Citation:
Or, ils ont le sentiment que le corps ne suit pas bien, qu'il a des états d'âme.
Associer préfets et magistrats est impossible, les magistrats se refusent à toute collaboration avec des représentants de l'éxécutif. La magistrature française est susceptible, rebelle aux ordres mais politisée et carriériste. En sens inverse, le corps préfectoral fait pour la politique, tend vers la neutralité depuis l'alternance.
Intéressante observation; bien que connaissant certainement bien moins que vous ces questions préfectorales, j'aurais tendance à y souscrire.
Citation:
il n'existe pas de discussion sans dérive
Je plussoie Narduccio là-dessus: en tant que modérateur, j'ai pris le parti de ne pas couper systématiquement dès qu'il y a digression, tout simplement parce que ces digressions élargissent souvent le sujet, y introduisent des considérations ou des angles imprévus, et même si elles s'en éloignent manifestement, il arrive qu'elles en augmentent l'intérêt, voire qu'elles soient plus intéressantes que lui, du moins aux yeux des postants.
Ma politique de modération est donc la même que celle de Narduccio: couper si la digression s'éternise et phagocyte tout le débat. Le maintien de l'ordre républicain étant au coeur de la fonction préfectorale, il est difficile d'en traiter sans que ce point des violences urbaines y ressurgisse régylièrement, surtout vu l'actualité;
Bien sûr, je comprends ce que cela peut avoir d'irritant pour celui qui a ouvert le fil, de le voir dériver vers quelque chose qui n'est pas ce dont il souhaite débattre