Aigle a écrit:
Posons quelques critères simples mais non simplistes. Serait plutôt socialiste celui qui plaide pour les nationalisations d'entreprises privées, l'établissement de monopoles publics, la distribution de subventions aux entreprises fragiles, l'alourdissement de la fiscalité sur les bénéfices des entreprises, la fixation de la politique monétaire et des taux d'intérêt par le gouvernement, l'indifférence radicale à l'égard des cours de bourse, le mise en place de barrières douanières.
Mmoui, ce n'est pas ma définition du socialisme, certes, vos critères en font partie, et certains n'ont pas été anbandonnés comme la distribution de subventions tout azimuth à des entreprises non viables,une fiscalité des entreprises démentielle, des pressions sur la banque centrale indmissibles, la confirmation de monopoles ruineux ou des privatisations en trompe l'oeil (SNCF, EDF et autres).
Le socialisme, c'est l'hypertrophie du domaine de l'état, son intrusion dans la sphère privée là où il n'a rien à faire, son interventionnisme effréné qui fait que nous sommes moins libres que nos parents (ou nos grands parents, tout dépend de l'âge)
Tout ce que j'entends, c'est que le gouvernement (présent ou futur), va faire ceci ou cela, toujours dans mon intérêt, alors qu'il ne sait pas ce qu'est mon intérêt et que je refuse obstinément de lui accorder ce droit.
Je crois aux choix individuels et au libre-arbitre. Ce que je veux, c'est un état minimum centré sur ses tâches régaliennes, et uniquement elles.
Tout ce qui déborde ces tâches essentielles que notre état est bien incapable de faire, occupé qu'il est à légiférer sur tout et n'importe quoi en oubliant l'axiome de Montesquieu comme quoi des lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires est pour moi du socialisme.
C'est vaste, je sais.