Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Mitterand n'est jamais passé sous 30%: ci dessous les courbes et chiffres:

http://www.tns-sofres.com/popularites/c ... &end=83&fo

Son minimum a été 36% en 84.
Sarkozy est à 29%, et peut descendre encore.
Attention aussi à établir des parallèles entre des réalités drastiquement différentes: d'une part, nous traversons la crise économique la plus grave depuis 1929, et qui aura peut être des conséquences aussi graves.
D'autre part, en plus de ces différences de pourcentages, ne pas confondre l'impopularité avec la détestation.
Chirac était impopulaire ante 2002, Sarkozy est détesté.
On peut revenir de l'impopularité, il est difficile de revenir de la haine.

Comment pouvez vous ignorer que la SOFRES n'est qu'un institut parmi d'autres. Le sondage IFOP de déc. 1984 donne bel et bien 28 % de satisfaits et 55 % de mécontents pour Mitterrand.
Je vous signale que toujours selon l' IFOP Mitterrand n' a plus en déc. 1991 que 22 % d'avis favorables. Un record inégalé d'impopularité.
Sarkozy ne descend pas si bas, sauf si on écarte les sondages qui établissent le contraire.
En 93, le PIB baisse, un évènement, et le chomage dépasse 3,1 millions de chômeurs. Sarkozy fait bien mieux en pleine crise.
Aux législatives qui suivent la droite obtient rien de moins que 84 % des sièges de l' Assemblée Nationale. Le record de large victoire des trois dernières républiques, sur 140 ans !!!

Je ne vois qu'une solution, c'est que Sarko dissolve l'assemblée, fasse élire les socialistes et les laisse gouverner, il retrouvera sa popularité. Les présidents de cohabitation ont toujours été réélus.

Voici ce que je trouve pour l'IFOP et IPSOS sur Mitterand . On est loin des chiffres que vous donnez.
Vous pouvez fournir des sources pour les pourcentages que vous citez?


Baromètre Ifop/JDD : Mitterrand/Chirac
1/ La cote de satisfaction de François Mitterrand comme Président de la république. 2/ La cote de satisfaction de Jacques Chirac comme Premier ministre. 3 à 6/ L'opinion que vous avez de certaines personnalités politiques présidentiables. 7/ Le bénéfice de la cohabitation. 8 et 9/ L'opinion que vous avez dez leaders européens.
Question 1 / Etes-vous satisfait ou mécontent de François Mitterrand comme Président de la république ?

Avril 86 (%)
Très satisfait 7
Plutôt satisfait 37
Sous-total Satisfait 44
Plutôt mécontent 25
Très mécontent 11
Sous-total Mécontent 36
Nsp

F. Mitterrand et M. Rocard: la cote de popularité.
- La cote de popularité de: .F. Mitterrand (1)
Question 1 / DE FRANCOIS MITTERRAND, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, AVEZ-VOUS UNE TRES BONNE ASSEZ BONNE, ASSEZ MAUVAISE OU TRES MAUVAISE OPINION?

Ensemble
Très bonne 14
Assez bonne opinion 53
Assez mauvaise opinion 19
Très mauvaise opinion 5
NSP 9


800 personnes, âgées de 18 ans et plus, constituant un échantillon représentatif de la population fran çaise, ont été interrogées les 23 et 24 Août 1988.

http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affair ... popularite

Mes chiffres sont extraits de l'ouvrage Cursus d' armand Colin du professeur émérite d'histoire à Paris X, Jacques Becker: Histoire politique de la France depuis 1945.
Comme le savent les connaisseurs des sondages politiques, tout dépend du moment du sondage, C'est le B-A, BA de cet art, les chiffres tirés de l'ouvrage sont exacts et correspondent à des points bas de Mitterrand.
Mais si on prend Mitterrand avec Chirac en 86, évidemment, en cohabitation, le PR remonte très vite, facilement, comme en ascenseur!
Pour Mitterrand avec Rocard, aussitot après sa réélection aisée de 1988 et des législatives de victoire de la gauche, on a évidemment aussi une forte côte du PR réélu, sa plus forte côte, à vrai dire.
Rien de surprenant. Elémentaire mon cher.

Merci Alain de vos précisions qui correspondent à mes souvenirs. J'avais d'ailleurs été très frappé de la capacité de certains médias (le Monde, Libération) à laisser de côté le problème posé par les cotes d'impopularité de Mitterrand en 1984-85 - alors qu'ils se gargarisent aujourd'hui de la faiblesse de nicolas Sarkozy, une preuve parmi d'autres de leur essence fondamentalement militante.

Selon cet article de Marianne, DSK est une pure création médiatique et le candidat des marchés:

http://www.marianne2.fr/DSK-le-candidat ... 04986.html

L'auteur de l'article démystifie comme il se doit la baudruche DSK, favori des sondages et des réseaux de puissance, substitut palliatif au système mondialiste en cas de naufrage (en cours) de son premier poulain, et que l'on nous vend par des bonimenteurs professionnels comme l'alternance à celui-ci !

Extraits de l'article:

"De surcroît, pour représenter la Nation, ce complexe « plébiscite de chaque instant » d’un projet évolutif, mais enraciné dans les âges et qui cimente les Français pour l’avenir, il faut d’abord vivre ce plébiscite au plus profond de soi-même ; il est permis de douter que ce soit le cas d’un homme dont la patrie et le projet semblent se confondre sans réserve avec l’univers et les intérêts du business mondialisé."

Mais de quelle patrie parle-t-on exactement ?

Quelle est la "patrie" de Dominique Strauss-Kahn, lorsque lui-même répondant à la question d’Emile Malet: "Juif en France ?" déclare: "Je considère que tout Juif dans la diaspora, et donc c’est vrai en France, doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C’est pour ça d’ailleurs qu’il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. Tout le monde ne pense pas la même chose dans la Communauté juive, mais je crois que c’est nécessaire. Car, on ne peut pas à la fois se plaindre qu’un pays comme la France, par exemple, ait dans le passé et peut-être encore aujourd’hui, une politique par trop pro-arabe et ne pas essayer de l’infléchir par des individus qui pensent différemment en leur permettant de prendre le plus grand nombre de responsabilités. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l’ensemble de mes actions, j’essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d’Israël". (Revue Passages N° 35, Février/Mars 1991)

"Malgré mon nom, je suis plus sépharade qu'ashkénaze[...] Sans être religieux, je suis traditionaliste [...] Je figure parmi les fondateurs de "Socialisme et Judaïsme", où j'exprimais fermement mon soutien à Israël". (Actualité Juive du 22 février 1989)

Dominique Strauss-Kahn a aussi confié au magazine Tribune Juive en 1991 "se lever chaque matin en se demandant comment il pourra être utile à Israël".

Outre tout ce qui vient d'être dit précédemment dans l'article publié dans Marianne, il semble qu'un important conflit d'intérêt personnel soit lié à la personne de Dominique Strauss-Kahn, conflit d'intérêt dont on doit légitimement se poser la question s'il peut interférer dans la loyauté dû par un chef de l'Etat français essentiellement à la Nation et à la République éponyme !

Ben voyons, on dirait les écrits de Maurras sur Blum. Vous vous rendez compte, ma bonne dame, il est juif, donc vendu à Israël et au grand capital, faut pas voter pour lui.

C'est pathétique, ridicule et ignoble. Vous me donneriez presque envie de voter pour lui.

Que le candidat possible Straus-Kahn énerve Marianne ne saurait étonner, il est socialiste et libéral, capitaliste. Mais c'est justement cette position de synthèse gauche-droite qui plait en raison de son réalisme et de son efficacité.
DSK ressemble étonnamment à Delors, socialiste qui a construit l'europ libérale, dont les médias raffolaient. C'est un 2è Delors. Il sait comment faire pour redresser le pays ... sans vendre de la fausse monnaie.
Il aura donc plus de mal qu'on le pense pour réussir car le cardinal de Retz, grand politique, a dit " le peuple veut être trompé " et DSK dit plutot ce qu'il pense. Il n'est pas toutefois mon 1er choix, mais sa valeur est indéniable.