Yongle a écrit:
alors là vous m'avez scié les jambes
C'est bien le première fois que j'entends que rien ne prouve que le contact avec le nucléaire ne soit générateur d'une hausse des cancers(en fait , je ne me suis jamais trop penché dessus)et ce n'est pas moi qui vais vous apporter une contradiction valable...Trop nul.
Ne vous vexez pas, mais je dois vérifier(comment faire le tri ?)...C'est le 11/9 inversé!
bien à vous
ps: surtout que j'ai regardé ce matin ce vieux truc
http://www.dailymotion.com/video/xmesv_ ... e_politics qui n'a d'ailleurs rien à voir avec le sujet , mais ça doit jouer inconsciemment
99% des cancers de la thyroïde seraient d'origine non radio-induite.
Citation:
Sylvie Chevillard, chef du service de radiobiologie expérimentale de Fontenay-aux-Roses, et ses collègues du CEA étudient, depuis plusieurs années, le cancer de la thyroïde et cherchent à déterminer s’il serait possible d’identifier formellement un cancer non dû à une exposition radioactive (ce type de tumeur ne représente qu'1 % des cancers observés en France). C'est chose faite : ils ont découvert des signatures moléculaires qui pourraient permettre de connaître l’origine du cancer de la thyroïde, naturelle ou provoquée par une irradiation, suite à un accident nucléaire. Leurs travaux ont permis de mettre en évidence des différences significatives dans 325 gènes, entre des personnes atteintes de tumeur de la thyroïde spontanée et celles qui ont développé la maladie après une exposition à la radioactivité.
Actuellement, les chercheurs du CEA travaillent sur la mise en place d’un test qui pourrait permettre de connaître l’origine de certains cancers. Toutefois, les résultats obtenus pour l’instant sont en cours de validation sur une échelle plus grande, et des travaux devraient permettre de connaître à partir de quelles doses de réactivité reçues, ces dernières modifient la structure des gènes.
Voici la conclusion du rapport 2011 de l'INVS sur l'incidence de ce type de cancers :
Citation:
Conclusion
Ce rapport présente une actualisation des données de surveillance du cancer de la thyroïde en France métropolitaine.
Il porte principalement sur des nouveaux diagnostics de cancer de la thyroïde enregistrés par les registres de cancer sur une période allant de 1982 à 2006, et sur des données médico-administratives portant sur une période allant de 1997 à 2009.
Les principales observations sont les suivantes :
- l’augmentation de l’incidence est observée depuis le début de la période d’étude (1982) ;
- l’augmentation porte principalement sur les cancers papillaires de petite taille. Cependant, une augmentation des cancers de plus grande taille est également observée, mais dans une moindre mesure ;
- un ralentissement de la croissance de l’incidence semble se dessiner pour les années les plus récentes. Cette tendance est observée à partir des données des registres généraux de cancer, des données médico-administratives et des données du registre spécialisé des cancers de la thyroïde ;
- l’étude réalisée à partir des registres généraux montre toutefois des évolutions contrastées entre les départements avec des départements dont l’incidence continue à croitre et d’autres où elle se stabilise ;
- une forte hétérogénéité spatiale est observée, dans un rapport de 1 à 4 chez la femme, avec des départements à incidence élevée (Tarn, Vendée, Isère) et des départements à incidence faible (Bas-Rhin, Manche, Hérault). La Corse qui ne dispose pas de registre, a mis en place une étude spécifique qui montre que les taux observés sur la période 2003-2006 sont élevés mais comparables à ceux des départements couverts par un registre qui présentent les taux les plus élevés (Tarn, Vendée et Isère) ;
- les données issues du Registre national des tumeurs solides de l’enfant ne suggèrent pas d'évolution d'incidence du cancer de la thyroïde chez les enfants de 0 à 14 ans sur la période de 2000 (date de création du registre) à 2008.
Comment interpréter les tendances évolutives de l’incidence en France ?
Les évolutions des pratiques médicales diagnostiques sont évoquées en premier lieu pour expliquer les évolutions d’incidence de ce cancer observées sur les 30 dernières années, grâce à des examens de plus en plus complets et précoces, associant notamment l’échographie et la cytoponction. En effet, l’augmentation de l’ensemble des cancers thyroïdiens vient pour une grande part de l’augmentation des cancers de petites tailles (micros cancers papillaires) et de stade précoce, qui n’évoluent pas toujours vers une expression clinique. La variabilité géographique des pratiques médicales pourrait ainsi en partie expliquer les différences géographiques d'incidence. Cependant l’augmentation de tumeurs de taille plus importante soulève des interrogations.
Le ralentissement de la croissance de l’incidence observée pour les années les plus récentes et qui reste à confirmer, pourrait être relié à une stabilisation des pratiques médicales et diagnostiques. Les évolutions très récentes et à court terme de l’incidence du cancer de la thyroïde restent cependant très incertaines.
En conclusion, le rôle prépondérant de l’évolution des pratiques médicales rend difficile l’interprétation des tendances de l’incidence des cancers de la thyroïde. Les études en cours et à venir sur les facteurs de risque sont donc essentielles pour mieux comprendre l’évolution de ce cancer. Les études d’évaluation quantitatives de risque sanitaire, associées à la surveillance des évolutions temporelles et des répartitions spatiale du cancer de la thyroïde, ont permis d’exclure un impact important des retombées de Tchernobyl en France. La surveillance épidémiologique de ce cancer doit se poursuivre afin de confirmer les tendances récentes de l’incidence..
Pour télécharger le rapport :
http://www.invs.sante.fr/publications/2011/bilan_cancer_thyroide/bilan_cancer_thyroide.pdfLes cancers, en général, ont tendance à augmenter. On ne connait pas toujours les causes qui induisent des augmentations ou des diminutions dans l'incidence des cancers. Certaines sont connues, par exemple, il y a environ 10 ans ont a constaté une diminution des cancers du poumon chez les hommes et une augmentation de ces mêmes cancers chez les femmes. C'est la résultante de la baisse de la consommation de tabac chez les hommes, et de l'augmentation de cette même consommation chez les femmes.
On attendait à une augmentation des cancers chez les agriculteurs et une étude récente montre une situation très contrastée, si les cancers augmentent bien, l'incidence reste nettement inférieure à celle de la population générale. Alors que les agriculteurs sont fortement exposés aux pesticides.
Les radiations induisent des cancers, c'est scientifiquement prouvé. Mais à des doses au moins 100 fois supérieures aux limites légales actuelles.