Huyustus a écrit:
1) Je passe sur le fait que vous me traitez de négationiste (premier paragraphe) puis de raciste (second paragraphe). Je ne vous connais pas, donc ça n'a pas d'importance.
Je ne traite personne de négationniste, je me contente de tomber des nues en entendant quelqu'un parler des bombardements atomiques comme d'une ''épaisseur de trait''. Il y a malheureusement un précédent à cela. Votre commentaire était profondément choquant.
Citation:
2) Vous comparez un acte de guerre (un bombardement au moyen d'une nouvelle arme très puissante) visant la soumission d'un belligérant, à la Shoah. Vous faites preuve là d'une confusion mentale désolante.
Dans les deux cas, ce sont des civils et uniquement des civils qui ont été assassinés. Hiroshima et Nagasaki n'avaient que peu d'importance militaire ou stratégique, elles ont été bombardées car c'étaient de grandes villes et que l'on voulait voir quels dommages pouvaient être causés. Je n'appelle pas cela ''un acte de guerre''.
Citation:
3) Si la bombe A avait été prête deux ans avant, et que les USA les avaient lâchées en 43 sur Berlin et Hambourg, la guerre se serait très probablement arrêtée tout de suite, et des millions de victimes civiles et militaires en Allemagne, en France, en Pologne, en URSS, etc... auraient été évitées, et la Shoah aurait été stoppée.
Si la bombe avait été prête en 43 alors oui, il fallait bombarder les villes allemandes. Paradoxalement, cela aurait aussi réduit le nombre des victimes civiles et militaires allemandes par rapport au bilan de mai 45. Il en va de même pour le Japon.
Non, la situation n'est aucunement comparable. En août 1945, le Japon était sur le point de se rendre et n'attendait plus qu'un prétexte pour sauver la face. Les bombardements atomiques étaient totalement inutiles, la plupart des officiels et généraux américains de l'époque l'ont dit, que cela soit McArthur, l'amiral Nimitz, l'amiral Leahy...
Il semble plutôt que Truman ait utilisé ces bombardements pour des motifs politiques: montrer les dents face à l'URSS (on note d'ailleurs un net durcissement de la position américaine à Potsdam après les bombardements).
Citation:
5) Et quant à votre remarque sur les 3000 morts à New York qui seraient plus graves que 300 000 civils tués ailleurs, elle montre encore que votre aversion viscérale pour les USA obscurcit votre jugement. Et pourtant, vous savez très bien que l'impact sur l'opinion publique d'un drame est inversement proportionnel à la distance à laquelle le drame se produit, selon une équation bien connue des journalistes qui veut que (Impact) = (Nombre de victimes) divisé par (Distance à laquelle cela s'est produit).
Donc oui, 3000 morts à New York, ça a un impact plus important pour un américain que 300 000 morts en Irak. De même que 3000 morts à Paris auraient pour un français plus d'impact que 300 000 morts au Darfour.
Procès d'intention totalement hors de propos et conclusions tirées à la va-vite.
Tiens, maintenant j'ai une aversion viscérale pour les Etats-Unis? Tout ça parce que je pointe du doigt l'incohérence de certains qui cautionnent allègrement les 300 000 morts japonais mais installent le 11 septembre sur un piedestal intouchable à cause des 3 000 personnes qui y ont malheureusement perdu la vie? Allez, arrêtons-là ces bilvesées...