pardon pour la polémique
- sanitaire --> je ne pense pas que ce qu'on mangeait il y a 30 ans soit si mauvais que cela.
Je parierais sur un compromis culturel vis à vis des scandinaves. Aux USA l'hygiène n'est pas toujours au niveau de l'Europe... Ils n'en meurent pas.
- La relance par la pratique de bas taux d'intêts aux consommateurs comme aux entreprises: un record dans l'histoire économique du pays.
--> dans un parfait suivisme des USA, on dirait qu'il n'y a pas "d'intelligence financière en europe". Sans doute parce que les meilleurs éléments vont aux USA ?
- La relance par une abondante liquidité monétaire en alimentant les banques malgré leurs difficultés
--> résultat sur l'économie réelle depuis 2010 = 0
source Cdans l'air : 80% des liquidités prétées aux banques par la BCE est revenu à la BCE sous forme de dépot.
Ceci nous fait poser la question de pourquoi les états paient des taux supérieurs à ce que la BCE fournit aux banques. Nous ne sommes décidément pas dans une situation grave.
Ceci signifie qu'il n'y a aucune injection dans l'économie réelle, les nombreux dégraissages en cours ne nous améne qu'une récession une vrai. absence d'investissement des entreprises+absence d'emprunt des particuliers.
- La baisse des couts de revient des produits et services pour améliorer la compétitivité européenne, en obligeant les Etats à redresser leurs comptes. C'est la règle d'or.
Etrange logique, n'est il pas, la compétitivité concerne les entreprises et donc il faudrait dégraisser l'état pour que les entreprises deviennent compétitives. Pour moi l'idée sous jacente était de garder des services de l'état trés efficients et de baisser les charges sur les entreprises.
Au final j'ai plutôt l'impression que les entreprises tentent d'influencer l'état pour qu'il se calque à son modéle. le tout en profitant de la situation biensur. Pourtant Grandes entreprises et pantouflage vont de paire ! On ne sait toujours pas où vont travailler les futurs fonctionnaires intérimaires (puisque c'est de cela qu'il s'agit, un fonctionnaire n'étant pas licenciable).
Ceci d'autant que le chomage interdit tout évolution des salaires à la hausse, ce qui ne peut donner de l'attrait à l'emploi.
Si j'étais député je voterais la régle d'or mais, au grand mais...
J'ai peur que l'on soit dans une belle chanson française, les premiers défenseurs médiatiques sont les chefs d'entrepises.
Et c'est une malice française habituelle "occupons nous de leurs affaires pour qu'ils ne s'occupent pas des notres."