Cependant, l'Europe n'est pas qu'une pompe à billet pour administrateur consciencieux de tirer un maximum d'avantages des possibilités offertes par un système d'aides et de subventions. L'Europe est une idée qui nous a éloigné pendant une soixantaine d'années de l'effondrement répétitif de nos sociétés. Difficile de faire mieux, ce n'est pas pour autant un chèque en blanc. Mais l'avenir de l'Europe préoccupe, l'ère actuelle est considérablement bousculée, les projections sont difficiles à établir avec assurance et les gens contre l'Europe touours aussi nombreux. Déléguer sa responsabilté politique sur le dos de l'Europe est récurrent à voix basse alors que le sourire d'apparat fait son carnaval. A moyen terme, ces manières seront-elles durées? Je le souhaite. La réelle difficulté est nourrie à l'intérieur de la citadelle par les mêmes démons démesurés déraisonnables des nationalismes, et des stratégies de grandes entreprises. Car pour ces dernières, on dénigre trop souvent la complexe réalité de ces structures à budget égal et parfois supérieur à celui d'un Etat. L'analyse de territoires est bien facile comparée à l'opacité de ces structures qui font et peuvent fermer un bassin d'activité. L'argent de l'Europe pour la construction de bâtiments publiques, d'autoroutes et d'équipement performant pour désenclaver un territoires peuvent être réduit à peu de chose s'il n'y a pas synergie avec les grandes entreprises. L'avenir de l'Europe s'est d'abord cette relation entre les pourvoyeurs d'emplois de masse et la législation où ils évoluent. Une Europe de grandes entreprises réservées à une minorité sur un terreau social hostile ou une Europe des petites et moyennes entreprises capable d'alimenter le tissu social démultiplié par les nouvelles technologies?
_________________ "Heureux soit les fêlés car ils laisseront passer la lumière"Michel Audiard
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