nota mon précédent post pourrait il être effacé ?
Merci pour vos commentaires. Vous me permettrez de préciser certains points de la réflexion au 3eme !
Point 1Les sources sont essentiellement les travaux de M.MARSEILLE mais aussi feu le magazine courrier cadres.
La guerre des deux France : Celle qui avance et celle qui freine, J.MARSEILLE
Le mécanisme pourrait étre le suivant :
Une entreprise souhaite avoir des individus avec une compétence et un savoir être, bref fait une sélection par le mimétisme culturel.
Les générations 30 glorieuses ont en général une grande ancienneté dans les entreprises. Si l'entreprise n'a pas de volonté de transmission, ce qui s'est passé en France pendant 30 ans, alors les jeunes n'ont aucun accès au marché puisqu'ils seront toujours sélectionnés avec des critères propres aux individus en poste (pas d'ouverture aux autodidactes).
Le plus caractérisant c'est la démographie. En france nous surproduisons des diplômés par rapport au marché du travail (20 000 à 30 000). Il a été constaté une nette migration des jeunes à l'étranger (population à Londres, Irlande...). Ceci dénote bien l'impossibilité d'avoir des débouchés dans notre pays.
N'oublions pas aussi que ces générations sont très idéologiques
Donc on impose dogmatiquement aux entrant sur le marché du travail un turn-over (plus de flexibilité, contrat précaire), alors que de l'autre coté les mêmes restent en poste.
La pression peut aussi venir de la gauche avec les discours corporatistes syndicaux !
Au final cela tourne en rond on ne donne pas de temps aux jeunes pour transformer leur expérience en compétence. Ailleurs en Europe on instaure pas la compétition aprés le bac, on laisse les individus maitriser et avoir leur autonomie.
Pour les retraités la situation est contrastée :
Ceux qui n'ont pas transmis un savoir recherché peuvent se permettre de se faire payer à prix d'or car l'entreprise n'a pas formé.
L'entreprise se valorise auprés des seniors en communiquant sur le fait qu'on a besoin de nos anciens.
Mais ces salariés coutent plus chers au global, empêchent l'embauche de jeune moins chers, et empêchent d'avoir des finances pour les autres seniors.
Pour le reste vous avez raison on les a floué (mais chacun doit prendre sa part dans la crise).
Politiquement ma réponse s'appellerait le bénévolat à partir du moment où on touche une retraite.
Point 2Vous l'avez dit vous même il faut un support financier. Comment un jeune qui vient de rentrer sur le marché a un capital suffisent ?
De façon général tous les prix qui demandent un pourcentage fixé sur des capitaux et non sur le revenu du travail favorise les "rentiers".
Il n'y a pas que les prix mais aussi pour la quantité des logements à disposition.
Par exemple tout le monde sait que sur le marché immobilier certains propriétaires préfèrent laisser vide un logement; tout comme les entrepreneurs jouent sur le foncier pour construire au meilleur moment au détriment du parc disponible.
Les choses changent et tendent à s'améliorer depuis quelques années ! Mais du reste le bilan que je trace était bien la réalité.
Au final on ne reproche pas un comportement capitalistique des divers acteurs mais l'absence de fluidité du système et le fonctionnement à sens unique démagogique. Ce qui favorise la mobilité c'est une facilité de trouver un logement, des transports en commun fiables et des facilités "comptables" pour éponger les grosses dépenses.
Tous les discours des syndicats de patron n'avaient que pour but de dire que c'est eux qui détenaient l'autorité. C'était politique !
Dans les faits rien n'a été fait pour la mobilité. L'absence d'investissement vient du fait que le focus politique a été mis ailleurs.
Un placement sans risque se juge à l'aune des taux marginaux.
Si les entreprises acceptent des rendements à 10% alors on attend le même type de taux pour le logement etc.
Au final il vaut mieux parfois ne pas louer pour avoir ces taux que de louer à des taux plus faibles. Les dernieres politiques publiques ne favorisent pas la baisse des prix par le mécanisme simple de l'offre et la demande. Cette situation pénalise les salariés qui n'ont pas de hausse extraordinaire de leurs revenus. Cela favorise ceux qui possèdent et peuvent attendre.
Point 3" Les jeunes fournissent du travail, et les seniors les capitaux, qui sont AUSSI du travail "
Tout à fait, et d'ailleurs dés que le mécanisme grippe on appelle cela un conflit générationnel !
Le but n'est pas de stigmatiser une des composantes de la population face à une autre, le but est de caractériser des phénomènes.
Les responsables ne sont pas nécessairement les acteurs du phénomène. Vous mentionnez les USA et l'Allemagne, on peut percevoir certains outils de comparaison.
En France les défauts de gestion d'entreprise sont ils sanctionnés ? non bien moins qu'aux USA. Est ce que notre attitude favorise le renouvellement des postes et le partage des expériences ? Non.
En France comment les décisions sont prises ? En Allemagne les salariés sont partis prenantes et peuvent bloquer une décision. Les salariés français disent ils qu'ils se sentent plus ou moins stressé que les allemands ? En quoi notre attitude favorise la confiance et la transmission ?
Au final vous l'avez dit, l'un apporte les capitaux l'autre la force de travail. Il est indubitable qu'il faut accepter pour que la transformation se fasse que les capitaux fondent et que l'activité soit valorisée par rapport aux revenus des capitaux, et cela de façon impersonnel (pas à travers des stratégies familiales).