Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Et il n'a peut-être pas tort. Quand je discute avec certains jeunes écologiste, comme je l'ai souvent fait à une certaine période sur certains forums, j'ai toujours été étonné avec le décalage entre leur vision de la "nature" et la réalité scientifique que je percevais suite à mes lectures.

Le pire ce sont ceux qui sacralisent la Nature et la Terre dans une "Gaïa" mythique. Un monde parfait qui n'existe pas, égalitaire, altruiste où tout est dans tout. Puis, après, vient le temps des désillusions et certains ont tendance à aller vers l'extrémisme écologiste parce qu'ils pensent que c'est l'homme qui à détruit leur rêve. Ils ne comprennent pas que celui-ci n'a jamais existé.

C'est tout à fait cela et quand les mêmes ou leurs frères sont au pouvoir dans une coalition de gauche, on n'entend plus du tout leur crédo et ils votent sans problème les crédits de la Hague et des centrales nucléaires, voire de la bombe. Leur électorat très volatile et opportuniste les quitte alors comme aux européennes ( prop.) de 1984: 3,3 %. Et seulement 1,3 % aux législatives de 1986, à la proportionnelle pourtant.

Bonsoir,



Merci Alfred et toutes mes excuses à Madame Bayrou !!

Cordialement.

Je ne sais pas si j'ai le droit de me citer mais j'ai écrit ceci dans la section "monde" à propos du fim "avatar" :

"Je crois qu'il y a un côté agaçant dans l'écologie : sa nature incritiquable. L'écologie est par définition positive. Une telle attitude me semble un peu naïve et risque de conduire à de grandes désillusions (comparables à celles générées jadis par le communisme par exemple).

Il me semble intéressant d'analyse l'écologie politique hors de la dialectique droite/gauche en vous proposant uen autre vision : celle consistant à regarder les doctrines politiques en fonction de leur rapport aux droits individuels comparés aux droits de la société.

Le libéralisme fait clairement prévaloir les droits individuels - et à la limite la société n'a d'autres but que de protéger les droits de l'homme (et de l'homme présent). D'autres conceptions politiques existent plus senibles aux droits de la collectivité, le Gouvernement agissant au nom de la collectivité présente ou au nom des hommes du passé ou du futur.

Les traditionalistes et les nationalistes pensent que les droits de l'Homme présent sont subordonnés aux hommes des générations passées. Les communistes à l'inverse étaient prêts à faire le sacrifice des droits et libertés des hommes du présent pour mieux bâtir une socciété juste pour les hommes du futur. Dans cette lignée les écologistes sont semble-t-il prets non à sacrifier (n'exagérons rien) mais au au moins à restreindre certains droits (éconmiques et sociaux comme ceux liés aux transports ou au logement) des hommes du présent pour mieux garantir les droits des générations futures. De la sorte ils ne sont pas libéraux.

De là on peut sans doute imaginer (ou craindre) que des écologistes radicaux (comme les communistes furent des socialistes radicaux) en viendront à exiger des hommes du présent des sacrifices majeurs (y compris leur propre vie) - mais cela n'est sans doute pas la doctrine dominante chez les écologistes qui sont plutôt modérés (et qui sont d'ailleurs plutôt non-violents). Cela dit le risque existe à mon avis(par exemple avec des pulsions terroristes chez les franges les plus marginales et les plus radicales)."


J'ajoute ce ommentaire : il me semble que l'écologisme politique se trouve à un carrefour : soit devenir un parti de Gouvernement aux côtés du PS au prix d'un affadissement de sa doctrine soit rester une organisation radicale qui privilégie la pureté doctrinale par rapport au réalisme politique et économique. Quant à cette doctrine, il me semble clair que comme le communisme elle met l'accent sur la soumission de l'homme à des réalités supérieures plus ou moins mythiques (la "Nature" prenant la place de la "Classe" ou de la "Patrie" ou de la "Race"). Bref les verts prendraient alors la place du PCF dans l'échiquier politique français.

Tout ceci mélange allègrement écologie et environnement. Deux choses bien distincte, le second n'est qu'une sous partie de la première qui, elle, prend en charge l'économie et le social mais de manière plus durable donc moins libérale.

Lord_Akhen@ton

on peut voir l'ecologie politique de plusieurs facons.

1 - dans l'immediat c'est une variante du gauchisme (et même du trotskisme) qui vise à
a - discrediter les autorités "bourgeoises" : homme politiques ou chefs d'entreprise - tous sont réduits au rang d'odieux pollueurs qui doivent perdre toute legitimite vis-à-vis de la population
b - faire perdre à ces mêmes autorités toute efficacité puisque les grands investissements portés par ces autorités (et souvent souhaitées par la population car créateurs d'emplois et de facilités de vie) sont systematiquement relentis voire annulés sous la pression écolo (exemple connu de la presence d'un crapeau qui empêche la construction d'une autoroute)
c - en agissant par la combinaison de pressions externes (manifs) et internes (via des fonctionnaires gagnés à cette ideologie et qui disposent avec la loi française et les directives de l'UE de vastes ressources juridiques). c'est cet entrisme que je trouve d'inspiration "totskiste".

2 - à terme c'est une nouvelle vision du monde qui pourrait voir le jour et imposer une triple regresion
a - economique en empêchant tout developpement reel (et même tout progres technique)
b - politique en etablissant un nouveau principe : la primaute des exigences environnementales sur la volonte des electeurs.d'ailleurs les ecolos sont pour la democratie "participative" qui consiste à substituer aux élus des dirigeants auto-proclamés
c - philosophique en interdisant tout debat libre puisqu'on a bien l'impression qu'à terme quiconque contestera la doxa verte sera un "ennmi de la planete" comme jadis il y avait des ennmis du peuple.

concluion : sur le point 1, oui l'écologie politique est actuellement de gauche dans le pire sens du terme (le gauchisme post 68ard) - sur le point 2 pas particulièrement c'est juste la matrice d'une ideologie autoritaire (voire potentiellement totalitaire). fondamentalement antiliberale l'ecologie est pas necessairement de gauche (il y a eu à droite des idees autoritaires parfois).

mon pronostic : les verts vont eclater : un courant realiste sera un simple satellite du ps - un courant radical s'enfermera dans l' extremisme.

Je pense que vous devriez regarder un peu moins TF1 et vous renseigner un peu plus sur ces éléments:

_ écologie politique
_ démocratie participative

Deux concepts que vous saisissez mal et qui vous font dire des choses ... surnaturelles.

Lord_Akhen@ton

Vous devriez vous montrer moins incisif. Nous aimons les discutions sereines. Or, avec des partis-pris, ça se termine souvent mal.

Je veux bien me montrer moins incisif, mais avant de publier quelque chose (qui peut être engagé, là n'est pas la question, nous avons tous nos opinions) il faudrait s'assurer de maitriser à minima les concepts que l'on emploie. Et si mon ironie portait sur la 1, c'est simplement parce qu'une partie du message de marc30 - peut être la plus "classique" - relève des poncifs habituellement diffusés dans nos médias, notamment sur cette chaine.

Moi je suis une bille pour tout ce qui est des questions d'armement, je n'en parle jamais, à part pour poser une question. D'un autre coté, si je vous dis que les éoliennes c'est vraiment pas bien parce que ça fonctionne au diesel et que ça rejette des micro-particules dans l'air ... vous risquez de me reprendre. ( Même si effectivement, les éoliennes c'est pas bien! - opinion personnelle )

Lord_Akhen@ton

eh bien

"ecologie politique" : mouvement qui place la defense de l'environnement au couer de sa vision de la societe ET presente des candidats aux elections dans le but d'exercer des responsabilites locales ou nationales
"democratie participative" : systeme de prise de decision publique dans lequel les elus doivent laisser place à des responsables associatifs , socioprofessionnels voire de simples citoyens sans aucun mandat electif.

et maintenant essayez de me contredire avec des arguments et non des injures gratuites (je regarde jamais tf1).ce que j'ai ecrit je l'ai jamais lu avant - et ce d'autant plus qu'affirmer que con-bendit est un gauchiste me semble pourtant demander peu d'effort intellectuel.