Sur Atlantico, article ("Comment condamner Orban et ses dérives sans cautionner le conformisme européen")qui définit bien les deux "visages", de la politique d'Orban; extrait:
"Le problème est que les temps de crise ne s’accommodent pas de subtilité. Il est difficile de condamner le régime d’Orban sans cautionner les faux « progressistes » qui acceptent sans sourciller la sorte de putsch technocratique qui a amené Monti ou Papademos au pouvoir à Rome et à Athènes.
En attendant, il faut avoir une ligne politique claire. Non, la réforme des statuts de la banque centrale hongroise ne justifie pas l’extravagante menace d’user de l’article 7 du traité d’union européenne qui permet d’exclure un pays du droit de vote dans les institutions communautaires. Oui, l’aide financière européenne peut être conditionnée au fait qu’Orban renonce aux mesures qui restreignent l’indépendance des médias ou à la procédure selon laquelle les juges seront nommés par le président d’un Office lui-même désigné par le gouvernement pour neuf ans.
Ne légitimons pas les diktats européistes sous prétexte qu’Orban dérape. En réalité, les uns et les autres sont d’accord pour priver les peuples européens de leur souveraineté. Les "béniouiouistes" de Strasbourg ont trouvé un épouvantail commode. Ôtons le de leurs mains. "
http://www.atlantico.fr/decryptage/hong ... 66346.html