Nikesfeld a écrit:
Sur le plan de l'Opinion entre Oui et Non :
Je ne vois pas en quoi la constitution dans ses écrits aurait apporté dans le cas actuel (BCE, relation franco-allemande).
La non-application de la règle de l'unanimité, par exemple. Et ça change tout. Pourquoi les processus actuels sont si lents ? On voit qu'il faut prendre une décisions, on réunit un sommet de crise. Les dirigeants politiques discutent avec la commission européenne. Quand ils sont tous d'accord, ou plutôt quand ils arrivent à un compromis qu'ils jugent acceptables pour leurs opinions publiques, on signe un accord. Qui doit ensuite être accepté par les parlements des 27 pays (et il y a eu plusieurs parlements qui ont essayé de faire modifier les textes ....). Quand tout cela est fait, on peut finalement appliquer l'accord. Mais, comme il s'est passé environ 3 mois, la situation a évoluée et il faut réunir un nouveau sommet de crise qui prendra des décisions qui s'appliqueront au mieux dans 3 mois.
Or, les économistes l'ont souligné à plusieurs reprises, si 30 milliards d'euros disponibles de suite pouvaient bloquer la crise à son début, l'argent ne venant pas, la confiance s'est perdue et les sommes à engager deviennent de plus en plus élevées. Au tout début, pour bloquer la crise, il aurait simplement suffit de dire que l'Europe ne laisserait pas tomber l'un des pays membres de l'euro-zone. Mais cette déclaration correspondait à signer un chèque en blanc aux mauvais élèves. Elle fut donc justement repoussée. Or, c'est ce qui se passe dans les faits et ça nous revient de plus en plus cher.
Nikesfeld a écrit:
Les agences notent mais ne prennent aucune décision et ne définissent pas ce qu'est une bonne décision.
Vous devriez vraiment lire des journaux qui traitent de l'économie. Vous y liriez des phrases de ce style :
Le monde économie a écrit:
Ainsi, Standard & Poor's justifie sa dégradation de la note française en estimant que l'accord européen du 9 décembre 2011 sur la "règle d'or" budgétaire ne constitue pas "une avancée suffisamment importante" pour sortir la zone euro de la crise. Il n'y a pas lieu de s'offusquer d'un tel jugement : la démocratie suppose la liberté des opinions, et Standard & Poor's peut estimer que la politique suivie met en danger le remboursement de la dette publique.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/01/22/le-marche-gouverne_1631984_3234.htmlStandard & Poor's a bien justifiée que la dégradation de la note venait de son analyse d'une décision politique.
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