Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Merci TONNERRE de ces mentions.

2 réactions :
- sur la forme, si l'UE est prise au sérieux par les élites et rejetées (ou du moins vue avec méfiance) par les peuples : est-ce que les européistes (dont je suis) ont fait leur boulot d'explication pour convaincre les peuples des bienfaits de l'UE ? souhaiter un putsch comme le veut l'expresse, n'est-ce pas le contraire exact de ce que nous devrions dire ?
- sur le fond, UE ou pas UE, aucun Etat ne peut vivre longtemps avec un déficit de l'Etat de plus de 7% du PIB ! il faut alors soit accroitre les impots MAIS comment faire alors que la FRANCE a déjà un taux de prélevements obligatoires très élevés ? soit réduire les dépenses mais alors lesquelles ?

Au hasard... En hypothéquant ce qu'il reste de l'appareil publique ?

Oui on peut toujours rêver ... je vous propose une source d'économies salutaires. Le plus gros appareil public est en France le plus cher et le moins utile : l'Education nationale... On n'imagine pas les cris que provoquerait sa privatisation - ou simplement la suppression de la gratuité de l'enseignement !

Et pourtant grâce à la contribution parentale, l'école privée coûte 20% de moins par élève à l'Etat. Et le niveau n'y est pas plus bas ... Quand on pense que Cameron vient de tripler les droits d'inscriptions universitaires (cela doit les mettre autour de 20 000€).

On pourrait aussi supprimer les allocations familiales (50Mds € !!!) ou le RSA (6Mds €) ...

Bref une politique "anti-sociale" dont personne (ou presque) ne veut dans notre pays - sauf peut-être les irresponsables qui aspirent à un euro-putsch !

Cherchez comment la Suède, pays social-démocrate en diable de la gauche à la droite, a résolu ses problèmes de déficit chronique dans les années 90, c'est édifiant.

Ou le Canada qui a notamment supprimé les subventions du Gouvernement fédéral aux provinces et qui supprimé toute dépense fédérale dans des domaines ne relevant pas de la compétence fédérale ...

Ou la Nouvelle-Zélande.

Le Canada, je suis d'accord pour en faire un cas d'école relativement pertinent pour la France. Il faut tailler dans les dépenses publiques inefficaces ou clientélistes et augmenter les impôts, davantage sur le patrimoine (et ses revenus) que sur les revenus du travail.

En revanche, la Suède avec ses 8 millions d'habitants et sa culture hyper-égalitaire/consensuelle, ce n'est doublement pas transposable. On n'est pas à la même échelle et notre culture politique est très différente.

Idem avec la Nouvelle-Zélande qui compte plus de moutons que d'habitants.

"Ce que les eurobonds coûteraient à l'Allemagne", par Laurent Pinsolle:

http://www.marianne2.fr/Ce-que-les-euro ... m#comments

Ce que l'opinion allemande ne semble pas parvenir à comprendre, c'est qu'économiquement l'Allemagne a beaucoup plus intérêt que ses partenaires européens à l'euro et au marché unique.

L'Allemagne fait 70% de ses 160 milliards d'excédents commerciaux annuels (7% de son PIB) en Europe. Et même 50% rien que sur la zone euro.

Du fait du libre-échangisme asymétrique (l'UE est soumise à une concurrence asymétrique et déloyale des pays émergents parce qu'elle refuse par dogmatisme de se défendre) et des politiques non coopératives dans l'UE (principalement l'Allemagne, et dans une autre mesure le RU), la construction européenne est à peu près devenue un jeu à somme nulle.

L'Allemagne aurait intérêt à comprendre et à accepter fissa de rendre aux autres une partie des gains qu'elle retire du marché unique pour que ceux-ci acceptent de continuer à jouer le jeu. Sinon, soit les autres feront faillite, soit ils se retireront du jeu pour sauver ce qui peut encore l'être. Et dans les 2 cas, l'Allemagne aura tué le marché unique qui est sa poule aux œufs d'or.

Cet aveuglement est d'autant plus frappant qu'à moyen terme, le modèle économique allemand va s'effondrer.
Parce que l'Allemagne va connaître une implosion démographique telle qu'elle n'en avait plus
connue depuis la guerre de 30 ans. Sa population va baisser d'un tiers en une génération du fait de sa dénatalité. A long terme, elle aurait besoin de s'appuyer sur la France qui a une démographie beaucoup plus solide.

Parce qu'industriellement, l'Allemagne va aussi finir par plonger single n'accepte pas de refaire rapidement un protectionnisme européen (sur des critères sociaux, environnementaux et stratégiques). La Chine et l'Inde ne vont pas s'arrêter là. Elles vont continuer de monter en gamme et développer aussi bien leurs marques automobiles de luxe que leurs machines-outils de haute-précision. On le voit déjà dans les panneaux solaires où les allemands jusqu'alors leaders se font tailler des croupières par les chinois.

Si on laisse la concurrence continuer de ne se faire que sur les Plus bas prix, on est mort.

Expansión - Espagne | jeudi, 25. août 2011 - La règle d'or budgétaire renforcera l'Espagne - Le fait que l'Espagne décide d'adopter constitutionnellement la règle d'or budgétaire au moyen d'une procédure accélérée sera bénéfique au pays et apaisera les marchés, estime le journal économique Expansión : "C'est l'une des meilleures nouvelles que l'économie espagnole sclérosée reçoit depuis longtemps. Outre la sécurité juridique et financière que garantit cette norme, l'effet psychologique sur les marchés renforce un peu plus l'efficacité de la mesure - le commerce des obligations publiques des Etats occidentaux restant jusque-là marqué par une forte incertitude. Comme le constatent déjà d'autres experts, le problème dans l'émission d'obligations publiques espagnoles ne se situe pas au niveau des agences de notation, mais dans la confiance et dans la crédibilité dont nous bénéficions globalement auprès des investisseurs et des marchés. On ne pourra plus supporter longtemps la situation actuelle, dans laquelle la moindre émission d'obligations est attendue comme un examen."


http://www.eurotopics.net/fr/home/press ... -l-Espagne

RESPONSABLE: banques, immobilier, autres ?

Bien à vous