perspectives. Pire, c'est une insulte aux réalités historiques, sociologiques et culturelles propres au continent européen les plus élémentaires. Cela en devient invraisemblable.

Si comme les économistes sérieux le prédisent, je veux parler de Jean-Luc Gréau (lire "La trahison des économistes"), Maurice Allais (seul prix Nobel d'économie français), Simon Johnson (ancien économiste en chef du FMI), Frédéric Lordon, Jacques Sapir, Nouriel Roubini, Emmanuel Todd, Paul Jorion, c'est à dire tous ceux qui ne profitent à la fois d'une véritable prime à l'incompétence (celle de ceux s'étant trompés sur tout ou à peu près) comme de façon scandaleuse de toutes les audiences, que la crise va non seulement rebondir mais s'amplifier dramatiquement; il devient évident que le modèle économique libre-échangiste à présent institutionnalisé par le traité de Lisbonne qui fonde essentiellement la politique de l'actuelle Union européenne, symbolisé par la monnaie unique, l'indépendance de la Banque centrale et des critères de convergences qui minent durablement la croissance, ne peut que péricliter à échéance de quelques années voire quelques mois.

Nous en entrevoyons d'ailleurs les signes annonciateurs à l'orée des difficultés croissantes que rencontre la Grèce, mais bientôt et assurément l'Espagne, l'Italie et le Portugal, dont les économies ne pourront soutenir beaucoup plus de temps une concurrence déloyale et farouche opérée par les sphères émergentes qui ne disposent d'aucune législations sur le travail (ou si peu), comme d'ailleurs de la politique foncièrement non-coopérative menée par un pays comme l'Allemagne qui contribue grandement à provoquer les déficits conjoncturels auxquels ces derniers sont aux prises.

Conjugués cela à une immigration volontairement incontrôlée qui sert objectivement les intérêts du grand capital afin de peser sur les revus des nationaux et migrants réguliers et de les précariser (comme accessoirement de dépolitiser les classes salariées), ce qui renforce et accélère les effets déjà suffisamment néfastes d'une compression de la masse salariale elle-même produit d'une concurrence in vivo en Europe hors zone euro, et in vitro extérieurement à elle. Quelle parfaite hypocrisie que de nous présenter ensuite ce modèle de concurrence comme libre et non-faussée et cet espace de "développement" comme ayant vocation à prospérité ! Phénomènes migratoires massifs (jamais soumis à consultation populaire) qui, en plus de jouer le rôle de cheval de Troie de la mondialisation triomphante (dans une lecture marxiste: la fameuse armée de réserve), ne manquent pas dès aujourd'hui, et ne manqueront plus encore demain à la mesure d'une substitution de population, de détruire le substrat culturel séculaire et les fondements et idéaux démocratiques de nos sociétés, propres à cet espace géographique.

Il est évident dans ces conditions où les peuples en viennent à subir les conséquences pratiques désastreuses de chimères idéologiques qui bien évidemment ne tombent pas du ciel mais servent encore une fois des intérêts capitalistiques bien compris, qui pour ce faire ont l'impérieux besoin de déconstruire les nations et les idéaux qui s'y rattachent, que ces derniers prennent peu à peu conscience de l'imposture véritable. La forfaiture des élites européennes soumise à l'influence des différents groupes de pression et autres intérêts oligarchiques, et bien servis en cela par un discours auto-légitimateur, pseudo-libéral et vertueux, par des idiots utiles et des cyniques aux ordres de l'idéologie dominante, vis à vis des suffrages qui s'étaient pourtant clairement exprimés lors des référendums en France, aux Pays-bas et en Irlande, est à mon sens la marque que nous sommes à présent rentré de plein pieds dans une ère post-démocratique. Ce qui, pour qui voudrait manier l'euphémisme, n'augure rien de bon.


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 Sujet du message: Re: L'Union européenne est-elle une démocratie ?
MessagePosté: Mer 3 Fév 2010 11:25 
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Je suis loin de connaître en profondeur tous les économistes que vous avez cité. Mais je connais Todd et Jorion, ce n'est pas vraiment une littérature objective c'est extrêmement orienté. Donc comme référence pour ce genre de plaidoyer je ne suis pas convaincu. Et si je voulais être pointilleux je dirais même qu'aucun des deux n'est économiste. ;)

Lord_Akhen@ton

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 Sujet du message: Re: L'Union européenne est-elle une démocratie ?
MessagePosté: Mer 3 Fév 2010 12:04 
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Salut,

Une littérature objective ? Et quelle serait-elle puisque c'est par définition une gageure ? (Mais peut être voulez-vous insinuer non-issue de l'idéologie dominante et vous auriez raison...)

Vous citez Todd et Jorion comme n'étant pas des économistes de formation, c'est vrai (l'un était tout de même Directeur des études chez Wells Fargo mais passons). N'oubliez-pas surtout de dire que l'un a écrit un essai sur la décomposition du système américain dès 2002 avec moultes détails des contradictions qui saisissaient alors le système économique US quand l'autre prédisait ni plus ni moins que son effondrement dès 2007 en citant précisément le risque que représentait alors les "subprime".

Toute chose par ailleurs savamment ignoré ou simplement inconcevable au Bernanke, Greenspan, Summers actuellement aux manettes du système, que cela soit la FED, le Département d'Etat ou le Trésor.


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 Sujet du message: Re: L'Union européenne est-elle une démocratie ?
MessagePosté: Mer 3 Fév 2010 20:32 
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Inscription: Mar 12 Jan 2010 12:25
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kelk1 a écrit:
Toute chose par ailleurs savamment ignoré ou simplement inconcevable au Bernanke, Greenspan, Summers actuellement aux manettes du système, que cela soit la FED, le Département d'Etat ou le Trésor.


Désinformation.

kelk1 a écrit:
Une littérature objective ? Et quelle serait-elle puisque c'est par définition une gageure ? (Mais peut être voulez-vous insinuer non-issue de l'idéologie dominante et vous auriez raison...)


Ce n'est pas parce que l'on dit l'exact opposé de l'idéologie dominante que l'on est intéressant ou non orienté.

kelk1 a écrit:
Vous citez Todd et Jorion comme n'étant pas des économistes de formation, c'est vrai (l'un était tout de même Directeur des études chez Wells Fargo mais passons). N'oubliez-pas surtout de dire que l'un a écrit un essai sur la décomposition du système américain dès 2002 avec moultes détails des contradictions qui saisissaient alors le système économique US quand l'autre prédisait ni plus ni moins que son effondrement dès 2007 en citant précisément le risque que représentait alors les "subprime".


Ni l'un ni l'autre ne sont économistes de formation c'était le sous entendu ... Et oui Jorion est désormais présenté comme un prophète parce qu'il avait annoncé la crise des Subprimes ... Comme toute personne un peu sensée travaillant dans le milieu et n'étant pas poussé par des considérations économiques (paradoxale n'est ce pas?).

Lord_Akhen@ton

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 Sujet du message: Re: L'Union européenne est-elle une démocratie ?
MessagePosté: Jeu 4 Fév 2010 03:54 
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Lord_Akhenaton a écrit:
Désinformation.

Ha bon ? Et qu'apportez-vous pour étayer cette accusation ?

Je vous conseille par conséquent de vous attaquez à la dernière production d'Eric Laurent sur le sujet, "La face cachée des banques", qui est un réquisitoire impitoyable sur le milieu financier et bancaire américain, et où il dénonce notamment les liens incestueux absolument invraisemblables entre ce dernier et le pouvoir politique et/ou institutionnel. C'est à dire ceux la-même qui, précisément, étaient chargés, pour ce qui est des législations et autres dispositifs de contrôle qui n'ont pas été sciemment et méthodiquement démantelés auparavant, de la régulation dudit milieu.

Quelques exemples (sans que la liste soit bien entendu exhaustive):

- Robert Rubin, ancien Secrétaire au Trésor sous Clinton de 1995 à 1999, puis dès la fin de ses fonctions "conseiller spécial" au sein du Conseil exécutif de la banque Citigroup, dont il demeure actuellement membre du Conseil d'administration. Il fut également l'un des dirigeants de Goldman Sachs. Il va ni plus ni moins que faire sauter avec l'aide de son successeur le fameux "Glass-Steagall Act" instauré en 1933 sous F.D. Roosevelt, alors en pleine Grande dépression, et qui permettait une compartimentation entre activités bancaires, financement et dépôts. La Glass-Steagall Act, ce pilier du "New Deal", fut instaurée en réponse au climat de corruption, de manipulation financière et de "délit d’initié" qui mena à la faillite de plus de 5000 banques dans les années qui suivirent le krach de Wall Street en 1929. Son abandon remplace par la FSMA (ou Loi de modernisation des services financiers... tu parles) va jouer un rôle fondamental dans le processus d'exposition, et donc de fragilisation, de l'ensemble du secteur en donnant le feu vert aux banques pour utiliser l’argent provenant des dépôts de leurs clients dans des opérations spéculatives. Ce faisant, il ouvrait concomitamment la porte à une concentration (que l'on retrouve dans les références pré-crises de 1929), que l'on peut assimiler à un phénomène de phagocytation (ce qui n'a rien de bien concurrentiel pour correspondre aux canons du libéralisme, n'est-ce pas...), dont le premier conglomérat qui suivra immédiatement la révision législative sera, je vous le donne en mille, la fusion de Citicorp et de Travelers Group qui donnera naissance à... Citigroup ! Chapeau l'artiste !

La conscience la plus timorée comprends bien que le conflit d'intérêt est tellement massif qu'il devrait le conduire a minima devant les tribunaux pour s'expliquer, à tout le moins, sur son rôle - proéminent - et sa responsabilité, entre dérégulation politique et intérêt essentiellement privé.

Au lieu de cela, tenez-vous bien, M. Rubin va devenir à l'issue d'une crise dont il aura sciemment contribué à créer les conditions d'émergence, l'un des principaux conseiller économique de l'actuelle administration Obama. Ce n'est plus une blague mais une farce, au sens marxiste du terme.

- Lawrence Summers est l'homme qui va succéder à Rubin, de 1999 à 2001, au poste de Secrétaire au Trésor. On le dit très proche de David Rockefeller. Ancien économiste en chef à la Banque mondiale de 1991 à 1993, il est à l'origine de nombreux plans d'ajustement structurel et autres programmes de réformes, de concert avec le FMI, au cours de cette période. En 1993, Summers est passé au Trésor des États-Unis. Il a d’abord occupé le poste de sous-secrétaire au Trésor pour les affaires internationales et, plus tard, secrétaire d’État adjoint. En liaison avec ses anciens collègues du FMI et de la Banque mondiale, il a joué un rôle clef dans l’élaboration du « traitement de choc » économique lié au train de réformes imposées à la Corée du Sud, à la Thaïlande et à l’Indonésie, qui va ravager le Sud-Est asiatique lors de l’apogée de la crise de 1997. Il jouera, lui aussi, un rôle clef dans le lobbying au Congrès pour l’abrogation du Glass Steagall Act qui légitima le délit d’initié et la manipulation financière. Il fut à la suite, lui aussi, consultant de la banque d'affaire Goldman Sachs et accessoirement Directeur général de D.E. Shaw Group, un organisme de fonds spéculatifs. Il fait enfin, lui aussi, parti intégrante de l'actuelle administration Obama car il en a été tout simplement désigné par ce dernier... chef du Conseil économique national. No comment.

Ainsi les libéraux auront décidément beau jeu d'invoquer l'interventionnisme étatique pour justifier ensuite des désordres financier que ces mesures ne manqueront pas d'engendrer effectivement. Sauf à dénier de considérer fort naïvement, ou de manière malhonnête, que tous ceux qui eurent à prendre ces mesures interventionistes au sein de l'appareil d'Etat furent systématiquement eux-mêmes, une fois re-balancés dans le secteur privé, les ardents défenseurs d'une auto-régulation qui avait tout de la malversation, de la tromperie, et du montage frauduleux.

Et pour les intellectuels sincères qui condamneraient l'interventionnisme par principe, alors ils doivent le faire même lorsque celui-ci va dans le sens d'un démantèlement des outils de régulation si cher aux théoriciens libéraux. Ce qui revient à raisonner par l'absurde chacun en conviendra.

Le raisonnement sous-jacent au discours économique néolibéral est d'ailleurs souvent cynique et méprisant. Voilà, entre autre, ce que M. Summers déclarait dans une note de service controversée (c'est le moins que l'on puisse dire) de la Banque mondiale en 1991:

"Les pays sous-peuplés d’Afrique sont largement sous-pollués. La qualité de l’air y est d’un niveau inutilement élevé par rapport à Los Angeles ou Mexico. Il faut encourager une migration plus importante des industries polluantes vers les pays moins avancés. Une certaine dose de pollution devrait exister dans les pays où les salaires sont les plus bas. Je pense que la logique économique qui veut que des masses de déchets toxiques soient déversées là où les salaires sont les plus faibles est imparable." Du vrai Mozart n'est-ce pas ?

- Timothy Geithner est l'actuel Secrétaire au Trésor de l'administration Obama. Il était auparavant président de la Federal Reserve Bank de New York de 2003 à 2009. Il fut également sous-secrétaire sous Rubin et Summers lors de la précédente décennie et pris part à de nombreuses décisions visant à déréglementer le secteur financier. Il lui sera également bientôt reproché d'avoir, alors qu'il était encore chargé du secteur financier à la Fed, au début de la crise, conseillé à l'assureur AIG - qui sera finalement sauvé de la faillite par l'Etat en plusieurs phases à hauteur de 175 milliards de dollars - de cacher aux yeux du grand public et des contribuables "des détails-clés" de l'accord de renflouement. La consigne de silence visait tout particulièrement l’identité des bénéficiaires du versement de la totalité des sommes dues dans le cadre des Credit Default Swaps dont la chute de Lehman Brothers déclenchait le paiement. Les banques Goldman Sachs et Société Générale seraient les principaux bénéficiaires de cette manne. Comble de l'ironie, M. Geithner fut contraint de s'excuser devant le Sénat au moment de sa confirmation comme Secrétaire au Trésor l'année précédente, pour avoir "omis" de régler une partie de ses impôts entre 2001 et 2004. Là encore on nage en plein Vaudeville.

- Ben Bernanke est le président en exercice de la Federal Reserve depuis 2006, et reconduit incessamment par le "métisse providentiel". Il succède à ce poste à Alan Greenspan. Abonné aux thèses de Milton Friedman, il développa l'idée - typiquement libéral - peu avant l'advenue de la crise, que la responsabilité des différents déficits et déséquilibres extérieurs (de plus en plus chronique et pour cause) des États-Unis étaient du à un excédent mondial d'épargne plutôt qu'un excès de consommation des Etats-Unis. Lui-même produit d'un déséquilibre de plus en plus prégnant de la balance des paiement à mesure d'un processus de désindustrialisation (plus exactement de délocalisation de la production), du éminemment au fait d'une libéralisation des échanges entre sphères ne disposant d'aucune législation sociale ou environnementale équivalente. Proposition totalement rejetée par les économistes non-endoctrinés au néolibéralisme, c'est à dire attachés à une lecture un tant soit peu objective des faits et des tendances. D'aucuns estiment que sa politique actuelle en tant que président de la Fed afin d'apporter de la liquidité au système bancaire, en laissant filer le dollar et en pratiquant des taux directeurs à un niveau plancher, créer les conditions même de gigantesques bulles spéculatives futures. Ce qui serait comique si M. Bernanke n'était considéré aux Etats-unis comme un spécialiste, sinon le spécialiste, de la crise de 1929...

- Henry Paulson, ancien président de Goldman Sachs (décidément), dont il fut l'employé-actionnaire pendant 32 ans (excusez du peu) et ex-Secrétaire au Trésor sous Bush jr. Initiateur du plan de sauvetage bancaire éponyme, il n'en fit pourtant pas profiter Lehman Brothers qui se révélait effectivement un vrai concurrent de Goldman Sachs sur le secteur des banques d'investissement.

http://www.nytimes.com/2009/08/09/busin ... son&st=cse

"Au cours du seul sauvetage d'AIG, M. Paulson et M. Blankfein (PDG de Goldman Sachs) se sont parlés deux douzaine de fois au téléphone, soit bien plus fréquemment que lorsque M. Paulson échangeait avec les autres dirigeants de Wall Street", écrit le quotidien.

Quel rabat-joie oserait parler de conflit d'intérêt et/ou de trafic d'influence ??

Paradoxalement, l'ancien patron de cette dernière, et l'un des plus ardents promoteurs du libéralisme comme nombre de ses déclarations pré-crise le mettent en évidence, était accusé par sa famille politique de tenter un coup de force pour imposer son plan dans la plus pure tradition marxiste. Allez comprendre ;-)

Enfin, M. Paulson qui reconnaissait lui-même en Septembre 2007, et alors que les signes préliminaires d'une crise grave et avérée du crédit était en cours suite au retournement puis à l'effondrement du marché immobilier, je cite: "que la crise financière exercerait une ponction «modeste» (euphémisme) sur la croissance de la première puissance mondiale" et qui pronostiquait que "la force intrinsèque de l'économie devrait permettre une poursuite de la croissance". Tout le monde se bidonne rétrospectivement devant tant de médiocrité aveugle. Même le flot de chômeurs et de précaires ?

Le meilleur pour la fin:

- Alan Greenspan, libertarien revendiqué et assumé, est l'ancien président de la Fed de 1987 à 2006 dont Milton Friedman disait de lui qu'il en était le meilleur président. Il est vrai que ce dernier, qui décéda en 2006 en pleine euphorie des marchés qui caractérise si bien les collapsus à venir, n'eut malheureusement la chance de constater les fruits de la politique (qui a dit de la croissance ?) de taux directeurs absolument irresponsable menée alors par le "maestro".

J'entends l'argument - encore une fois typiquement libéral - qui consiste à incriminer le programme d'accession à la propriété des ménages les moins solvables, le CRA. C'est une tarte à la crème ! Ce dernier avait près de trente années à l'instant du déclenchement de la crise...

En réalité, c'est essentiellement la politique de la FED sous M. Greenspan, aveuglé par ses utopies idéologiques et tiraillé par ses mandants qui sont les seuls et uniques propriétaires de l'institution qu'il dirigeait, qui, en fixant les taux directeurs à des niveaux historiquement bas au tout début des années 2000, a dopé puissamment le recours au crédit et creusé par conséquent l'endettement des ménages. Pour preuve, les prêts hypothécaires ont augmenté en moyenne de 56% par an pendant trois ans, passant de 1,05 trillions de dollars en 2000, à 3,95 trillions de dollars en 2003 ! (source Jdf).

Or, et les libéraux omettent consciencieusement de le dire, la Réserve fédérale est une institution de droit privé, statutairement. Elle est financée uniquement sur fonds privés et ne touche pas un centime du gouvernement fédéral. Elle appartient de fait à un consortium de banques dites "fondatrices" et administrée par elles indépendamment du pouvoir politique. Seul son président est nommé par le gouvernement (Bernanke a d'ailleurs très récemment refusé devant des sénateurs élus par le peuple de fournir les noms des actionnaires ainsi que sont chiffrage précis en invoquant l'indépendance de cette dernière vis à vis des institutions politiques ainsi que le Freedom of Information Act, source Ron Paul).

Et donc je pose la question: Quid de l'interventionnisme étatique la dedans pour justifier des mécanismes puis du déclenchement de la crise ?

kelk1 a écrit:
Ce n'est pas parce que l'on dit l'exact opposé de l'idéologie dominante que l'on est intéressant ou non orienté.

Bien sûr mais il faut entendre ce que je dis. A savoir que l'on donne systématiquement la parole et l'on relaie allègrement sur toutes les ondes et plus grave, aux sein des instances politiques nationales (et plus encore européennes), la bonne doxa néolibérale qui justement n'a ni vu la crise, mais plus fondamentalement, ne la croyais simplement pas possible. Enfin, il faut pouvoir se rappeler les déclarations abasourdis d'Alan Grennspann au plus fort du crash boursier et qui, en substance, comme saisis d'effroi, se disait lui-même en état de sidération dogmatique avancé. Et donc ma remarque concernant une certaine prime à l'incompétence semble plus que pertinente et devrait donner matière à réflexion. Réflexion, au demeurant, dont un certain nombres semblent fort démunis.


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 Sujet du message: Re: L'Union européenne est-elle une démocratie ?
MessagePosté: Jeu 4 Fév 2010 08:01 
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Moi je pense que vous peiner à distinguer le réalisme d'une décision politique et le théorique d'une idéologie. Les décisionnaires ne font pas toujours ce qu'ils veulent une fois à la tête d'une institution et quand bien même ils prendraient une décision en accord avec leur principe, ça n'est pas parce que pour vous elle n'est pas la plus optimisée, qu'elle ne peut pas être efficace ou que les personnes qui prennent la décision ne sont pas de bonne fois au moment ou ils le font.

Citation:
A savoir que l'on donne systématiquement la parole et l'on relaie allègrement sur toutes les ondes et plus grave, aux sein des instances politiques nationales


Mouais. Todd n'a jamais eu de mal à se faire entendre. Il est régulièrement interviewé dans des magazines ou des journaux, on le voit trois fois par semaine sur des plateaux télé ou à la radio. Jorion bénéficie de cette aura de "prophète" ce qui lui a permis de faire plusieurs radio durant l'année écoulée. Donc faut arrêter avec "l'idéologie dominante nous oppresse et ne nous donne pas la parole".

Lord_Akhen@ton

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 Sujet du message: Re: L'Union européenne est-elle une démocratie ?
MessagePosté: Jeu 4 Fév 2010 10:29 
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La politique de taux d"intérêt faibles de Greenspan dans les années 1990 et 2000 s'explique par la peur de freiner le développement économique par une politique de taux d'intérêt trop élevés.
L'idée aussi à l'époque est que l'importance des gains de productivité dus aux progrès des nouvelles technologies réduisait les risques d'inflation.
Cette politique de bas taux d'intérêt à permis la création de millions d'emplois et une croissance très forte.
Les américains ont eut la chance d'avoir cette politique, préférable à une politique d'argent cher qui est ruineuse pour l'économie, comme ce fut le cas au début des années 1980.

Maintenant on peut se poser la question de l'indépendance de la Fed ou de la BCE. En général on constate que les pays à banque centrales indépendante ont moins d'inflation que les autres; cas de la Suisse et pendant longtemps de l'Allemagne.
L'indépendance des banques centrales sert à empêcher la monétisation de la dette publique comme certains le préconisent en France ce qui entraineraient une explosion de l'inflation comme c'est le cas en Amérique du sud ou ce genre de politique a été appliquée.

Maintenant il est sur que la crise est en partie due en partie à de dangereuses réformes libérales qui ont entrainé la création de banques 'trop grosses pour pouvoir faire faillite' et qui ont favorisé le développement de l'effet de levier. La crise n'est certainement pas due au CRA comme les croient les conservateurs.
Cependant la flambée du prix des logements est aussi due aux autorités et surtout aux écologistes qui freinent l'utilisation de terrains constructibles.

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 Sujet du message: Politique économique de l'Europe
MessagePosté: Jeu 4 Fév 2010 11:56 
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Je ne pense pas que la BCE et M. Trichet aient un quelconque problème d'indépendance ... :?

Non?

Lord_Akhen@ton

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 Sujet du message: Re: L'Union européenne est-elle une démocratie ?
MessagePosté: Jeu 4 Fév 2010 13:30 
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Vitalis a écrit:
La politique de taux d"intérêt faibles de Greenspan dans les années 1990 et 2000 s'explique par la peur de freiner le développement économique par une politique de taux d'intérêt trop élevés.

Elle s'explique surtout par la volonté de relancer l'économie Us à la suite de l'éclatement de la bulle internet qui provoqua la plus forte destruction de valeur sur les marchés depuis la crise de 1973. Cette politique de taux, de 1% rappelons-le pendant plus de 36 mois au début des années 2000, visait en créant une bulle spéculative adosser sur l'immobilier résidentiel à interrompre, puis à repousser, une spirale déflationiste qui manquait de s'abattre sur les Etats-unis après 30 années de politique néolibérale. Celle-ci a modifié en profondeur les termes du rapport de force entre les revenus du capital d'une part et la masse salarial d'autre part, au détriment de cette dernière, et a créer les conditions d'une mutation en un capitalisme de "basse pression salariale", engendrant ainsi une insuffisance structurelle de la demande qui contraignit les ménages à s'endetter afin de sauver la consommation qui est le facteur déterminant à toute croissance. La crise financière de 2007/2008 est donc en réalité la conséquence d'une crise économique qui lui préexistait de manière sous jacente à travers les déséquilibres macro-économiques précités, eux-même intimement corrélés au processus de libéralisation des échanges entrepris depuis ce que ses promoteurs ont nommé la révolution conservatrice.

Vitalis a écrit:
L'idée aussi à l'époque est que l'importance des gains de productivité dus aux progrès des nouvelles technologies réduisait les risques d'inflation.
Cette politique de bas taux d'intérêt à permis la création de millions d'emplois et une croissance très forte.
Les américains ont eut la chance d'avoir cette politique, préférable à une politique d'argent cher qui est ruineuse pour l'économie, comme ce fut le cas au début des années 1980.

De quels américains voulez-vous parler ? Si c'est de l'oligarchie financière qui s'est gorgée indécemment de biens de consommation je vous suis parfaitement. Si c'est du ménage américain qui, toutes les 7 secondes selon les derniers recensements, est jeté hors de ses murs, j'aurais un peu plus de mal à en faire le grand gagnant de cette politique économique et monétaire de (très) courte vue. Il faudrait en cela commencer à raisonner en terme strictement politique, au sens d'un système de gouvernement simplement viable, pour s'apercevoir des dangers qui guettent à présent l'ensemble de la société américaine. Si, de surcroît, comme je le crains, la situation se détériore encore à l'avenir.

Vitalis a écrit:
L'indépendance des banques centrales sert à empêcher la monétisation de la dette publique comme certains le préconisent en France ce qui entraineraient une explosion de l'inflation comme c'est le cas en Amérique du sud ou ce genre de politique a été appliquée.

Tiens donc, je pensais pourtant que la Fed rachetait massivement depuis plusieurs mois maintenant, par le biais d'un usage industriel de la planche à billets, des obligations d'Etat et des BdT émises par le Trésor américain ?! Il n'y aurait ainsi plus beaucoup de raisons pour soutenir - et justifier - une indépendance tout ce qu'il y a de plus chimérique.

Thèse très intéressante qui détaille l'imposture:

http://criseusa.blog.lemonde.fr/2009/12 ... bernankof/

Vitalis a écrit:
Maintenant on peut se poser la question de l'indépendance de la Fed ou de la BCE. En général on constate que les pays à banque centrales indépendante ont moins d'inflation que les autres; cas de la Suisse et pendant longtemps de l'Allemagne.

La Federal Reserve est statutairement indépendante du pouvoir politique, absolument pas comme je viens de l'énoncer du pouvoir capitaliste puisque celui-ci en détient la mainmise exclusive. Comment affirmer alors qu'elle puisse être indépendante ? C'est un point de vue au mieux naïf, au pire tendancieux. Ce qui m'amène à un point au moins aussi important qu'il convient d'éclairer: le scandale de la création monétaire.

L'interdiction faite à l'Etat d'emprunter directement à sa banque centrale, date en France de 1973. C'est un décret signé par Georges Pompidou sous le gouvernement Messmer 1 et dont le Ministre de l’économie et des finances n’était autre que le futur Président de la République qui lui succédera, Valéry Giscard d’Estaing. Pompidou fut, rappelons-le, Directeur Général pendant 4 années de la banque Rothschild.

Le traité de Maastricht n'a fait que prolonger ce choix qui s'était étendu à l'Europe entre-temps. Ce choix politique, étonnant, faisait suite à la sortie du système de Bretton Woods par les Etats-Unis et l'instauration des taux de changes flottant entre monnaies (ce qui permettait donc de spéculer sur celles-ci selon les termes libéraux bien compris d’un marché de l’offre et de la demande), après que ces derniers aient fait défaut sur leur dettes en abandonnant la parité or du Dollar suite aux déficits chroniques eux-mêmes issus des investissements gigantesques, notamment vis à vis du complexe militaro-industriel, que réclama la guerre du Vietnam.

Depuis lors, l'Etat français, au lieu d'emprunter sans intérêt doit émettre des obligations sur les marchés financiers à 4,5% de taux d'intérêt. Le plus savoureux, c'est qu'au service de la dette de l'état, il est écrit que ceux qui souscrivent à ces obligations sont dispensés d'impôt pour ces sommes prêtées !

Entre 1980 et 2006, la France a payé 1200 milliards d'euro d'intérêt, une somme identique à l'accroissement de la dette dans cette période. Donc toute la rhétorique de la dette n'est qu'un leurre culpabilisant. Sans cette loi signée par Pompidou et Giscard, en 1973, et prolongée par la suite par Maastricht, il n'y aurait tout simplement pas de dette, ou si peu.

Le même processus s'est déroulé pour les pays du tiers-monde et le FMI en a profité, au nom de cette dette, pour mener des politiques "d'ajustement structurel" (privatisation de l'eau, de l'électricité, des ports, du téléphone, de la santé, de l’éducation ect...)

Aujourd'hui, les gouvernants ont choisi de garantir les marchés financiers à partir d'emprunts lancé sur les marchés financiers, contre intérêt, en dispensant d'impôt les prêteurs...

L'état aurait juste à émettre du crédit productif (lui-même, donc sans intérêt) pour mener un certains nombre de grands travaux, soutenir l'activité. Cela ferait baisser le chômage et ... la démocratie, en possédant l'arme monétaire, pourrait dicter sa loi à la finance. L'économie serait ainsi mise au service des hommes et non l’inverse.

Ce n'est pas la révolution, c'est simplement le New Deal, tel qu'il fut en application lors des 30 glorieuses (5% de croissance en moyenne par an, plein-emploi, pas de dette pour l'état). Depuis la sortie de ce système, il y a une crise financière tous les 5 à 10 ans d’ampleur croissante, le chômage est à 10%, la dette augmente exponentiellement et la croissance se traine à 2% (et c'est une croissance spéculative) quand l’économie n’est tout simplement pas en récession.

L’argument massue, du moins le croient-ils, des partisans favorable à l’instauration d’un monopole privé illégitime de création monétaire en lieu et place d’un monopole public, résultant en démocratie du libre choix de la souveraineté populaire, serait le risque d’une utilisation abusive de la planche à billet et concomitamment le risque de voir se développer une inflation galopante non maitrisée. Cela prêterait à sourire si la crise que nous vivions à présent ne résultait précisément de l’implosion d’une bulle de crédit faisant suite à l’explosion de l’endettement, et donc de l’agrégeât de l’indice M3 en Europe comme surtout aux Etats-Unis, signe d’une création monétaire déraisonnable et absolument non maitrisée, assimilable à un mécanisme de cavalerie. Et si l’augmentation, pour exemple, de ce dernier, n’était pour la zone euro de 11% annuelle en violation patente de l’objectif de référence de la BCE qui fixe sa valeur à un taux de croissance de 4,5%.

Le taux d’intérêt de 4,5% sur les bons au trésor auquel prête les banques et investisseurs privés principalement donne tout son sens à un principe figé dans les statuts de la Banque Centrale Européenne. A savoir que sa mission première est en effet de maintenir la stabilité des prix durablement sous les 2% d’augmentation annuelle "sans les dépasser".

http://www.ecb.int/ecb/orga/tasks/html/index.fr.html

Ainsi les banques et investisseurs privés qui financent les besoins des Etats membres, notamment leurs déficits et pour cause, sont assurés - mécaniquement - de voir leur investissement rentabilisés à hauteur d’environ 2,5% qui correspond au taux d’intérêt réel (taux d’intérêt nominal corrigé du taux d’inflation).

Par conséquent non seulement la classe possédante en mesure de prêter cet argent profite d'une rente illégitime offerte par le système politique aux amis du pouvoir, qui peut être considéré comme une véritable spoliation, mais qui plus est cette rente est exonérée d’impôts sur le capital investis, ce qui en devient totalement invraisemblable. Elle permet, de plus, de créer les conditions d'un chantage opéré dans le cadre d’une économie mondialisée, où la liberté d’établissement des capitaux est totale, ce qui permet à cette classe sociale de pousser à la baisse des impôts en sa faveur exclusivement (c’est le sens du bouclier fiscal). Les excédents dégagés pourront ainsi être investit dans la charge de la dette des Etats que ces mesures ne manqueront pas de générer ! Les conclusions a en tirer sont cristallines: l’escroquerie est parfaitement établie, mondiale et ignorée par l’écrasante majorité des citoyens. A quand le goudron et les plumes ???

- Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, Version consolidée au 01 mars 1994;

Article 25

Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France.

http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.d ... e=20090609

- Traité de Maastricht sur l'Union Européenne;

Article 104 (similaire à l'Article 123 du Traité de Lisbonne)

1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

http://eur-lex.europa.eu/fr/treaties/da ... 1992M.html


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 Sujet du message: Re: L'Union européenne est-elle une démocratie ?
MessagePosté: Jeu 4 Fév 2010 14:10 
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Inscription: Dim 30 Sep 2007 13:09
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Citation:
De quels américains voulez-vous parler ?


De TOUS les américains avec peu d' exception. Des millions d'emploi ont été créés, à la différence de la France le chômage est resté au plus bas. Durant les années 2000 toute les catégories de la société américaine se sont enrichis
La preuve ?
La montée des prix des logements qui reflètent l'augmentation générale du niveau de vie.
Si le niveau de vie avait stagné comment le prix des logements aurait pu augmenter si fortement en valeur réelle ?

Citation:
en créant une bulle spéculative adosser sur l'immobilier résidentiel à interrompre


Non jamais les dirigeants de la Fed n'ont eut l'intention de créer une bulle.

Citation:
Si, de surcroît, comme je le crains, la situation se détériore encore à l'avenir.


Ne vous faites aucun souci l'économie finit toujours par repartir un jour ou l'autre et elle est en train de repartir en Amérique.

Citation:
Tiens donc, je pensais pourtant que la Fed rachetait massivement depuis plusieurs mois maintenant, par le biais d'un usage industriel de la planche à billets, des obligations d'Etat et des BdT émises par le Trésor américain ?! Il n'y aurait ainsi plus beaucoup de raisons pour soutenir - et justifier - une indépendance tout ce qu'il y a de plus chimérique.


Là c'est vous qui avez raison. ;)

Citation:
Sans cette loi signée par Pompidou et Giscard, en 1973, et prolongée par la suite par Maastricht, il n'y aurait tout simplement pas de dette, ou si peu.


Vous m'apprenez quelque chose là.

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"Les gosses n'apprennent plus rien à l'école; en histoire-géo par exemple, ils doivent se débrouiller comme ils peuvent. Bientôt, un gamin nous dira par déduction que l'an 1111 correspond à l'invasion des Huns....."


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