Dédé a écrit:
Bigre, quand je faisais mes petits, je faisais donc de la politique ?
Quelqu'un n'a-t-il pas dit que de voir pousser une plante était déjà de la politique ?
Pourquoi donc croyez-vous que les français aient actuellement 2,1 enfants par femme en moyenne pendant que l'Allemagne se traîne à 1,4 (l'immigration étant sensiblement similaire dans et l'autre des pays, elle n'est donc pas en mesure d'expliquer le décalage), si ce n'est précisément une conjonction de facteurs, institués en effet pour certains par des mesures politiques allant en ce sens, et qui permet de favoriser, donc de maintenir, un taux relativement élevé des naissances ?
Ensuite personne, hormis tous ceux qui cherchent honteusement à disqualifier le débat à la manière des organisations pseudo-antiracistes bien mal nommées (puisqu'elles le propagent assurément), ne parle de génétique ou de race voyons. Nous parlons de culture au sens large, de structure familiale, de système éducatif, et d'idéologie que sous-tend notamment un islamisme radical à but politique (nous y revenons). De connaissances objectives donc, qui seules permettent d'appréhender des phénomènes dont il faudrait pourtant être aveugle et sourd pour ne pas s'en rendre compte (je me suis permis de souligner):
"Dans
Le Déni des cultures, paru aux éditions du Seuil, il lui faut 350 pages pour expliquer, décortiquer, comprendre pourquoi, selon ses observations, les jeunes noirs français issus de l’immigration africaine, sont,
à conditions sociales égales, 3 à 4 fois plus souvent mis en cause en tant qu’auteurs de délits que ceux qu’il nomme les autochtones. En clair, d’après Hugues Lagrange, ces jeunes noirs, plutôt adolescents qu’adolescentes, sont plus portés à la délinquance que les autres quand ils grandissent et vivent dans ce que le sociologue n’hésite pas à appeler des ghettos."
Le Déni des culturesHugues LAGRANGE
éditions du Seuil
A paraître le 16 septembre 2010
http://sites.radiofrance.fr/franceinter ... usse-poil/Dédé a écrit:
Géopolitique ? rien ne l'est plus : Les migrations sont un fait historique, même préhistorique, au moins aussi difficile à freiner que les inondations. C'est une simple question d'espace vital, et de partage d'espace vital. L'acte de civilisation n'est pas de les freiner, mais de les organiser, ou de modifier les espaces vitaux. C'est plus ambitieux, mais plus compliqué, que de se lancer des anathèmes inter-communautés, attitude devenue mondiale et exacerbée depuis quelques mois.
Etes-vous seulement capable de prendre en compte l'accélération phénoménale - sans précédent - de la population mondiale ces derniers 150 ans ? Ce fait majeur devrait pourtant permettre à toute personne sensée de remettre cause le postulat selon lequel les migrations sont en effet un fait historique, pour mieux justifier ensuite de la pérennisation d'une
politique les favorisant. Mais peut-être croyez-vous naïvement que les flux migratoires - sans précédent là encore et pour cause,
contre* les déclarations mensongères de nos classes dirigeantes - sont une fatalité que nous devrions subir à nos corps défendants, tel les dix plaies d'Egypte ? Balivernes éhontées que tout cela. En réalité nous avons le droit, sinon le devoir, de sauvegarder notre civilisation, qui est la synthèse admirable de principes républicains et d'idéaux démocratiques forgés douloureusement dans les larmes et le sang. Malheureusement nos élites ne croient plus en elles-mêmes, ni en leurs peuples.
Et ne pas croire en soi ni en son peuple, n'est-ce la base même de tout antiracisme bien compris ?
*
http://www.lepoint.fr/politique/l-immig ... 825_20.php