Alain.g a écrit:
1- Sadam Hussein vieillissant s'était transformé en acteur régional anti-occidental virulent, anti-Israêl et pro-islam, il versait des primes aux familles palestiniennes des terroristes tués et faisait des déclarations à caractère religieux nouvelles pour lui et de ce fait inquiétantes. Or cet homme ne pratiquait pas la demi-mesure. Il avait une revanche à prendre et n'était donc pas calmé après le Koveit.
Saddam soutenait les Palestiniens depuis les années 80. Il ne s'est pas réveillé un beau matin de 2002 pour dire "tiens, j'en ai marre d'Israel".
Citation:
2- Les Etats arabes alliés objectifs des EU, par crainte de la contagion iranienne et du danger islamique, craignaient que le tyran, pourvu de moyens financiers considérables, ne cherche à les déstabiliser. Ils ont probablement demandé l'intervention américaine, tout comme actuellement ils cherchent à éteindre les conflits palestinien et libanais.
Les Etats arabes alliés des Etats-Unis dans la région SONT islamiques! De fait, depuis une quarantaine d'années, Washington soutient objectivement dans la région les promoteurs du fondamentalisme sunnite type al Qaeda et tente d'écraser les seules alternatives possibles à l'islamisme: le socialo-nationalisme type Nasser (Syrie, Saddam, Arafat, Nasser lui-même il y a 40 ans...) et le chiisme (Iran, Hezbollah...). Cette stratégie hautement catastrophique au Moyen-Orient est l'héritage de la Guerre Froide; on peut dire tout ce que l'on veut sur Moscou mais force est de constater qu'au Moyen-Orient, ils avaient choisi le bon ''camp'', laissant à Washington islamistes et autres fanatiques.
Citation:
4- Pétrole: les EU s'installent sur les réserves irakiennes et surveillent la production de toute la zone. L'un des objectifs essentiels de l'intervention américaine est de préserver la fourniture à l'occident du pétrole dont il a besoin pour son économie et les besoins des consommateurs en essence et en fuel de chauffage. En cas de manque, il est probable que l'occident s'effondrerait.
L'un des objectifs est surtout de contrôler les ressources énergétiques de ses futurs concurrents stratégiques (Europe, Chine, Inde...) pour tenter de garder le leadership mondial qu'ils sont en train de perdre.