kelk1 a écrit:
Touvez-moi où il est dit dans la Déclaration des Droits de l'Homme que nous devrions ouvrir nos frontières à une immigration sous-qualifiée pour peser à la baisse sur les salaires afin d'améliorer le taux de profit des entreprises et la rémunération des ménages du centile supérieur qui en sont dûment les propriétaires ??!
C'est écrit nulle part. Il s'agit d'une interprétation abusive qui place les souverainetés (des "droits dus" ou "Dus à l'Homme") individuelles au-dessus de celles des Etats, encouragée par l'URSS et relayée par les socialistes pour affaiblir les démocraties occidentales et opportunément accueillie par les employeurs desdites démocraties libérales.
kelk1 a écrit:
Fournissez-nous vos chiffres, tendances, statistiques, courbes sur la période 1985/2010 comparativement à la période qui lui précédait, et je fournirai les miens.
Je préfère les tendances empiriquement constatées entre 3.000.000 d'années av. J.-C. ou, à la rigueur, entre 1950 et aujourd'hui.
kelk1 a écrit:
Geopolis a écrit:
Quoique vous ayez souhaité écrire, je me fonde sur la médiocrité et la fragilité des Etats sans immigration
Hum, le Japon par exemple, qui a moins de 2% d'étrangers sur son sol à l'heure où j'écris ses lignes ?
Lui-même, avec ses problèmes de santé congénitaux (consanguinité) et démographiques.
kelk1 a écrit:
Geopolis a écrit:
comparé aux Etats assimilant leurs immigrés.
C'est bien tout le problème. En ce qui concerne la France, l'idée de multiculturalisme se télescope frontalement avec celle du creuset républicain. Or nous n'arrivons plus à assimiler. Déjà pour la raison d'un facteur essentiel: le nombre, et dont il est sacrilège de parler au risque sinon de finir sur le bûcher.
Le nombre n'est pas un problème. La France a surmonté le problème d'une communauté de 20 % de protestants, et autrement plus hostiles à l'Etat, unis et efficaces que nos 10 % de minorités visibles, religieuses, ethniques, etc.
kelk1 a écrit:
Sans doute pour la raison que l'Humanité n'a jamais connu de bouleversement démographiques équivalents, donc migratoires, dans toute son histoire.
N'effacez pas ainsi des millénaires d'Histoire et de préhistoire. Les exemples d'invasions réussies et échouées ne manquent pas.
kelk1 a écrit:
Où finit la liberté, où commence la contrainte...?
Le meilleur arbitre connu reste encore un Etat souverain, donc fort.
Isidore a écrit:
Citation:
Si c'était le cas, l'auteur devrait méditer les précédents historiques. Les musulmans immigrés en Europe ressemblent plus à des juifs ou à des protestants français qu'à des Hongrois ou à des Israéliens.
POuvez vous nous dire comment ce qui vous ammène à ce raisonnement ?
Je me base sur mes observations des conflits planétaires enregistrés dans l'Histoire :
1. Le nombre de musulmans reste ténu.
2. Ils sont divisés en groupes antagonistes entre eux (par exemple, Maghrébins entre eux, Turcs et Arabes envers les Subsahariens...), voire loyaux aux Etats hôtes (harkis, individus libéralisés...), ce qui affaiblit leur importance démographique (au profit du groupe majoritaire même si sa majorité est relative) et augmente les trahisons internes.
3. Ils sont minoritaires partout et ne bénéficient nulle part d'une domination démographique locale suffisante (j'entends alimentairement et économiquement autonome car ils ne produisent aucune nourriture et nombre d'entre eux restent strictement dépendants des largesses gratuites ou rétributives des autochtones).
4. Leurs représentants les plus asociaux ou les plus hostiles aux Etats et communautés hôtes sont matériellement, intellectuellement, technologiquement, économiquement, culturellement et moralement inférieurs à la moyenne des populations autochtones, ce qui les handicape lourdement selon des théories d'efficacité économique et militaire des populations, notamment en cas d'antagonisme.
5. Les provocations anti-nationales (terrorisme, criminalité, ségrégation et racisme anti-autochtones) suscitent des réactions autochtones qui finissent par accuser, via divers cheminement idéologiques ou affectifs, l'immigration et la non assimilation. L'Occident s'engage vers un durcissement auquel les musulmans les plus anti-occidentaux ne manquent pas de réagir par leur propre assouplissement (par exemple, disparition des voiles-étendards face aux lois). La réaction occidentale, si elle continue de suivre ce qui s'est constaté partout dans les populations se sentant menacées par des minorités, pourra se poursuivre jusqu'à l'élimination physique (assimilation, exil, suppression physique) des populations perçues comme menaçante. (L'Europe est coutumière de ces éliminations, tout comme les peuples musulmans d'ailleurs).
6. En cas de non assimilation, l'Histoire indique que les minorités non assimilées subissent à terme une épuration ethnique sur le choix de "la valise ou le cercueil", et cela sur l'ensemble de la planète et des communautés étudiées.