Jean-Marc Labat a écrit:
Après avoir cherché qui était ce Loeb dont tu parles, il est normal qu'il aille visiter Mulhouse, il est payé par Peugeot. Ça apporte quelque chose à l'ouvrier de Mulhouse, il est content ? Non décidément, je ne vois pas.
Ben, c'était la première fois qu'il y avait un grand show comme celui-là. D'habitude, les champions automobiles, ils servent envers les clients. Là, ce fut un show pour l'ouvrier, pour que celui-ci se sente partie d'un tout qui gagnait grâce à Loeb, mais aussi grâce au travail de l'ouvrier qui fait des voitures dignes de porter les couleurs de Citroën. En fait, la stratégie des usines à changé au sein du groupe Peugeot-Citroën. Avant, il y avait des usines qui fabriquaient des Peugeot et d'autres des Citroën. Maintenant, chaque usine se voit confier la réalisation de modèles issus d'une même plateforme. Mulhouse construit des véhicules comme la Citroën C4 ou la Peugeot 308. Le show qui a accompagné la venue de Loeb qui est un champion automobile alsacien roulant sur une C4 Citroën a servi a faire adhérer l'ouvrier Peugeot-Mulhouse a cette nouvelle identité : il construit aussi des Citroën, il ne doit pas avoir de hontes ou de réticences à cela et il doit le faire aussi bien que lorsqu'il n'assemblait que des Peugeot. Il y avait eu une espèce de concurrence interne et à une certaine époque, il était plus valorisant d'être du coté Peugeot que du coté Citroën ou Talbot.
Jean-Marc Labat a écrit:
Et pour la première partie non plus d'ailleurs, le choix de la ville qui a un club important induit une forte subvention qui se retrouvera en partie dans mes frais de fonctionnement par le biais de mes impôts (ce n'est pas parce que la TP est supprimée qu'il n'y a plus d'impôt, on verra à quelle sauce on est bouffé à la fin de l'année).
Donc, en bon gestionnaire, je choisis le bled sans club ruineux.
Plusieurs grands patrons te diraient que tu a une vision trop technocratique. Du pain et des jeux et tu manie le gogo comme tu veux ... ou plutôt la version moderne : du sport pour manier l'ouvrier comme on le veut. En fait, je serais plutôt de ton avis, mais je constate en lisant la presse économique que le monde des affaires aime bien s'occuper de foot, ils doivent y trouver leur intérêt.
Bon, parfois c'est simple : ils ont acheté des entreprises et dans le lot, ils ont des parts d'un club de foot. C'est ce qui arrive dans le cas de l'AS Roma :
http://www.lesechos.fr/info/finance/020656157097.htmLà, ou j'ai du mal à suivre, si j'ai bien compris, la société qui prend à 100% le contrôle du club, c'est celle qui a déclaré vouloir se débarrasser des actions du club de foot. Or, pour gagner plus d'argent, ils pensent qu'ils doivent valoriser le club ... ce qui veut dire : y investir de l'argent, acheter de meilleurs joueurs et vendre le club quand il aura une meilleure place et qu'il vaudra plus cher. Actuellement, un club comme l'AS Roma, c'est une PME qui vaut 150 millions d'euro en bourse.