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 Sujet du message: Venezuela : l'après Chavez
MessagePosté: Sam 15 Juin 2013 19:40 
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J'aime bien ce genre d'anecdotes mais je ne parviens pas à en tirer des conclusions macro-économiques :
[quote]Après le papier, les hosties. L’église vénézuélienne est à son tour concernée par les pénuries de produits de consommation courante qui touchent le pays depuis plusieurs semaines. Selon Mgr Porras, évêque de l’État de Merida (ouest du pays), les réserves d’hosties se réduisent à vue d’œil, car « les nonnes qui les confectionnent ont d’énormes difficultés à trouver de la farine de blé ». Le vin de messe est également en passe de manquer. Il n’en resterait que pour deux mois. Une situation qui pourrait pousser les religieux à réduire les célébrations de l’eucharistie ». En attendant, de nombreuses églises font l’aller-retour pour se fournir en Colombie voisine. (2013, Direct matin 1303, 12)


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 Sujet du message: Re: Venezuela : l'après Chavez
MessagePosté: Mar 22 Oct 2013 09:06 
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Editorial d'Etienne Gernelle dans Le Point 2143 du 10 octobre 2013, p. 10.

Je le cite autant pour savoir si vous partagez son pessimisme que pour la citation de Churchill et ce que vous pensez de la pertinence de celle-ci dans l'analyse du chavisme.
Citation:
Le leader vénézuélien, à la promesse aussi facile que l’insulte, est décédé cette année en laissant un pays ruiné, en proie aujourd’hui à des coupures d’électricité géantes et à une pénurie de produits de première nécessité, y compris de papier toilette… et ce malgré les plus grosses réserves de pétrole du monde ! « sous le capitalisme, disait Churchill, les gens ont davantage de voitures. Sous le communisme, ils ont davantage de parkings. »


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 Sujet du message: Re: Venezuela : l'après Chavez
MessagePosté: Ven 28 Fév 2014 00:11 
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Quelle discrétion des journaux français au sujet des violences civiles qui gagnent le Venezuela !

Indifférence blasée sur la barbarie politique de l'Amérique latine ou déni économique et social du régime de Chavez ?


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 Sujet du message: Re: Venezuela : l'après Chavez
MessagePosté: Ven 28 Fév 2014 11:08 
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Tout d'abord, depuis longtemps le Vénézuela était un pays violent. On vous abattait dans la rue pour vous prendre le portefeuille, ça va plus vite. Il y avait aussi cette économie aberrante des pays producteurs de pétrole où , à cause de de la manne pétrolière, on importe tout et on laisse péricliter l'industrie et l'agriculture indigènes. Non loin de chez nous, l'Algérie est un bon exemple.
Avec la dictature de Chavez, je pensais que les choses allaient changer, notamment en matière de délinquance et de criminalité. Un universitaire vénézuelien que je rencontrai m'a dit que c'était presque pire qu'avant. Quant à la pénurie de biens de consommation courants , cela rappelle les rapports que l'on avait sur les anciens pays de l'est ou Cuba.On en a déjà beaucoup parlé sur le Forum et il est inutile de repasser le disque.

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" Jeune homme, la France se meurt, ne troublez pas son agonie "
(Renan à Déroulède)


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 Sujet du message: Re: Venezuela : l'après Chavez
MessagePosté: Ven 19 Sep 2014 23:16 
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Ce sujet m'intéresse beaucoup. Je connais peu cette partie du monde mais m'étais un peu documenté sur la situation politique du pays au moment de la mort de Chavez. L'avis de plus érudits que moi sur la question serait vraiment bienvenu.

Une hypothèse : les ennemis du régime bolivarien ne profiteraient-ils pas de la mort du grand leader adoré du peuple pour mettre un terme au régime si dérangeant et désormais orphelin. On sait que les pénuries peuvent être facilement organisées quand les différences de richesses sont aussi disproportionnées qu'au Vénézuela ?

Ils ont déjà failli le faire tomber de son vivant, les classes moyennes (peu nombreuses) et supérieures ayant tenté un coup de bluff avec l'aide d'une partie des élites de l'armée qui aurait fonctionné sans une forte mobilisation populaire à Caracas ? Je recherche encore un documentaire sur le putsch que j'avais vu sur Arte (je crois...) et où l'on voyait les soldats suivre au départ les ordres sans comprendre puis en fin de journée mettre aux arrêts leurs propres officiers.

J'ai l'impression que peu de leaders modernes ont eu autant de succès auprès des classes les plus pauvres. Encore plus rare, ce succès a survécu à sa prise du pouvoir. Je pense qu'on sous-estime cela car ceux qui ont voix au chapitre en Occident n'en sont pas issu. Un ami Vénézuélien, rencontré à l'université, m'avait confié haïr Chavez et ne pas comprendre sa famille venant du monde rurale qui le plaçait juste un petit peu en dessous du Christ ...


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 Sujet du message: Re: Venezuela : l'après Chavez
MessagePosté: Sam 20 Sep 2014 02:56 
Comme souvent en Amérique latine, c'est un peu compliqué, avec une société très polarisée. Les classes aisées sont assez souvent américanophiles et il est toujours un peu difficile de savoir à quel point les Etats-Unis sont impliqués dans les révoltes/tentatives de prise de pouvoir de cette catégorie de la population. A l'inverse, les caudillos populaires de gauche ont alors beau jeu de dénoncer un "complot de l'étranger" (= de Washington), sans que l'on sache quelle est la part de vérité dans ce discours...

Citation:
Editorial d'Etienne Gernelle dans Le Point 2143 du 10 octobre 2013, p. 10.
Le leader vénézuélien, à la promesse aussi facile que l’insulte, est décédé cette année en laissant un pays ruiné, en proie aujourd’hui à des coupures d’électricité géantes et à une pénurie de produits de première nécessité, y compris de papier toilette… et ce malgré les plus grosses réserves de pétrole du monde ! « sous le capitalisme, disait Churchill, les gens ont davantage de voitures. Sous le communisme, ils ont davantage de parkings. »
Bof... Gernelle est un libéralolâtre à l'idéologie très marquée, ce qui se retrouve sous sa plume.
Le Venezuela n'est pas plus "ruiné" qu'avant et la criminalité y a toujours été endémique. Quant aux réserves pétrolières faramineuses, elles ont été découvertes peu avant la mort de Chavez, restent à confirmer et son de toute façon très difficile d'accès ; il faut être sacrément de mauvaise foi pour suggérer que Chavez était assis dessus sans les développer...


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 Sujet du message: Re: Venezuela : l'après Chavez
MessagePosté: Dim 28 Sep 2014 17:32 
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Patriarche du Frioul a écrit:
Une hypothèse : les ennemis du régime bolivarien ne profiteraient-ils pas de la mort du grand leader adoré du peuple pour mettre un terme au régime si dérangeant et désormais orphelin. On sait que les pénuries peuvent être facilement organisées quand les différences de richesses sont aussi disproportionnées qu'au Vénézuela ?

Les pénuries sont permanentes, c'est une vieille stratégie de l'empire, déjà au Chili la CIA en avait organisé des similaires (voir le documentaire La bataille du Chili, on peut y voir aussi le même type de manifestants de droite qu'au Venezuela aujourd'hui). Le secteur privé est responsable des pénuries et de l'inflation (spéculation jusqu'à 12527% sur certains articles alors que la marge maximale tolérée par la loi est de 30%), avant Chavez l'économie était à 70% privé et c'est toujours le cas aujourd'hui. C'est toujours la même chose depuis des dizaines d'années : le gouvernement tente de réguler les prix, les capitalistes cachent les produits par dizaines de tonnes pour spéculer (et pour provoquer du mécontentement depuis Chávez), ensuite ils arguent que les prix sont trop bas, qu'ils n'ont pas de matières premières. Comme seul les prix des aliments de base sont régulé les capitalistes réduisent la production de produits élaborés, pénurie de riz nature mais présence de riz aromatisé, pénurie de bœuf haché mais présence de steak aux herbes, pénurie de lait mais présence de crème fraiche, etc.

La production alimentaire à augmenté (seul 5% des terres étaient cultivée en 1998) et si la population était resté stable il y aurait un excédent (mais elle est passé de 20 à 30 millions), cependant le Venezuela produit 80% de ses aliments. L'économie du Venezuela est productive, elle nourri 30 millions de vénézuéliens et 10 millions de colombiens grâce à la contrebande (les prix sont plus haut en Colombie donc on trouve facilement des produits fabriqués au Venezuela alors qu'ils peuvent être introuvable dans ce pays). Le gouvernement a récemment lancé une campagne contre la contrebande et les produits durent désormais plusieurs jours dans les supermarchés (avant ils duraient moins de 24 heures). Ils aussi limité la quantité de produit achetable dans les magasins d'état (pour lutter contre les achats compulsifs qui augmentent la pénurie).

L'économie reste cependant rentière du pétrole, le gouvernement d'abord (très bien) répondu à l'urgence sociale. L'économie non pétrolière a quand même un peu augmentée. Comparé à l'économie française celle du Venezuela se porte bien (croissance supérieure, chômage plus bas, pauvreté qui baisse).

Citation:
Ils ont déjà failli le faire tomber de son vivant, les classes moyennes (peu nombreuses) et supérieures ayant tenté un coup de bluff avec l'aide d'une partie des élites de l'armée qui aurait fonctionné sans une forte mobilisation populaire à Caracas ? Je recherche encore un documentaire sur le putsch que j'avais vu sur Arte (je crois...) et où l'on voyait les soldats suivre au départ les ordres sans comprendre puis en fin de journée mettre aux arrêts leurs propres officiers.

Sans doute La révolution ne sera pas télévisée. Peuple et lutte de la quatrième guerre mondiale est bien aussi (il est dans la même playlist).

La mobilisation n'est pas suffisante, en tant que militaire Chavez avait aussi le soutien d'une partie de l'armée, sans armes le retour à la légalité aurait été impossible. Il suffit de comparé avec les autres coup d'état fomentés par les Etats-Unis dans la région. Bolivie (2008) les dirigeants des région de l'est (où se situent les champs pétroliers) essaient le séparatisme, l'armée ne suit pas et l'ordre est rétablit. Equateur 2010, le président est séquestré par des policiers, l'armée ne suit pas et le libère. Honduras 2009 le président est renversé et le référendum sur la nouvelle constitution est annulé, l'armée et la police sont du côté des putschistes. Paraguay 2012 le président est renversé (suite à un massacre prémédité dont on lui a collé la culpabilité), la police et l'armée soutiennent les putschistes. Dans tous les cas la mobilisation populaire a été là pour défendre le président, ce qui a fait la différence pour défendre le vote ce sont les armes.

Au fil des ans les Etats-Unis ont affiné leur scénario, les coups d'état militaires c'est mal vu, alors ils se servent des civils. Au Venezuela ils ont nommé le patron du MEDEF local et les putschistes ont supprimé unilatéralement tout : la constitution, les députés, les fonctionnaires. Maintenant ils font différemment, ils se servent des députés pour destituer les chefs d'états (Ukraine, Paraguay, Honduras), ils nomment un président intérimaire et organisent vite une élection présidentielle (truquée) pour légitimer le coup d'état. Il faut aussi faire monter la tension, pour cela une campagne médiatique de diabolisation et des tireurs d'élite (Bucarest 1989, Caracas 2002 et 2014, Paraguay 2012, Kiev 2014) qui tirent sur les deux camps pour ensuite accuser le gouvernement à renverser. Il y a aussi l'appui de groupes violents pour organiser des émeutes (guarimbas au Venezuela, nazis en Ukraine). Il y a aussi la tactique de ne pas reconnaitre le résultat des élections et de dénoncer des fraudes. Au Venezuela la déstabilisation est permanente : tentatives de coups d'état, sabotage (souvent sur le système électrique), pénurie organisée, spéculation, fuite de capitaux, terrorisme médiatique, assassinats, émeutes, corruption.

Il y a aussi le gros problème de l'impunité des conspirateurs. Ce sont les mêmes qui conspirent depuis 2002 en France ils seraient sévèrement punis ( Si l’opposition vénézuélienne était française…). Mais comme on est au Venezuela le gouvernement n'a pas la volonté politique de les mettre en prison (Chavez a amnistié les putschistes de 2002 sauf ceux qui avaient du sang sur les mains, il sait pardonner), Capriles qui a organisé des émeutes (qui ont provoqué des morts) après avoir perdu l'élection de 2013 n'est toujours pas en prison (il avait aussi participé au putsch de 2002). Le seul qui est en prison c'est Leopoldo Lopez (il s'est rendu parce que ces "amis" de l'opposition voulaient l'assassiner pour accuser ensuite le gouvernement). Et la justice est corrompue, quand un émeutier est arrêté il est en général relâché quelques heures (parfois même s'il a commit des actes de violence contre des policiers) ou alors les juges lui décrètent une liberté conditionnelle et laissent trainer le dossier. Quand un membre de l'opposition va en prison il arrive aussi souvent qu'il soit atteint d'une maladie qui ne lui permette pas de rester en prison (comme Maurice Papon chez nous) et une fois sortit il est en parfaite santé. Deux exemples la juge Afiuni qui a libéré illégalement un banquier (qui par la suite s'est enfui à Miami) a été incarcérée et est ensuite sortie pour raison de santé et s'est rendu trois jours après à une manifestation de l'opposition. Autre exemple celui de l'ex commissaire Simonovis, prisonnier pour avoir commandé les policiers assassins de 2002 (30 ans, libéré au bout de 10 ans) et qui vient juste de sortir pour raison de santé (il a l'air de bien se porter pourtant). On peut aussi mentionner les plus de 300 dirigeants paysans assassinés depuis le début de la révolution (avec seulement une condamnation).

C'était la justice des riches, pour les pauvres par contre elle est impitoyable. La police réprime parfois durement les travailleurs en lutte (alors qu'elle fait preuve d'une retenue extrême contre les émeutiers de l'opposition). Un exemple de dirigeant assassiné est celui de Sabino Romero, des membre de sa famille ont été aussi assassiné. Il luttait pour récupérer des terres volées par les grands propriétaires et fut continuellement menacé lui est sa famille (parfois par des tirs). La police ne l'a pas protégée car dans sa région elle est corrompue par les grand propriétaires. Il y a aussi le cas de ces policiers poursuivis et emprisonnés immédiatement lors des émeutes de 2014 (et c'est normal pour certains qui ont assassinés des gens). Pour d'autres par contre la sanction est disproportionnée : certains policiers ont frappé un émeutier (qui avait aspergé d'essence un policier pour le bruler et qui lui a cassé le poignet). 7 ans de prison requis contre les policiers (ce qui me semble disproportionné), l'émeutier lui a été relâché sans poursuite 2 heures après.

Citation:
Un ami Vénézuélien, rencontré à l'université, m'avait confié haïr Chavez et ne pas comprendre sa famille venant du monde rurale qui le plaçait juste un petit peu en dessous du Christ ...

Vous lui avez demandez pourquoi ?


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 Sujet du message: Re: Venezuela : l'après Chavez
MessagePosté: Lun 7 Déc 2015 22:30 
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Ça y est...le chavisme est en voie de disparition

http://www.liberation.fr/planete/2015/1 ... re_1419061


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 Sujet du message: Re: Venezuela : l'après Chavez
MessagePosté: Mar 8 Déc 2015 09:47 
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Tupac Katari, vous vous êtes un peu renseigné avant d'affirmer que, comparée à l'économie française, celle du Venezuela se porte bien (et accessoirement pour la mettre sur le dos des USA) ?

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... omique.php

http://mobile.lemonde.fr/ameriques/arti ... _3222.html


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 Sujet du message: Re: Venezuela : l'après Chavez
MessagePosté: Mar 8 Déc 2015 21:12 
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Oh que les médias (mensonge) sont content ! Si vous voulez des infos crédibles je vous conseille le Grand Soir ou Venezuela infos et si vous lisez l'espagnol Aporrea.

On ne peut comparer cette élection qu'avec les présidentielles du Nicaragua en 1990. A l'époque c'était : votez contre les sandinistes on les Etats-Unis continueront d'armer des terroristes.

Ces élections n'étaient pas libres, comment un peuple sous guerre économique pourrait se prononcer en toute sérénité ? Le Venezuela est sous guerre économique, le président l'a lui même déclarer lundi matin. Il y a concertation entre les Etats-Unis et l'Arabie saoudite pour baisser les prix du pétrole et ainsi nuire aux ennemis des Etats-Unis (Russie, Iran, Venezuela). Il y a difficulté économique notamment dans l'approvisionnement mais qui contrôle l'économie du Venezuela ? Avant Chavez le secteur privé contrôlait 70% de l'économie et après c'est toujours 70% donc c'est lui qui a le pouvoir économique et il peut donc mener la guerre économique. L'erreur du gouvernement c'est de lui laisser ce pouvoir au lieu de mettre ces criminels en prison et d'exproprier il a reçu des patrons au gouvernement. Il a bien mis quelques contrebandiers et accapareurs en prison et décréter l'état d'exception le long de la frontière colombienne ce qui a tout de suite amélioré l'approvisionnement le long de la frontière (en plus la contrebande était légaliser du côté colombien de la frontière), c'est pour ça que je dis que l'économie vénézuélienne est très productive car elle nourri 30 millions de vénézuéliens ... et 10 millions de colombiens avec la contrebande.

Il y a aussi ce qui revient toujours avant les élections : le sabotage électrique (5 criminels se sont électrocutés).

La guerre n'est pas qu'économique elle est aussi médiatique (vous avez d'ailleurs posté trois exemples type dont un du champion en la matière : Paulo Paranagua), diplomatique (les Etats-Unis ont déclarer que le Venezuela était "une menace inusuelle et extraordinaire" pour leur sécurité nationale, le seul précédent c'est la mesure du même type prise contre le Nicaragua dans les années 1980), les Etats-Unis financent l'opposition.

Le chavisme n'est pas mort, il lui reste la présidence, 20 région sur 23, 71% des municipalités, un peuple beaucoup plus conscient et organisé (malgré qu'il manque de mémoire), des programmes sociaux et la constitution. L'opposition politiquement n'est pas à la hauteur, elle est divisé (quand ils se répartissent les postes électoraux ça peut aller jusqu'au sang), ces propositions ne sont pas crédible, la seule chose qu'ils vont faire c'est tenter de chasser Maduro, tout privatiser et piller le pays comme ils l'ont fait durant 500 ans.
Il y a une grosse différence entre un gouvernement de droite et celui de Maduro, lui il n'a pas diminuer l'investissement social. Par exemple il y a quelque jour il a livré le 900 000 ème logement. Comme l'opposition contrôle désormais le budget les programmes sociaux sont remis en cause. Mais comment le peuple va réagir si : on ferme des hôpitaux, revoit les médecins cubains, arrête le programme de logement, fait des coupes dans l'éducation, revient sur la réforme agraire, quitte l'ALBA, n'augmente pas le salaire minimum et les retraites, supprime la régulation des prix pour spéculer librement, etc ?

Maduro ce n'est pas comme un Hollande qui ment pour se faire élire en promettant le changement au peuple pour ensuite servir le capital et les patrons.


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